Portiragnes [poʁ.ti.ʁa.ɲə] (en occitan Portiranhas [pur.ti.'ra.ɲɔs]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Portiragnes | |
Église Saint-Félix | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée |
Maire Mandat |
Gwendoline Chaudoir 2020-2026 |
Code postal | 34420 et 34450 |
Code commune | 34209 |
Démographie | |
Gentilé | Portiragnais |
Population municipale |
3 104 hab. (2019 ![]() |
Densité | 154 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 18′ 19″ nord, 3° 20′ 11″ est |
Altitude | 15 m Min. 0 m Max. 41[1] m |
Superficie | 20,16 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Portiragnes (ville isolée) |
Aire d'attraction | Béziers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Agde |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-portiragnes.fr/ |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, le ruisseau de l'Ardaillou, le ruisseau de la Maïre Vieille et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « plateau de Roquehaute », « la Grande Maire » et « est et sud de Béziers »), trois espaces protégés (la réserve naturelle nationale de Roque-Haute, « la Grande Maire » et la « Roque Haute ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Portiragnais. On distingue Portiragnes-Village et Portiragnes-Plage, station balnéaire.
Portiragnes est une commune rurale et littorale qui compte 3 104 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Portiragnes et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Portiragnais ou Portiragnaises.
Portiragnes est situé le long de la Mer Méditerranée. La commune est bordée par celles de Béziers, Vias et Sérignan.
Cers | Montblanc | |
Villeneuve-lès-Béziers | ![]() |
Vias |
Sérignan | Mer Méditerranée |
La partie côtière dite Portiragnes-Plage (La Redoute-plage jusqu'en 1985 ou parfois simplement : La Redoute) possède le caractère commun au littoral du Languedoc : un cordon de plages appréciées des touristes. Au nord et à l'ouest de Portiragnes-Plage dans un secteur compris entre la plage, l'étang de la Grand Maïre (commune de Sérignan) et le canal du Midi, on trouve une zone humide appelée « Grand Salan », lieu de reproduction de diverses espèces d'oiseaux (flamants roses, guépiers, hérons cendrés, huppes, colverts, tadornes, ibis… et depuis quelques années un couple de cigognes). À l'est de Portiragnes-plage, en direction de Vias, c'est le domaine des campings qui accueillent une vingtaine de milliers de personnes durant l'été. Au-delà du canal du Midi, en remontant vers le nord, on trouve le « village » puis une zone de garrigue en partie cultivée de vignes. L'« aéroport de Béziers - Cap d'Agde » s'y est implanté depuis la fin des années 1990. Dans la garrigue, il est possible d'observer des canepetières, espèce d'oiseaux rare (et protégée) dans la région.
La plaine alluviale de l’Orb, dans sa partie basse, est pour une grande part composée de sédiments (quaternaire). De Béziers à la mer s’épandent les matériaux les plus fins, argiles et limons. Plus généralement, le double bassin de l’Hérault et de l’Orb porte les marques de l’ancienne transformation de ces fleuves en « ria » (ou aber) lors d’un relèvement eustatique (voir Eustatisme) durant le Pliocène. En dessous de Béziers, le lit majeur de l’Orb, encore discernable malgré les activités humaines, est encadré sur la rive gauche par un plateau de molasses marines[2],[3].
Mais, pour Portiragnes, le phénomène le plus marquant est l’importance des basaltes issus du volcanisme. Sur le territoire de la commune, le volcan de Roque-Haute est l’un des plus méridionaux d’une série de volcans alignés grossièrement nord-sud (partant du nord de Millaud jusqu’à une dizaine de kilomètres en mer au sud du Cap d’Agde) qui deviennent de plus en plus « jeunes » au fur et à mesure qu’on s’avance vers le sud. De type strombolien – donc au volcanisme explosif, projectif – le volcan de la Roque-Haute serait le plus jeune volcan du Languedoc, actif il y a « seulement » 0,56 million d’années (bien que d’autres proposent 0,8 ou 0,64 million d’années). Sa faible taille (il n’est qu’une modeste colline) indiquerait que ses éruptions ont peu duré (quelques jours ou semaines) et ont été peu productives. Manifestations secondaires du «point chaud» sous le Massif Central ou des étirements des rivages méditerranéens ? L’origine de ces volcans du Bas-Languedoc fait encore débat[4].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 3,5 | 5,8 | 8,4 | 12,2 | 15,7 | 18,1 | 17,9 | 14,2 | 11,9 | 6,7 | 3,6 | 10,2 |
Température moyenne (°C) | 7,7 | 8,2 | 11 | 13,4 | 17,2 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 19,5 | 16,3 | 11,1 | 7,8 | 15,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,9 | 13 | 16,2 | 18,4 | 22,1 | 26,8 | 29,5 | 29,1 | 24,8 | 20,7 | 15,5 | 12,1 | 20 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,6 05.01.1995 |
−7,6 11.02.12 |
−8,7 02.03.05 |
−1,6 14.04.1998 |
3,4 01.05.01 |
7,4 12.06.19 |
9,8 13.07.00 |
10,1 30.08.1998 |
6,3 29.09.20 |
−0,8 31.10.1997 |
−7,4 22.11.1998 |
−8,1 17.12.01 |
−9,6 1995 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,1 13.01.04 |
23,7 22.02.19 |
28,1 30.03.12 |
32,5 08.04.11 |
33,6 28.05.06 |
39,7 28.06.19 |
38,5 11.07.03 |
39,1 04.08.18 |
34,8 23.09.18 |
33,1 02.10.1997 |
24,9 09.11.15 |
20,4 30.12.21 |
39,7 2019 |
Précipitations (mm) | 56,5 | 57,8 | 28,6 | 49 | 50,8 | 27,1 | 10,9 | 26,8 | 70 | 79,1 | 67 | 54,9 | 578,5 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :
et un au titre de la directive oiseaux[20] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[24] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[24] : le « marais et ancien grau du Libron » (331 ha), couvrant 2 communes du département[29].
Portiragnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[30],[I 1],[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Portiragnes, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 134 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[33],[34].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,2 %), zones urbanisées (9,8 %), zones humides côtières (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), eaux maritimes (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %), terres arables (0,1 %)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Portiragnes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Béziers-Agde, regroupant 15 communes duautour des basssins de vie de Béziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[38], retenu au regard des submersions marines et des débordements de cours d’eau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'Hérault. Les crues historiques antérieures à 2019 les plus significatives sont celles du , un épisode généralisé sur la quasi-totalité du bassin, et du , un épisode cévenol en partie supérieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[39]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1993, 1995, 1996, 1997, 2001, 2005, 2014, 2018 et 2019[40],[36].
Portiragnes est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[41].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 772 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 600 sont en en aléa moyen ou fort, soit 42 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[43].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].
La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 9] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[46].
Attestée sous les formes Guilhelmus clericus de Portainiacos (vers 1035), Rostagnus de Porcairanicis en 1116, Bernardus de Porcairanicis en 1118, Petri Gaucelini de Porcairanegues en 1141, Porchairanegues en 1142, in castro de Porcairanicis en 1152, ad Porcaranecas en 1179, apud Porcarainegues en 1213, castrum de Porcairanicis en 1231, Azalais de Porcairagues au XIIIe siècle, de Porcayranicis en 1351, de Porcairanicis au XVIe siècle, Portiraignes en 1708, Portiragnes en 1740.
Domaine gallo-romain : latin Porcarius, surnom de basse époque + suffixe -anicis. Le changement Porc > Port peut s'expliquer par l'attraction tardive du mot « port », le village se trouvant au bord d'un étang asséché[47],[48]
Les fouilles notamment du pont de la Roque-Haute et de Peiro Signado mettent en évidence, pour la Roque-Haute, une des plus anciennes installations du Néolithique (5750-5600 av. J.-C.) d’agriculteurs éleveurs dont l'origine semble toscane et, pour Peiro Signado, un peuplement également agricole mais d'origine différente, venant du nord[49].
Sous la Révolution, Portiragnes est un petit village de 60 feux en tout. Les maisons, minuscules, sont en minorité par rapport aux écuries "patus" et pailliers. Les notables - tous parents ou alliés - sont les propriétaires des troupeaux, des champs et des pâturages. Ils ne vivent pas au village (mais à Villeneuve, Cers ou Béziers). Plusieurs façades d'aujourd'hui (rue Muette, du Vieux-Puits, de la Tour, place Saint-Jacques) portent des dates antérieures à 1789[50]…
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1896 | 1919 | Auguste de Crozals | Président du Syndicat agricole de Béziers | |
1919 | 1926 | Gustave Milhé de Saint Victor | Officier de cavalerie | |
1927 | 1939 | Gérard Poursines | ||
1940 | 1945 | Germain Icher (non élu) | ||
1945 | mai 1975 (décès) | Augustin Trouche | SFIO puis PS | |
juin 1975 | mars 1977 | Alain Forner | PS | |
mars 1977 | 1979 | Joseph Calas | PCF | |
1979 | mars 2001 | Claude Exposito | PS | |
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Claude Lugan | DVG | |
mars 2008 | décembre 2011 | Claude Exposito | DVG | |
janvier 2012 | En cours | Gwendoline Chaudoir | DVD puis Agir[52] | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].
En 2019, la commune comptait 3 104 habitants[Note 10], en diminution de 3,75 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
262 | 337 | 292 | 375 | 375 | 424 | 428 | 433 | 472 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
468 | 464 | 483 | 447 | 505 | 569 | 623 | 619 | 717 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
780 | 810 | 831 | 887 | 921 | 993 | 922 | 837 | 915 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
972 | 1 109 | 1 202 | 1 348 | 1 770 | 2 278 | 2 992 | 3 094 | 3 243 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 134 | 3 104 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 1 585 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 3 395 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 47 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,8 % | 11,7 % | 14,2 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 712 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (55,4 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 677 emplois en 2018, contre 656 en 2013 et 614 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 965, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %[I 13].
Sur ces 965 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 313 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
414 établissements[Note 14] sont implantés à Portiragnes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 414 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 27 | 6,5 % | (6,7 %) |
Construction | 68 | 16,4 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 170 | 41,1 % | (28 %) |
Information et communication | 4 | 1 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 9 | 2,2 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 36 | 8,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 30 | 7,2 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 28 | 6,8 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 42 | 10,1 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,1 % du nombre total d'établissements de la commune (170 sur les 414 entreprises implantées à Portiragnes), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 114 | 75 | 59 | 33 |
SAU[Note 17] (ha) | 892 | 1 226 | 770 | 1 125 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 75 en 2000 puis à 59 en 2010[60] et enfin à 33 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[61],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 892 ha en 1988 à 1125 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 34 ha[60].
Lou Biou (en occitan : lo Buòu), qui signifie « le bœuf » ou « le taureau », fait partie des animaux totémiques de l’Hérault. C'est en 2005, d'après un travail auprès des écoliers de Portiragnes, que l'histoire du taureau va naître. Suivant les recommandations des enfants, trois amis vont donner vie au « Biou » en 2009.
La féria de Portiragnes se déroule chaque année.
![]() |
Les armoiries de Portiragnes se blasonnent ainsi : |
---|
Portiragnes est jumelée avec
Vieille-Brioude (France).
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