Saint-Pierre-Eynac est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le nom en occitan du village est Sant Pèire en hommage à l'apôtre Pierre[1]. Eynac ou Aenac viendrait du nom Aenus, Romain, qui aurait donné son nom à un domaine situé au lieu-dit Eynac, à quelques kilomètres du bourg du village. Eynac a été autrefois une commune à part entière lors de la création de celle-ci pour finalement être rattaché à la commune de Montplot entre 1790 et 1794 devenu ensuite Saint-Pierre-Eynac[2]. Le lieu comportait jusqu'à la Révolution une tour féodale[3], dont il ne reste plus de traces aujourd’hui.
La commune de Saint-Pierre-Eynac se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 16 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[4], préfecture du département, et à 3 km de Saint-Julien-Chapteuil[5], bureau centralisateur du canton d'Emblavez-et-Meygal dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Saint-Julien-Chapteuil (2,5 km), Saint-Hostien (3,0 km), Saint-Étienne-Lardeyrol (3,8 km), Blavozy (4,5 km), Saint-Germain-Laprade (5,2 km), Lantriac (5,6 km), Queyrières (5,8 km), Le Pertuis (5,9 km).
Saint-Etienne-Lardeyrol | Saint-Hostien | Queyrières |
Blavozy | ![]() |
|
Saint-Germain-Laprade | Lantriac | Saint-Julien-Chapteuil |
Saint-Pierre-Eynac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[7],[I 2],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), prairies (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %), zones urbanisées (0,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Château de Lardeyrol, La Bruge, La Conche, Lachamp, La Croix Notre Dame, La Fontaine, La Garde, La Méduse, La Mouleyre, La Paravent, La Peyreyre, La Peyreyre Nord, La Peyreyre Sud, La Portale, La Pouade, La Sagne, La Vigne, La Vizade, Le Bourg, Le Collet, Le Collet Est, Le Collet Ouest, Le Coudert, Le Crouzet, Le Garay, Eynac, Le Moulin d'Eynac, Le Rivet, Monnac, Les Bastides, Les Chaumes, Les Sauces, Marnhac Noustoulet, Rabuzac, Sumène (du nom de la rivière éponyme), Vio de Chapteuil.
Les lieux-dits Noustoulet (à proximité d'une voie romaine) et Marnhac sont partagées avec la commune de Saint-Germain-Laprade. Le lieu-dit Sumène est partagé avec le chef-lieu du canton Saint-Julien-Chapteuil.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 621, alors qu'il était de 577 en 2013 et de 524 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 77,9 % étaient des résidences principales, 15,1 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,2 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Pierre-Eynac en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,1 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,4 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Saint-Pierre-Eynac[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 77,9 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 15,1 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,9 | 12,4 | 8,2 |
Des fouilles effectuées en 1966 dans la Grotte de Peylenc attestent une occupation du site au magdalénien final[10]. Cependant, il semble que la caverne ne fut qu'un refuge hivernal pour des groupes humains en déplacement au cours de la belle saison[11].
Il n'existe pas de preuves d'installations permanentes Vellauni ou gallo-romaine importantes sur le territoire de l'actuelle commune. Cependant, le suffixe des noms de lieux en "-ac" peuvent être une déformation du "-us" romain. Eynac (du nom de famille romain Aenus[12]), Marnhac, Monnac... peuvent être une évolution du nom de leurs propriétaires antiques[réf. nécessaire].
Il existe les vestiges d'une voie romaine au lieu-dit Noustoulet, qui devait aller jusqu'à Annonay.
Des pièces datant de la fin du Ve siècle furent découvertes au château de Lardeyrol en 1884. Elles sont à l'effigie de l'empereur byzantin Anastase Ier. Cette monnaie appelée "Triens" fut réutilisée en grand nombre par les Wisigoths, et ne paraît pas inhabituelle dans la région, qui fut sous influence wisigothique après la chute de l'Empire romain d'Occident[3].
Les importantes réformes administratives entreprises sous le règne de Charlemagne fondent la Viguerie de Chapteuil (« Vicaria Capitolio » ou « Vicaria Castro Capitoliensis »), englobant le lieu-dit Le Ponteil, situé aujourd'hui sur la commune.
En cette époque carolingienne, six "villas" sont implantées sur le territoire de l'actuelle municipalité, et semblent être à l'origine des hameaux de Marnhac, Eynac, Monac, Marcilhac. Vers 850 existent trois paroisses : Eynac, Lardeyrol, Bonneville.
Un prieuré est fondé le dans l'église Saint-Pierre d'Eynac, et desservi par des religieux de La Chaise-Dieu à la demande de Dragumet de Chapteuil, seigneur d'Eynac[13].
La seigneurie de Lardeyrol passe tour à tour sous le contrôle de différents seigneurs du Velay, parmi lesquels les Chapteuil et les Polignac; il en est de même de la seigneurie d’Eynac et de Bonneville, qui toutes s'articulent à cette époque autour de différents châteaux d'importances variables : le château de Lardeyrol, dont il ne subsiste qu'une tour en partie effondrée, est construit vers 1021 / 1028 et contrôle le col du Pertuis, passage important vers le Forez et le Lyonnais. Le château d'Eynac est placé sur un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Le château de Bonneville, remanié maintes fois mais plus particulièrement à la Renaissance, est le seul qui demeure aujourd'hui relativement bien conservé.
À partir de 1443, Saint-Pierre (Sent Peire en occitan) dépend comme tout le Velay du Parlement de Toulouse. Le bourg se situe à l'extrême Nord du Languedoc.
Comme toutes celles du royaume de France, la viguerie de Chapteuil est supprimée à la Révolution. Saint-Pierre est renommé Montplo[14], du nom d'une forêt située à proximité du bourg, suivant ainsi le procédé de déchristianisation forcé des villages et villes de France ayant un nom à consonance religieuse. En 1793 le bourg retrouve son ancien nom, et en 1801 Eynac lui est ajouté après la fusion avec cette autre commune[2].
Les autorités révolutionnaires décident entre autres la déportation systématique des prêtres réfractaires. Saint-Pierre-Eynac n'est pas une commune épargnée par la Terreur : Jacques Barriol, prêtre sociétaire âgé de 39 ans, et son frère Jean, lui aussi prêtre sociétaire âgé de 31 ans, ainsi que l’ancien vicaire général de Nantes, Claude-Magdeleine de Chapteuil de Bonneville, âgé de 38 ans, sont tués par leurs gardes dans des circonstances troubles sur le trajet qui devaient les conduire au Puy, précisément au lieu-dit La Vigne. Une stèle commémore la mort de ces ecclésiastiques qui devaient être déportés en Guyane.
Cinquante-quatre enfants de la municipalité sont tombés au champ d'honneur lors de la Première Guerre mondiale.
La commune de Saint-Pierre-Eynac est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Emblavez-et-Meygal pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1792 | Jacques, Antoine Boulindreau | ||
1792 | 1794 | Vital Charbonel | ||
1794 | 1796 | Jean,Antoine Faure | ||
1796 | 1797 | Jean-Jacques Simon | ||
1797 | 1800 | Louis Chapuis | ||
1800 | 1801 | Jean-Antoine Faure | ||
1801 | 1813 | Jean-Pierre Jamon | ||
1813 | 1815 | Jean Mathieu | ||
1815 | 1816 | Augustin Gouy | ||
1816 | 1840 | Louis, Joseph Croze | ||
1840 | 1863 | Aimable, Hyppolite Croze | ||
1863 | 1884 | Jean-Pierre Badiou | ||
1884 | 1888 | Louis,Henri Gouy | ||
1888 | 1892 | Jean, Etienne Nicolas | ||
1908 | 1919 | Jean-Pierre Chapon | ||
1919 | 1927 | Joseph Chapuis | ||
1927 | 1929 | Jules Simon | ||
1929 | 1942 | Pierre Lhoste | ||
1942 | 1944 | Mallet Albert | ||
1944 | 1953 ? | Pierre Lhoste | ||
1953 ? | 1956 | Louis Morel | ||
1956 | 1963 | Julien Michel | ||
1963 | 1977 | Pierre Chouvet | ||
mars 1977 | mars 2001 | Jean-Paul Chalendard | SE | |
mars 2001 | En cours | Raymond Abrial[17] | Divers gauche | Conseiller général du canton de Saint-Julien-Chapteuil (2011-2015),
Puis conseiller départemental du canton d'Emblavez-et-Meygal depuis 2015 |
Il semblerait que certaines dates soient erronées, un « ? » signale un doute sur l'exactitude de la date.
Les habitants de la commune n'ont pas officiellement de termes pour être désigné. En se basant sur les communes ayant pour nom "Saint-Pierre". Le gentilé utilisé est Pétro en suffixe ou en préfixe. Pour Eynac le terme "Eynadois" semble le plus probable. Le gentilé pour Saint-Pierre-Eynac pouvant donc être légitimement Pétroeynadois ou Pétroeynadoise au féminin.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2019, la commune comptait 1 187 habitants[Note 5], en augmentation de 9,6 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 444 | 1 076 | 1 444 | 1 600 | 1 655 | 1 682 | 1 636 | 1 754 | 1 416 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 363 | 1 426 | 1 609 | 1 601 | 1 588 | 1 643 | 1 650 | 1 655 | 1 699 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 675 | 1 630 | 1 571 | 1 328 | 1 322 | 1 104 | 1 023 | 904 | 734 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
667 | 636 | 618 | 664 | 775 | 847 | 968 | 1 003 | 1 083 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 168 | 1 187 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 616 hommes pour 552 femmes, soit un taux de 52,74 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,5 |
5,0 | 75-89 ans | 5,4 |
14,4 | 60-74 ans | 15,6 |
22,4 | 45-59 ans | 19,7 |
20,3 | 30-44 ans | 24,8 |
14,9 | 15-29 ans | 14,5 |
22,7 | 0-14 ans | 19,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
La commune connaît depuis quelques années la présence d'un festival qui se déroule en bordure de la rivière la Sumène amenant plusieurs milliers de personnes lors de son déroulement en 2011. Le festival Godivouac propose un marché de produits du terroir ainsi que des concerts durant deux soirées en mai.
La Course des Côtes de Sumène est une course de voitures qui se déroule sur la Commune chaque année. Le et le a eu lieu la 12e Édition.
La Traversée des Sucs est une rando de VTT qui a été organisée pour la première fois en 1990 qui a lieu chaque année le troisième dimanche de septembre.
La commune bénéficie au nord-ouest du passage de la N88 (Lyon-Toulouse via Saint-Étienne) doublé en 2X2 voies jusqu'au lieu-dit Lachamp lorsqu'elle vient du Puy-en-Velay. Cela permet à la majeure partie de la population de travailler en dehors de la Commune. Saint-Pierre-Eynac peut ainsi se targuer d'être une commune offrant un cadre rural mais à proximité de la Communauté d'Agglomération du Puy-en-Velay et ses 60 000 habitants. L’aménagement de cet axe routier en voie rapide met le bourg du village à moins d'une vingtaine de minutes du Puy-en-Velay et à moins d'une heure de Saint-Étienne. La commune se situe à 10 minutes de la ZI Laprade, sur les communes de Saint-Germain-Laprade et Blavozy, pourvoyeuse importante d'emplois.
À Lachamp à proximité de la N88, se concentre une part non négligeable de l'activité de la commune, sur une zone artisanale mise en place par la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal dont Saint-Pierre-Eynac dépend. Cette zone est un axe majeur du développement de la commune et à proximité se multiplient les constructions immobilières attirées par la desserte offerte via la voie rapide.
En 2018, la commune compte 485 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 189 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 790 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 3,6 % | 6,2 % | 6,4 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 755 personnes, parmi lesquelles on compte 82,3 % d'actifs (75,9 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 17,7 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 205 emplois en 2018, contre 128 en 2013 et 118 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 574, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,5 %[I 19].
Sur ces 574 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 74 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 93,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
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