Saint-Symphorien-sur-Saône est une commune française située dans le canton de Brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Saint-Symphorien-sur-Saône | |
L'embouchure du canal du Rhône au Rhin sur la Saône. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Beaune |
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de Saône |
Maire Mandat |
Aline Donatiello 2020-2026 |
Code postal | 21170 |
Code commune | 21575 |
Démographie | |
Population municipale |
344 hab. (2019 ![]() |
Densité | 44 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 06′ 12″ nord, 5° 18′ 17″ est |
Altitude | Min. 180 m Max. 191 m |
Superficie | 7,9 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Brazey-en-Plaine |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | stsymphorien-saone.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Échenon | Les Maillys | ![]() | |
Saint-Usage Losne |
N | Laperrière-sur-Saône Samerey | ||
O Saint-Symphorien-sur-saône E | ||||
S | ||||
Aumur (Jura) | Abergement-la-Ronce (Jura) |
Saint-Symphorien-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55 %), forêts (15,5 %), prairies (14,4 %), eaux continentales[Note 2] (5,5 %), zones humides intérieures (4,4 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Les origines de Saint-Symphorien-sur-Saône demeurent méconnues. Néanmoins, les traces d'une voie romaine et de formes agraires fossiles romaines dans la Bauche[8], ainsi que les restes d'une forge gallo-romaine, de culots de poteries, et de tuileaux, dans le coupis Delaitre[9], attestent de son existence dès cette époque.
Le village doit son nom à saint-Symphorien, noble d'Autun, décapité au IIe siècle par les Romains pour avoir refusé de se prosterner devant la statue de la déesse Cybèle[10].
En 1046, l'église du village, placée sous le vocable de saint Symphorien, est donnée par l’archevêque de Besançon, Hugues Ier, au prieuré de Losne qui l'intègre dans son nullius dioecesis.
Les droits des religieux sont confirmés en 1264 par le pape Urbain IV[11].
En 1267, le duc de Bourgogne Hugues IV, échange avec le seigneur de Pagny, Hugues d’Antigny, plusieurs petites seigneuries contre Laperrière, Samerey, Saint-Seine-en-Bâche, ainsi que des terres à Échenon et à Foucherans, pour créer une châtellenie tampon entre le duché et le comté de Bourgogne.
Saint-Symphorien y est intégré en 1272, avec une partie des Maillys et de Franxault.
L'ensemble sera érigé en marquisat au XVIe siècle.
C'est donc Laperrière qui administre le village jusqu'à la Révolution[12].
En 1784, le prince de Condé, venant de Digoin, pose la première pierre du canal du Rhône au Rhin. Les travaux durent jusqu'en 1803 : outre le canal, deux ponts, une écluse, et des moulins à eau sont construits sur le territoire de Saint-Symphorien.
En 1789, Saint-Symphorien-Sur-Saône devient une commune. Jusqu’en 1792, le traitement des affaires courantes est effectué par délibération des habitants, comme il en était de coutume avant la Révolution.
Les biens de la fabrique paroissiale, de l'église et d'un prêtre émigré sont nationalisés.
En 1792, le maire se substitue aux délibérations villageoises, un arbre de la liberté est planté, le village est renommé Bellevue-sur-Saône[13] et demande vainement son rattachement à Losne.
En 1793, l'élan de liberté hisse un manouvrier, Jean Lorimey, à la tête de la commune, en même temps que se meurt l'arbre de la liberté planté l'année précédente.
Durant le Premier Empire, la commune reprend son nom initial, et est rattachée au canton de Saint-Jean-de-Losne et à l'arrondissement de Beaune.
En 1832, une société de chargement et déchargement des péniches du canal est créée, avant d'être dissoute sous le Second Empire.
En 1844, la commune met en place un atelier de bienfaisance pour les indigents du village.
En 1848, les électeurs votent majoritairement pour Louis Napoléon Bonaparte, mais l'abstention avoisine les 40 %.
La même année, le curé, jugé fanatique par certains habitants, fait déporter et licencier les instituteurs Chouave et Lucotte, qu’il dénonce comme socialistes.
En 1851, le coup de force de Louis-Napoléon Bonaparte est majoritairement approuvé, en dépit d'une forte abstention.
En 1856, le curé est à son tour accusé, pour attentat à la pudeur contre des jeunes filles.
En 1857, et 1869, les candidats bonapartistes à la députation remportent les voix du village. Toutefois, le candidat opposant Magnin, propriétaire de bois dans la commune, gagne la majorité en 1861.
En 1863, après un vif débat, la maison Bretin est achetée par la commune pour y installer la nouvelle école.
En 1870, à la suite de la défaite des troupes françaises à Sedan, le village contribue à hauteur de 11 907 francs, à la réparation de guerre exigée par l'occupant prussien[14].
Lors des élections législatives de 1871, Saint-Symphorien-Sur-Saône est le seul village à la ronde, à voter pour le candidat de droite.
En 1882, la commune crée une petite bibliothèque populaire.
En 1903, les funérailles de Mme Chaube, veuve de l'instituteur déporté en 1852, sont prises en charge par l'association Libre Pensée, et créent la polémique dans le canton.
En 1912, les champs ravagés par les rongeurs sont dératisés.
En 1913, l'électrification du village est entamée.
En 1919, la commune compte 14 enfants morts pour la Patrie.
Entre 1935 et 1939, un garderie accueille les jeunes enfants du village.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands investissent la mairie, et des sabotages sont effectués sur l'écluse du canal et sur la route de Saint-Jean-de-Losne[14].
En 1945, le village est libéré par les troupes débarquées en Provence.
À partir de la fin des années 1950 et du début des années 1960, l'eau courante fait son entrée dans les maisons de la commune[14]..
En 2004, la commune adhère à la communauté de communes Rives de Saône.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | 1802 | Jacques Thielley | ||
1802 | 1813 | Jean-Baptiste Lapostolle | ||
1813 | 1816 | Jacques Michéa | ||
1816 | 1821 | Claude Morel | ||
1821 | 1829 | Jacques Michéa | ||
1829 | 1840 | Jean-Baptiste Lespagnol | ||
1840 | 1845 | Pierre Morel | ||
1845 | 1848 | Jacques Lapostolle | ||
1848 | 1850 | Jean-Baptiste Lapostolle | ||
1850 | 1852 | Pierre Vachet | ||
1852 | 1856 | Jacques Michéa | ||
1856 | 1865 | Jean-Baptiste Lapostolle | ||
1865 | 1870 | Jacques Morel | ||
1871 | 1876 | Pierre Vachet | ||
1876 | 1876 | François Vachet | ||
1876 | 1888 | François Morlot | ||
1888 | 1893 | François Vachet | ||
1893 | 1904 | François Morlot | ||
1904 | 1908 | Jules Vachet | ||
1908 | 1914 | Jean-Baptiste Lapostolle (homonyme) | ||
1914 | 1929 | Henri Vauchey | ||
1929 | 1935 | Achille Chenevoy | ||
1935 | 1937 | François Barbey | ||
1937 | 1944 | Fernand Vachet | ||
1944 | 1965 | Georges Charlemagne | ||
1965 | Pierre Lapostolle | |||
mars 2008 | 22/08/2016 | Marie-Josèphe Lottier | Retraitée | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Depuis le 1/09/2016 : nouveau maire : Aline DONATIELLO
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 344 habitants[Note 3], en diminution de 8,02 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 422 | 247 | 333 | 426 | 481 | 533 | 515 | 562 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
482 | 439 | 398 | 374 | 352 | 356 | 329 | 338 | 314 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
343 | 352 | 251 | 253 | 251 | 235 | 264 | 243 | 246 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
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231 | 220 | 252 | 302 | 306 | 340 | 361 | 351 | 344 |
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