Lantriac est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Lantriac | |
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![]() Logo | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Le Puy-en-Velay |
Intercommunalité | Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal |
Maire Mandat |
Pierre Bresselle 2020-2026 |
Code postal | 43260 |
Code commune | 43113 |
Démographie | |
Gentilé | Lantriacois |
Population municipale |
1 923 hab. (2019 ![]() |
Densité | 84 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 00′ 06″ nord, 4° 00′ 16″ est |
Altitude | Min. 678 m Max. 1 084 m |
Superficie | 22,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Puy-en-Velay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Mézenc |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.lantriac.fr/ |
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La commune de Lantriac se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Elle est traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km). Elle est aussi traversée par la ligne Transcévenole.
Elle se situe à 14 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 34 km du Chambon-sur-Lignon[2], bureau centralisateur du canton du Mézenc dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Arsac-en-Velay (4,9 km), Saint-Germain-Laprade (5,0 km), Laussonne (5,1 km), Saint-Pierre-Eynac (5,6 km), Saint-Julien-Chapteuil (5,9 km), Blavozy (6,6 km), Coubon (6,8 km), Le Monastier-sur-Gazeille (6,9 km).
Saint-Germain-Laprade | Saint-Germain-Laprade | Saint-Julien-Chapteuil |
Arsac-en-Velay | ![]() |
Laussonne |
Coubon | Le Monastier-sur-Gazeille | Laussonne |
La commune de Lantriac est composée, outre du bourg-centre, de plusieurs lieux-dits et hameaux plus ou moins proches et peuplés: Armenaud, Blanches, Bordaigue, Coudenne, Couteaux, La Berthe, La Chartreuse, La Collange, La Loubeyre, La Rampe, Le Mont, Le Roure, Les Pandraux, Les Terres, Monet, Narbonnette, Pont de Moulines et Rochaubert.
Plusieurs cours d'eau prennent source ou traversent la commune:
C’est une commune de moyenne montagne (881 m d'altitude en moyenne) sur le territoire du Mézenc ou se dressent plusieurs monts et sucs faisant plus de 1000 mètres.
Lantriac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,1 %), forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), zones urbanisées (4,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 967, alors qu'il était de 919 en 2013 et de 868 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 80,8 % étaient des résidences principales, 7,1 % des résidences secondaires et 12,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,3 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lantriac en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,1 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,1 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Lantriac[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 80,8 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 7,1 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,1 | 12,4 | 8,2 |
Les Pandraux, ancienne possession des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de la commanderie Saint-Jean du Puy qui faisait partie de l'annexe de Pébellit[7]. La plupart voir la totalité des fonds de Pébellit, Noustoulet et Les Pandraux ayant appartenu aux Hospitaliers depuis la fin du XIIe siècle[8].
La commune de Lantriac est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Mézenc pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | 2001 | Jean-Paul Thivel | PS | |
mars 2001 | mars 2008 | Dominique Gounon | DVD | |
mars 2008 | 2014 | Jean Simon | ||
2014 | En cours (au 27 août 2014) |
Pierre Bresselle[11] | DVG | Professeur des écoles |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 1 923 habitants[Note 5], en augmentation de 1,1 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 153 | 1 037 | 1 306 | 1 290 | 1 402 | 1 456 | 1 504 | 1 485 | 1 449 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 476 | 1 563 | 1 542 | 1 637 | 1 668 | 1 743 | 1 677 | 1 614 | 1 564 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 559 | 1 642 | 1 603 | 1 373 | 1 340 | 1 289 | 1 268 | 1 113 | 1 018 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
902 | 892 | 981 | 1 244 | 1 468 | 1 597 | 1 775 | 1 827 | 1 902 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 924 | 1 923 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 948 hommes pour 976 femmes, soit un taux de 50,73 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 2,5 |
7,1 | 75-89 ans | 9,0 |
18,5 | 60-74 ans | 17,8 |
21,6 | 45-59 ans | 20,0 |
19,1 | 30-44 ans | 17,9 |
12,1 | 15-29 ans | 14,3 |
20,9 | 0-14 ans | 18,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 765 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 905 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 280 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 3,9 % | 5 % | 6,1 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 141 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (71,6 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 265 emplois en 2018, contre 279 en 2013 et 294 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 824, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,8 %[I 19].
Sur ces 824 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 136 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 93,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
La Transcévenole est une ligne de chemin de fer qui devait relier Le Puy-en-Velay à Lalevade-d'Ardèche en traversant par la commune de Lantriac, mais qui n'a jamais été abouti. Celle-ci est donc devenu un itinéraire touristique.
La gare de Lantriac qui a longtemps été utilisée pour le stockage de matériaux par la Communauté de communes du Meygal propose un espace de loisirs, avec patinoire synthétique.
Le tunnel du Roure qui était utilisé comme dépôt pour faire mûrir le fromage pendant un long moment à aussi accueilli le tournage de l'émission La Princesse du rail où une voie provisoire fut posée en 1960.
La commune abrite tout ou partie de plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) qui couvrent l'essentiel du territoire communal, seul le bourg n'est pas concerné par une de ces ZNIEFF.
Le village est le théâtre d'un des principaux épisodes du Marquis de Villemer de George Sand[18] ou l'une des principales protagonistes, la belle Caroline de Saint-Geneix, fait halte. Ce roman fait partie d'un triptyque comprenant également Jean de la Roche et La Ville noire. George Sand effectuant un voyage en Auvergne, du au décida d'y situer l'action de ses trois romans. Dans "Le Marquis de Villemer", le Velay est le lieu des racines et de l'authenticité et s'oppose à Paris, aristocratique et artificiel. C'est dans ce cadre que s'installe l'intrigue amoureuse entre le Marquis de Villemer et Caroline de Saint-Geneix au cœur des paysages visités par la romancière. Le Puy-en-Velay et sa cathédrale, Espaly-Saint-Marcel et ses orgues, Polignac et son château sont tour à tour le théâtre de cet amour grandissant pour se finir aux Estables, sur les flancs du mont Mézenc.
La ligne de chemin de fer a été utilisée dans les années 60 près de Lantriac pour le tournage du feuilleton télévisé La Princesse du rail tourné par Henri Spade avec Jacques Santi ("Les Chevaliers du ciel") en vedette et diffusé sur la première chaîne de l'ORTF en 1967 et 1972. Des rails avaient été spécialement posés dès 1960 en vue du tournage de ce feuilleton[19] À noter également que la machine à vapeur utilisée sur la courte ligne construite pour cette évocation télévisée est la locomotive Crampton n° 80 conservée à la Cité du train (musée du chemin de fer) de Mulhouse.