Saint-Pierre-la-Roche est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre et La Roche.
Saint-Pierre-la-Roche | |
Les Molières, quartier de Saint-Pierre-la-Roche. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Privas |
Intercommunalité | Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron |
Maire Mandat |
Stéphanie Labeille 2020-2026 |
Code postal | 07400 |
Code commune | 07283 |
Démographie | |
Population municipale |
63 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 39′ 02″ nord, 4° 37′ 27″ est |
Altitude | Min. 280 m Max. 711 m |
Superficie | 9,92 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Pouzin |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Pierre-la-Roche est une petite commune à vocation essentiellement rurale située entre l'agglomération de Privas et la vallée du Rhône.
![]() |
Rochessauve | Saint-Bauzile | ![]() | |
Berzème | N | |||
O Saint-Pierre-la-Roche E | ||||
S | ||||
Sceautres | Saint-Martin-sur-Lavezon |
La commune est positionnée sur le rebord oriental du plateau du Coiron, une vaste table volcanique de basalte qui appartient au domaine de la moyenne montagne ardéchoise.
Le climat de la commune est de type méditerranéen.
Entériou, Aubespy, Baratier, Beaupré, Beauthéac, Baravelle, les Boussous, Chambezon (Chambeyson), Cruon, les Faysses, le Gampon, Gauthier, la Grangette, Mercoyrol, les Molières, Plantier, la Roche, Similié, Vernet[1].
Saint-Pierre-la-Roche est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,1 %), prairies (29,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Saint-Pierre-la-Roche – qui doit sa dénomination au pic volcanique dominant son hameau principal – s'intitulait également Sancti Petri de Rupe en 1275 puis Saint-Pierre de Barrès ou Barry au XVIIIème siècle. Elle correspondait à la baronnie de Barrès ou Barry, également dénommée la baronnie de Saint-Pierre de Barry. Néanmoins, lors de l'établissement des "estimes" de 1464, c'est sous l'intitulé de Saint-Pierre-la-Roche qu'elle fut désignée par les agents que Charles des Astards, bailli du Vivarais, dépécha dans chacune des paroisses afin d'actualiser l'assiette de l'aide, l'impôt royal ordinaire, plus communément appelé la taille[9].
À la fin du Moyen Âge, la baronnie de Saint-Pierre de Barrès relevait des comtes de Valentinois, représentés par un capitaine-châtelain officiant également au Pouzin. Au début du XVIIe siècle, cette charge était détenue par Mathieu de Chambaud, seigneur de Charrier[10]. Deux consuls administraient la communauté[11].
En conséquence du testament, le 12 juin 1419, de Louis II de Poitiers, comte de Valentinois, en faveur du Dauphin Charles, fils du roi de France Charles VI, Saint-Pierre de Barry releva désormais du domaine royal[12].
En 1490, la baronnie de Saint-Pierre de Barry appartenait à Jacques de Rochemure dont Jean de La Griolle, son procureur, passa hommage au roi Charles VIII, Dauphin de Viennois, le 14 mars de cette année (acte reçu par Louis Arnaud, notaire à Aubenas). Au début du XVIe siècle, la terre de Saint-Pierre-la-Roche ou de Barry était échue à Jean de Taulignan son gendre, époux de Louise de Rochemure, laquelle testa le 8 janvier 1517[13].
En 1587, Saint-Pierre-la-Roche fut assiégée par les protestants. Le 28 janvier 1697, « la terre et seigneurie de Saint-Pierre-la-Roche, autrement dite Barry en Vivarais » fut vendue au sieur Mathy Meissonnier, cession qui, pour des raisons non détaillées, fut presque immédiatement annulée. Le 14 mars suivant, Barry fut adjugée à François Jeune, seigneur de Chambezon, au « prix de 3 100 livres de principal et 310 livres pour les deux sols pour livre »[14].
En 1743, Alexandre-Henry Tavernol de Saint-Clair, « conseiller du roi, subdélégué de l'intendant de Languedoc en Vivarais », habitant de Villeneuve-de-Berg, s'intitulait « seigneur de Sceautres, Chambezon et de la baronnie de Barry »[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | novembre 1795 | Jean-Louis Vabre[16] | propriétaire à La Faysse | |
an VIII | an IX | Louis Chambouleyron[16] | maire provisoire | |
1823 | 1827 | Jacques Croze[17] | propriétaire à Chambeyson | |
1827 | août 1844 | Jacques Croze fils[18] | propriétaire à Chambeyson | |
août 1844 | juin 1852 | Augustin Guilhon[19] | propriétaire à Laubespie | |
juillet 1852 | octobre 1852 | Claude Étienne Riou[20] | propriétaire agriculteur | |
octobre 1852 | octobre 1868 | Jacques Croze fils[21] | propriétaire à Chambeyson | |
avril 1871 | août 1871 | François Verger[22] | propriétaire | |
septembre 1871 | août 1880 | Rémy Guilhon[23] | propriétaire agriculteur | |
janvier 1881 | juin 1882 | Pierre Guilhon[24] | propriétaire agriculteur | |
mai 1884 | août 1900 | Étienne Riou[25] | propriétaire agriculteur | |
1991 | juin 2020 | Marc Dusserre [26] | Agriculteur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 63 habitants[Note 2], en augmentation de 18,87 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
193 | 183 | 256 | 178 | 210 | 229 | 220 | 232 | 227 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
229 | 216 | 217 | 221 | 216 | 238 | 240 | 222 | 178 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
187 | 176 | 147 | 152 | 122 | 128 | 129 | 101 | 98 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
104 | 76 | 60 | 51 | 54 | 46 | 51 | 52 | 53 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
60 | 63 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
3 maisons fortes dont 2 en restauration, un lavoir municipal rénové.
Une église Saint-Pierre de Saint-Pierre-la-Roche romane rénovée.
Monsieur Jacques Croze (maire apprécié). Un monument à sa mémoire est au cimetière.
Monsieur Julien Charbonnier, inventeur de l'extracteur à châtaignes.
Sur les autres projets Wikimedia :