Saint-Étienne-Lardeyrol est une commune française située en Velay, dans le département de la Haute-Loire en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Étienne-Lardeyrol | |
![]() Église Saint-Étienne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Le Puy-en-Velay |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay |
Maire Mandat |
Marc Giraud 2020-2026 |
Code postal | 43260 |
Code commune | 43181 |
Démographie | |
Population municipale |
758 hab. (2019 ![]() |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 04′ 20″ nord, 4° 00′ 07″ est |
Altitude | Min. 669 m Max. 1 033 m |
Superficie | 11,8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Puy-en-Velay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Emblavez-et-Meygal |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | /saintetiennelardeyrol43.fr |
modifier ![]() |
La commune de Saint-Étienne-Lardeyrol se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 13 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 9 km de Saint-Julien-Chapteuil[2], bureau centralisateur du canton d'Emblavez-et-Meygal dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Blavozy (2,4 km), Saint-Hostien (3,7 km), Saint-Pierre-Eynac (3,8 km), Malrevers (4,0 km), Saint-Germain-Laprade (4,5 km), Chaspinhac (4,7 km), Le Pertuis (5,3 km), Saint-Julien-Chapteuil (6,2 km).
Malrevers | Rosières | Le Pertuis |
Chaspinhac | ![]() |
Saint-Hostien |
Blavozy | Saint-Pierre-Eynac |
Saint-Étienne-Lardeyrol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990. La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56 %), forêts (26 %), zones agricoles hétérogènes (18 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 415, alors qu'il était de 390 en 2013 et de 358 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 76,5 % étaient des résidences principales, 11,6 % des résidences secondaires et 11,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,9 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Étienne-Lardeyrol en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,6 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,2 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Saint-Étienne-Lardeyrol[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 76,5 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 11,6 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,9 | 12,4 | 8,2 |
Le nom de la commune lui vient de son nom traditionnel, Sant Esteve en occitan local[7].
Contrairement à ce que pourrait laisser supposer son nom, le château de Lardeyrol se trouve sur le territoire de la municipalité de Saint-Pierre-Eynac.
L'église, nommée "de l'invention de Saint-Étienne", date du XIIe siècle.
En 1789, le bourg se nommait Fraycelier ou Lardeyrol, puis Saint-Étienne-Lardeyrol en 1801 [8].
En 1840 la commune est le cadre du meurtre de Louis-Marie Vilhardin de Marcellange, le châtelain du village, dite l'affaire de Chamblas (ou affaire Besson)[9],[10],[11].
La commune de Saint-Étienne-Lardeyrol est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Emblavez-et-Meygal pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | 2008 | Pierre Mérigeon | ||
mars 2008 | En cours (au 28 août 2014) |
Marc Giraud[14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2019, la commune comptait 758 habitants[Note 5], en augmentation de 3,41 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 035 | 977 | 1 023 | 1 108 | 1 026 | 1 154 | 1 166 | 1 050 | 1 030 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 108 | 1 151 | 1 155 | 1 161 | 1 106 | 1 112 | 1 126 | 1 059 | 1 018 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
990 | 971 | 969 | 817 | 815 | 721 | 708 | 576 | 517 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
502 | 544 | 506 | 510 | 561 | 611 | 648 | 642 | 683 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
745 | 758 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,4 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 391 hommes pour 368 femmes, soit un taux de 51,52 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,5 |
6,7 | 75-89 ans | 6,3 |
21,8 | 60-74 ans | 21,2 |
14,1 | 45-59 ans | 16,0 |
23,3 | 30-44 ans | 23,4 |
11,5 | 15-29 ans | 10,6 |
22,3 | 0-14 ans | 22,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 320 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 794 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 190 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 5,6 % | 4,9 % | 5,8 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 446 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 63 emplois en 2018, contre 57 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 326, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,7 %[I 19].
Sur ces 326 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 93,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
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