Montblanc [mɔ̃.blɑ̃] (en occitan [mun(t).'blank]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Montblanc | |
![]() Église Sainte-Eulalie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée |
Maire Mandat |
Claude Allingri 2020-2026 |
Code postal | 34290 |
Code commune | 34166 |
Démographie | |
Gentilé | Montblanais |
Population municipale |
2 865 hab. (2019 ![]() |
Densité | 106 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 23′ 51″ nord, 3° 22′ 04″ est |
Altitude | 38 m Min. 8 m Max. 68 m |
Superficie | 26,94 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Montblanc (ville isolée) |
Aire d'attraction | Béziers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pézenas |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Libron, la Thongue, la Lène, Fossé Maïré, le ruisseau de Laval et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montblanc est une commune rurale qui compte 2 865 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Montblanc et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Montblanais ou Montblanaises.
Le village se situe à 12 km de Béziers et de Pézenas ainsi qu'à 50 km de Montpellier.
Le territoire communal est séparé en deux parties distinctes formant grossièrement un « 8 », reliées entre elles par un corridor d'environ 300 mètres de large qui sépare les communes de Béziers et Saint-Thibéry. La partie « nord » comprend le village, traversé par la route départementale D 18 ainsi que l'autoroute A75. La partie « sud », beaucoup moins urbanisée et plus sauvage, comprend le château de Coussergues, le centre de tri et de valorisation de Valorsys et est traversée par l'autoroute A9 où on retrouve l'aire de service de Béziers-Montblanc.
Servian | Valros | Saint-Thibéry |
Béziers | ![]() |
Bessan |
Cers | Portiragnes | Vias |
La commune est arrosée par la Lène, cours d'eau de 17,3 km, affluent de la Thongue. Leur confluence est située dans cette commune.
Le village est situé entre les deux autoroutes A9 et A75. Il est traversé par la départementale D 18.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[6]et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 631,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 27 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[13] :
Montblanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[I 1],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montblanc, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 848 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), forêts (10,6 %), terres arables (8,4 %), zones urbanisées (4,4 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Montblanc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Libron, la Thongue et la Lène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1994, 1996, 2005, 2014 et 2019[22],[20].
Montblanc est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 239 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 239 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Les plus anciennes mentions du nom sont : de Monte blanco (1178)[27], Montemblancum (1210)[28], de Monte blanco (1216)[29], de Monteblanco, castrum de Monte-albo (1247-1248)[30], etc. Étymologie : Mont + blanc, mot d'origine germanique[31].
Pendant la Révolution, la commune absorbe celle de Coussergues. Deux sociétés révolutionnaires sont créées par les habitants à quelques jours d'intervalle, l’une en , baptisée « société des amis de la constitution » (20 membres) et l’autre en , la « société populaire des amis de la liberté et de l’égalité », avec 86 membres[32]. Au total, la proportion de citoyens membres d'une société ou de l’autre est très élevée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1910 | 1941 | Édouard Barthe | SFIO | député |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1946 | 1949 | Édouard Barthe | Gauche démocratique | sénateur, mort en fonctions |
10 mai 1953 | mars 1956 | Édouard Roussouly | ||
mars 1965 | mars 1989 | Émilien Soulié | PCF | |
mars 1989 | avril 2016 | Richard Nouguier | RPR-UMP puis LR | Agriculteur, décédé le 30 avril 2016 |
mai 2016 | En cours | Claude Allingri[33] | RPR-UMP puis LR | Chef d'entreprise |
Montblanc est jumelée avec
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 2 865 habitants[Note 8], en augmentation de 2,25 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
867 | 976 | 1 123 | 1 216 | 1 203 | 1 196 | 1 231 | 1 243 | 1 326 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 289 | 1 305 | 1 386 | 1 355 | 1 492 | 1 525 | 1 545 | 1 664 | 1 784 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 016 | 1 848 | 1 803 | 1 823 | 1 756 | 1 825 | 1 651 | 1 497 | 1 453 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 487 | 1 567 | 1 601 | 1 643 | 1 857 | 2 136 | 2 443 | 2 530 | 2 802 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 863 | 2 865 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 1 156 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 763 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 530 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,9 % | 10,7 % | 11,3 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 650 personnes, parmi lesquelles on compte 70,7 % d'actifs (59,3 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 29,3 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 720 emplois en 2018, contre 638 en 2013 et 529 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 997, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 13].
Sur ces 997 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 268 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 8,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
255 établissements[Note 12] sont implantés à Montblanc au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 255 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 31 | 12,2 % | (6,7 %) |
Construction | 49 | 19,2 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 63 | 24,7 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 0,8 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 8 | 3,1 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 17 | 6,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 32 | 12,5 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 32 | 12,5 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 21 | 8,2 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,7 % du nombre total d'établissements de la commune (63 sur les 255 entreprises implantées à Montblanc), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 196 | 137 | 84 | 69 |
SAU[Note 15] (ha) | 1 753 | 1 602 | 1 274 | 1 088 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 196 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 137 en 2000 puis à 84 en 2010[41] et enfin à 69 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 65 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[42],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1753 ha en 1988 à 1088 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 16 ha[41].
Dans la plaine du Bas-Languedoc, Montblanc est un village typiquement méditerranéen. Le vieux centre médiéval, avec ses rues étroites et ses porches voûtés, est groupé autour de l'église paroissiale Sainte-Eulalie. Les premières mentions de cette église figurent dans quatre documents des XIIe et XIIIe siècles :
Les premières constructions représentées par la nef centrale, édifice roman rigoureusement quadrangulaire, seraient antérieurs au XIe siècle. Au XIIe siècle, le chœur est édifié en forme de cul-de-four" et l'ensemble est relié à une fortification entourant la place du Château-Vieux. Durant les XIIe et XIIIe siècles, la commune fait construire la tour de l'église (le clocher) pour permettre aux guetteurs du haut de ses 35 m de surveiller l'arrivée des pillards, ce qui explique la présence de mâchicoulis et de créneaux. À l'intérieur, on remarquera, les chapelles des XIVe et XVe siècles, la chaire à prêcher en bois et marbres datée de 1730 ainsi que l'imposant maître autel. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1987[43].
Le four banal est situé au centre du vieux village, au fond d'un enclos. Édifié durant le Moyen Âge, il a pris son aspect actuel en 1610 et 1662.
Sous l'Ancien Régime, les Montblanais allaient y faire cuire leur pain. La Révolution supprima les banalités, mais le four banal reprit vie en 1814 jusqu'au début du XXe siècle.
Son aspect primitif lui a été redonné en 1999. Il est le témoin de la vie de tous les jours des anciens Montblanais. Bien
La maison consulaire est construite en 1664 par les consuls Gasc et Dijous, à l'emplacement des pressoirs vinaires à l'avant du mur du Château Vieux. La maison consulaire ou maison de ville a été le centre de la vie municipale jusqu'à la Révolution. Les Consuls, compétents dans toutes les affaires de la vie quotidienne, partageaient le pouvoir avec le seigneur du lieu. Ils étaient élus chaque année par les chefs de familles. Ils se réunissaient dans la salle du premier étage. Le rez-de-chaussée voûté servait de halle. Son pilier d'angle servit longtemps de pilori.
La tour du château est le seul vestige du château féodal jouxtant l'église. Elle domine le village, flanquée de deux mâchicoulis voûtés en plein cintre selon l'art lombard du haut Moyen Âge. Un autre château de style Renaissance fut construit au XVe siècle de l'autre côté de l'église. S'y arrêtèrent en 1533, François Ier et la reine Éléonore de Habsbourg, sœur de Charles Quint. Aujourd'hui, il est propriété privée.
La Fontaine Vieille est un débouché de la canalisation par conduit voûté d'une source située à l'est du village, elle coule encore de nos jours. Le tympan de son arc ogival porte gravée une inscription malaisément lisible : "D O M ". Ce conduit de fontaine a été fait par "Étienne, 1667".
Le musée est créé en 1929 au sein même de la mairie. Il comporte des tableaux d'inspirations diverses. Réaménagé en 2001, une meilleure utilisation de l'espace permet la découverte plus aisée des nombreuses œuvres d'art agencées avec un goût certain.
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Les armoiries de Montblanc se blasonnent ainsi :
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M. Henri Adolphe Pieyre de Boussuges, mort en 1909 à Montblanc (département de l'Hérault - France), député[44].
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