Queyrières est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Commune de moyenne montagne située au milieu du pays des Sucs et au pied du versant occidental du massif du Meygal, Queyrières héberge le mont Ranc (alt. 1256 m, dont elle partage les pentes et le sommet avec la commune limitrophe du Pertuis), la Mézère (alt. 1204 m), le mont Chabrier (1231 m), la roche Girard (1233 m), le Montivernoux (1371 m, second sommet de 1364 m), et le Testavoyre, dont le flanc nord-ouest appartient à la commune et qui en constitue, avec ses 1436 m d’altitude, le point culminant, et aussi celui du Meygal.
La rivière Sumène prend sa source aux Chalayes, un peu au nord-est de Monedeyres, au pied du mont Chabrier.
La commune de Queyrières se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 21 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 8 km de Saint-Julien-Chapteuil[2], bureau centralisateur du canton d'Emblavez-et-Meygal dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Saint-Hostien (4,0 km), Le Pertuis (4,1 km), Saint-Julien-Chapteuil (5,1 km), Bessamorel (5,4 km), Saint-Pierre-Eynac (5,8 km), Araules (6,2 km), Montusclat (6,9 km), Saint-Étienne-Lardeyrol (7,6 km).
Le Pertuis | Yssingeaux | |
![]() |
Araules | |
Saint-Julien-Chapteuil | Champclause |
Queyrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,8 %), prairies (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 272, alors qu'il était de 265 en 2013 et de 259 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 50,4 % étaient des résidences principales, 38,2 % des résidences secondaires et 11,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,2 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Queyrières en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,2 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Queyrières[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 50,4 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 38,2 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,4 | 12,4 | 8,2 |
La singulière butte basaltique, autour de laquelle sont disposées les maisons du bourg de Queyrières, était surmonté dès le XIe siècle par un château, dont il ne subsiste aucun vestige.
Dans le haut Moyen Âge, des ateliers monétaires auraient été établis à Monedeyres, situé alors dans le mandement de Chapteuil, première capitale (capitole) du Velay.
En 1841, Monedeyres fut détaché de la commune de Saint-Julien-Chapteuil et incorporé à celle de Queyrières.
Lors de la Seconde guerre mondiale le Maquis Wodli, regroupant des FTPF auraient caché une partie des évadés de la prison du Puy de la nuit du 1er au 2 octobre 1943.
La commune de Queyrières est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Emblavez-et-Meygal pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1947
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1947 | 1953 | Jean Julien | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1953 | 1956 | Firmin Chapuis | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1956 | 1983 | Pierre Play | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | décembre 2006 | Daniel Decot | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2007 | 2014 | Raymonde Meynard | Enseignante | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2014 | 2020 | Philippe Piron[9] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2020 | En cours | Jean-Pierre Sabatier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune englobe, outre le bourg-centre qui lui a donné son nom, les villages et hameaux suivants : Monedeyres (de loin la localité la plus importante en nombre de foyers), le Fournial, la Chaud, Raucoule, les Combes, le Coudert, les Hautes, Raffy, la Varenne, le Bouchit, les Drayes, etc.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 333 habitants[Note 5], en augmentation de 7,07 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
442 | 442 | 576 | 625 | 697 | 699 | 800 | 1 229 | 1 109 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 097 | 1 147 | 1 290 | 1 212 | 1 152 | 1 102 | 1 215 | 1 078 | 1 134 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 083 | 1 025 | 934 | 793 | 748 | 780 | 686 | 586 | 463 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
404 | 331 | 261 | 212 | 232 | 285 | 311 | 312 | 310 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
307 | 333 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 162 hommes pour 157 femmes, soit un taux de 50,78 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,8 |
9,7 | 75-89 ans | 7,0 |
18,2 | 60-74 ans | 17,5 |
21,0 | 45-59 ans | 22,2 |
17,6 | 30-44 ans | 17,0 |
10,8 | 15-29 ans | 15,2 |
22,7 | 0-14 ans | 19,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 154 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 354 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 480 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 4,5 % | 9,7 % | 6,3 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 190 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 41 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 44 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 136, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,8 %[I 19].
Sur ces 136 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 83,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 8,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Église de Queyrières
La chapelle castrale de Queyrières fut remplacée en 1414 par une nouvelle chapelle, placée sous le vocable de saint Dompnin, et construite au pied du château, à peu près à l’emplacement du chevet de l’église actuelle. Dotée de fonts baptismaux, elle évitait aux habitants une partie de leurs déplacements vers l’église paroissiale de Saint-Hostien, distante du village d’environ cinq kilomètres. Après avoir été érigée en paroisse autonome en 1820, Queyrières fit alors construire une église à part entière, dédiée cette fois à Saint-Jean-Baptiste. l’église, se dégradant ensuite progressivement, dut subir en 1887 une importante réfection, qui lui donna son aspect actuel.
« Église » de Monedeyres
Le village de Monedeyres dépendait à l’origine, tant du point de vue administratif qu’ecclésiastique, de Saint-Julien-Chapteuil, mais les habitants, se plaignant de l’éloignement, obtinrent de dépendre d’abord de la paroisse, puis de la commune de Queyrières, respectivement en 1824 et en 1841. Jugeant Queyrières encore trop distante, les habitants, en dépit des réticences de l’évêché à élever le village en paroisse autonome, prirent eux-mêmes l’initiative en 1887 de faire construire une église. Celle-ci, achevée en 1914, ne fut cependant jamais consacrée et ne vit jamais un prêtre y célébrer la moindre messe ; elle fait actuellement office de salle des fêtes.
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