Samerey est une commune française située dans le canton de Brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Samerey | |
![]() Samerey, depuis la rue du Pâtis. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Beaune |
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de Saône |
Maire Mandat |
Anthony Goulut 2020-2026 |
Code postal | 21170 |
Code commune | 21581 |
Démographie | |
Population municipale |
145 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 05′ 27″ nord, 5° 21′ 41″ est |
Altitude | Min. 184 m Max. 204 m |
Superficie | 7,02 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brazey-en-Plaine |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-samerey.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Laperrière-sur-Saône | Saint-Seine-en-Bâche | ![]() | |
N | Champvans (Jura) | |||
O Samerey E | ||||
S | ||||
Saint-Symphorien-sur-Saône | Abergement-la-Ronce (Jura) | Damparis (Jura) |
Samerey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,7 %), prairies (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Les origines du village demeurent méconnues. Cependant, les tuiles, les poteries et les substructions en briques romaines, retrouvées par les archéologues, dans les années 1870[8], le tronçon de voie romaine dans les bois de la Bauche, et les formes agraires fossiles dans le bois du Défens[9], atteste de son existence à cette époque.
Quant au nom de la commune, il dériverait de "Samarius", un gallo-romain à qui aurait appartenu les terres du village[10].
En 1267, le duc de Bourgogne Hugues IV, échange avec le seigneur de Pagny, Hugues d’Antigny, plusieurs petites seigneuries contre Laperrière-sur-Saône, Samerey, Saint-Seine-en-Bâche, ainsi que des terres à Echenon et à Foucherans, pour créer une châtellenie tampon de Laperrière entre le duché et le comté de Bourgogne, qui est élargie en 1272 à Saint-Symphorien-sur-Saône, Les Maillys et Franxault, avant d'être érigée en marquisat au début du XVIe siècle[11].
C'est donc Laperrière qui administre Samerey jusqu'à ce que le fils du marquis, Antoine Bénigne Lamy, hérite du village dans les années 1730-1740, qu'il possède jusqu'à la Révolution. Il semble d'ailleurs que ce dernier soit à l'origine du rebaptême de l'Hôtel de Samerey, que la famille Lamy possède, depuis 1700, à Dijon.
De la même manière, Samerey ne devient une paroisse indépendante de celle de Laperrière qu'en 1793[10].
En 1789, Samerey devient une commune indépendante. Un conseil municipal, présidé par Pierre Chenevoy, est élu, et une garde nationale, commandée par Jean Thieley, est créée.
En 1800, Samerey est administrativement attaché au canton de Saint-Jean-de-Losne et à l'arrondissement de Beaune.
En 1836, l'école s'installe au cœur du village, dans une maison achetée au chef de la garde.
En 1849, un lavoir est construit sur le canal.
En 1850, les travaux de construction de l'église sont entamés.
En 1851, le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte est approuvé par 58 des 60 votants du village, et l'année suivante, le bonapartiste Ouvrard, candidat à la députation, recueille 55 des 58 votes de Samerey.
En 1862, la municipalité instaure la gratuité de l'école primaire.
En 1869, le bonapartiste Marey-Monge, candidat à la députation, recueille 44 des 64 votes du village.
En 1870, après la défaite des troupes françaises à Sedan, les Prussiens demandent une réparation de guerre de 5 milliards de francs, à laquelle Samerey contribue, à hauteur de 8158 francs[10].
La République proclamée, c'est le candidat républicain, Joigneaux, qui fait presque l'unanimité auprès des électeurs de Samerey, lors des élections législatives de 1871, 76 et 77.
En 1893, la construction du nouveau cimetière, à l'extérieur du village (lieu-dit En Mauchamps), est lancée.
En 1907, l'identité du coupable de l'incendie volontaire d'une maison Chenevoy, divise les habitants qui en viennent aux mains.
En 1908, 2 postes téléphoniques et leurs câbles sont installés. Leur nombre reste identique jusqu'en 1974.
En 1914, le radical Camuset, candidat à la députation, fait la quasi-unanimité.
En 1919, le monument aux morts est érigé à la mémoire des 10 enfants du village morts pour la Patrie.
En 1931, l'électricité fait son entrée dans les maisons du village[10].
Entre 1940 et 1944, les Allemands investissent la mairie.
En 1962, l'eau courante fait son entrée dans les maisons, et l'année suivante, des bâches de rétention d'eau sont installées à proximité du canal[10].
En 2004, la commune adhère à la Communauté de communes Rives de Saône.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | 1815 | M. Jean-Baptiste Thieley | ||
1815 | 1818 | M. Jean-Baptiste Bonnet | ||
1818 | 1821 | M. Jean-Baptiste Thieley | ||
1821 | 1844 | M. Jean Chenevoy | ||
1844 | 1845 | M. Jean Chenevoy (homonyme) | ||
1845 | 1848 | M. Pierre Chenevoy (Royer) | ||
1848 | 1853 | M. Pierre Chenevoy (Moniot) | ||
1853 | 1856 | M. Jacques Gence | ||
1858 | 1858 | M. Jean Chenevoy (Gavignet) | ||
1858 | 1860 | M. François Chenevoy | ||
1861 | 1865 | M. Claude Chenevoy | ||
1865 | 1870 | M. Pierre Chenevoy (Moniot) | ||
1871 | 1871 | M. Alexandre Ferdinand Chenevoy | ||
1871 | 1879 | M. Jean-Baptiste Guillemin | ||
1879 | 1880 | M. Pierre Gavet | ||
1880 | 1907 | M. Victor Gaumiot | ||
1907 | 1919 | M. Jean-Joseph Chenevoy | ||
1919 | 1922 | M. Emilien Chenevoy | ||
1922 | 1928 | M. Louis Fleuret | ||
1928 | 1944 | M. Lucien Gaumiot | ||
1944 | 1956 | M. Emilien Chenevoy | ||
1956 | 1959 | M. Louis Moulin | ||
1959 | 1965 | M. Raymond Lornet | ||
1965 | 1995 | M. Raymond Gaumiot | ||
1995 | 2001 | M. Gabriel Moulin | ||
2001 | 2008 | M. Philippe Kesseller | ||
2008 | 2014 | M. Marc Chenevoy | ||
2014 | En cours | M. Anthony Goulut | Ouvrier |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 145 habitants[Note 4], en augmentation de 1,4 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
228 | 226 | 207 | 237 | 238 | 260 | 266 | 273 | 232 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
251 | 255 | 236 | 243 | 228 | 234 | 207 | 200 | 199 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
197 | 188 | 137 | 137 | 154 | 136 | 129 | 137 | 134 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
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136 | 140 | 138 | 156 | 141 | 133 | 132 | 131 | 151 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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145 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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