Saint-Molf est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle fait partie du pays de Guérande, un des pays traditionnels de Bretagne.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Loire-Atlantique.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Molf | |
![]() |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Saint-Nazaire |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique |
Maire Mandat |
Hubert Delorme 2020-2026 |
Code postal | 44350 |
Code commune | 44183 |
Démographie | |
Gentilé | Mendulphins, Mendulphines |
Population municipale |
2 716 hab. (2019 ![]() |
Densité | 119 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 23′ 31″ nord, 2° 25′ 26″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 30 m |
Superficie | 22,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Nazaire (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guérande |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Cette petite commune rurale est située entre la côte Atlantique et le parc naturel de Brière.
Elle possède de nombreux marais salants, moins connus que ceux de Guérande.
La superficie de la commune est de 22,82 km2 (2 282 ha).
Saint-Molf est située dans la presqu'île guérandaise, à 8 km au nord de Guérande, 9 km au nord-est de La Turballe et 20 km au sud de La Roche-Bernard.
Les communes limitrophes sont Assérac, Herbignac, Guérande, La Turballe et Mesquer.
Assérac | Herbignac | |
Mesquer | ![]() |
Saint-Lyphard |
La Turballe | Guérande | Guérande |
Sur les 2 282 hectares de la commune, on trouve :
Cette répartition entre terres agricoles et marais salants reflète la double tradition de la commune : celle des paludiers et celle des landais (cultivateurs ou éleveurs). Les surfaces cultivées n’ont guère changé, mais le nombre d’exploitants agricoles a fortement diminué, comme partout en France, tandis que le nombre de paludiers est en augmentation depuis quelques années, du fait de la remise en exploitation de marais abandonnés.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guérande », sur la commune de Guérande, mise en service en 1994[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 654,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Molf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 4,8 % | 112 |
Équipements sportifs et de loisirs | 1,0 % | 24 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 29,9 % | 695 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 23,9 % | 555 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 19,2 % | 446 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,4 % | 33 |
Forêts de feuillus | 3,2 % | 75 |
Forêts mélangées | 3,0 % | 69 |
Landes et broussailles | 1,9 % | 45 |
Marais intérieurs | 4,5 % | 104 |
Marais salants | 7,0 % | 163 |
Mers et océans | 0,1 % | 2 |
Source : Corine Land Cover[19] |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Saint Moulf en 1392, Sanctus Madulphus au XIVe siècle, Saint Mool en 1415, Saint Moul en 1415[20].
Un moine irlandais du nom de Maidulf (Maildulphus en latin) dut s’exiler dans le sud-ouest de l’Angleterre où il fonda le monastère de Malmesbury en 638 ; il mourut en 676. Par la suite, le souvenir de ce saint homme fut apporté par les émigrants bretons de Grande-Bretagne, fuyant les Saxons. Ils s’établirent dans le village où, depuis le Ve siècle, on honorait déjà saint Germain ; ils lui donnèrent le nom du saint homme et son patronage supplanta celui du saint auxerrois. Mais Maidulf, trop difficile à prononcer, fut progressivement transformé en Molf, prononcé « Mô » par la population et latinisé en Medulphus par l’Église. Il est peu probable que saint Molf ait été canonisé. Cependant, en 1775, l’abbé Macé, alors recteur de Saint-Molf fit venir d’Angleterre un fragment d’un os du bras du saint moine à titre de relique et conservé comme telle dans le reliquaire actuel.[réf. nécessaire]
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Sant-Molf[21].
On trouve des traces de l’âge de pierre (4000 à 3000 av. J.-C.) à la Butte-aux-Cerfs, près du hameau de Trebrezan, qui fut certainement le centre d’un atelier rudimentaire de flèches, d’hameçons et de poignards de silex.
À l’âge des métaux (1800 av. J.-C.), les environs du Petit Traict devinrent la «zone industrielle» de la Presqu’île :
Les centres industriels de Saint-Molf, buttes des Carpadoux et de Kervenel, Butte-aux-Cerfs et butte du Binguet sont-ils celtes ou gaulois ? Les archéologues n’ont pas encore tranché.
Des voies romaines sillonnent la commune :
Le village de Saint-Molf a été construit autour de l'église Saint Germain, évêque d'Auxerre, évangélisateur de la région entre 430 et 448. La tradition en fait le fondateur de l'église et de la paroisse, ce qui est cohérent avec les usages de l'époque.
Après la migration bretonne dans la région, la paroisse prend le nom de Saint Molf, qui est attesté au IXe siècle). Au XIe siècle, une nouvelle église est construite sous le vocable de Saint Maidulphe ou Mendulphe (devenu Saint Molf) et l'ancienne église Saint Germain devient une chapelle annexe entourée du cimetière. La langue bretonne y fut parlée jusqu'au XVIII°.
Comme ses voisines de l'arrière pays nazairien, Saint-Molf s'est trouvée prise à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la Poche de Saint-Nazaire ce qui lui valut une prolongation de l'Occupation allemande de 9 mois de plus que le reste de la région (d'août 1944 au )
Armoiries : Elles représentent le marais salant – symbolisé par les tas de sel et la végétation qui le borde – l’agriculture et la Bretagne. Son auteur est M. Jean-Pierre Marzelière. Le blason a été adopté par le Conseil municipal le 26 septembre 1980 et enregistré officiellement en date du 3 octobre de la même année par la Commission héraldique urbaine, siégeant à la Préfecture de Nantes. |
---|
Devise de Saint-Molf :
« In Terra Veritas. »
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1908 | octobre 1919 | Henri Le Chauff de Kerguenec[24] | Colonel d'infanterie | |
octobre 1919 | 1929 | Auguste Gautreau | ||
mars 1929 | mai 1935 | Henri Le Chauff de Kerguenec[24] | Colonel d'infanterie | |
mai 1935 | mai 1953 | Alphonse Drogueux | ||
mai 1953 | décembre 1958 (décès) |
Auguste Niget | ||
décembre 1958 | mai 1975 (décès) |
Camille Berthe[25] (1912-1975) | Cultivateur Réélu en 1959, 1965 et 1971 | |
juin 1975 | mars 1983 | Camille Bertho | ||
mars 1983 | mars 2001 | Michel Bertho | ||
mars 2001 | mars 2008 | Daniel Guihard | Chef d'entreprise retraité | |
mars 2008 | mars 2014 | Véronique Cardine | Retraitée du notariat | |
mars 2014 | février 2016 (démission) |
Patrick Brossaud | Conseiller bancaire | |
février 2016 | En cours (au 8 février 2022) |
Hubert Delorme | SE-DVD | Cadre financier Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Molf fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[26]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 97 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 3 % dans des zones « très peu denses »[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 2 716 habitants[Note 6], en augmentation de 10,77 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 047 | 995 | 963 | 1 111 | 1 200 | 1 241 | 1 205 | 1 290 | 1 298 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 309 | 1 369 | 1 307 | 1 246 | 1 234 | 1 257 | 1 288 | 1 293 | 1 282 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 314 | 1 232 | 1 150 | 995 | 982 | 927 | 835 | 745 | 759 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
753 | 690 | 706 | 852 | 1 154 | 1 500 | 2 030 | 2 179 | 2 452 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 683 | 2 716 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 339 hommes pour 1 344 femmes, soit un taux de 50,09 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 0,4 |
3,2 | 75-89 ans | 4,1 |
15,9 | 60-74 ans | 16,4 |
23,1 | 45-59 ans | 21,7 |
18,7 | 30-44 ans | 21,6 |
16,1 | 15-29 ans | 15,2 |
22,9 | 0-14 ans | 20,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Sur les autres projets Wikimedia :