world.wikisort.org - France

Search / Calendar

Saint-Mathieu-de-Tréviers [sɛ̃ ma.tjø də tʁe.viɛ] (en occitan Sant Matieu de Trevièrs ['sant ma.'tiew de 'tre.βi.ɛs]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Saint-Mathieu-de-Tréviers

Vue sur Saint-Mathieu-de-Tréviers

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
(siège)
Maire
Mandat
Jérôme Lopez
2020-2026
Code postal 34270
Code commune 34276
Démographie
Gentilé Saint Mathivains - Tréviésois
Population
municipale
4 883 hab. (2019 )
Densité 223 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 14″ nord, 3° 52′ 10″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 400 m
Superficie 21,92 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Mathieu-de-Tréviers
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gély-du-Fesc
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Saint-Mathieu-de-Tréviers

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Terrieu, le ruisseau de Cecelés, le ruisseau de la Croix et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pic Saint-Loup » et les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Mathieu-de-Tréviers est une commune rurale qui compte 4 883 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Mathieu-de-Tréviers et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Tréviésois ou Tréviésoises.


    Géographie


    Carte du territoire communal.
    Carte du territoire communal.
    Montferrand et le pic Saint-Loup (1890-1910).
    Montferrand et le pic Saint-Loup (1890-1910).

    Saint-Mathieu-de-Tréviers est située à environ 20 km au nord du centre de Montpellier, sur la route départementale 17 conduisant aux villes gardoises de Saint-Hippolyte-du-Fort à 24 km de route plus au nord (dont deux cols) et de Quissac à 20 km au nord-est de Saint-Mathieu.

    Le territoire communal est composé d'un espace de plaine où s'est développée la principale agglomération. Sur son pourtour occidental, le territoire comprend et est dominé par le massif du pic Saint-Loup, sur les premiers flancs duquel s'est développé le village de Saint-Mathieu ; Tréviers est un lieu-dit de la plaine.

    Bien que l'ancien chef-lieu du canton soit la commune des Matelles, Saint-Mathieu-de-Tréviers est plus peuplée et tient une place plus importante pour les communes de l'est du canton et de l'ancien canton de Claret grâce à sa position à un carrefour de routes départementales.


    Communes limitrophes et proches


    Communes limitrophes de Saint-Mathieu-de-Tréviers
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[1]
    Notre-Dame-de-Londres
    (9.40 / 13,90 km)
    Mas-de-Londres (8.83 / 13,43 km)
    Pompignan
    (13.84 / 19,29 km)
    Valflaunès (3.52 / 4,99 km)
    Sauteyrargues (8.82 / 10,37 km)
    Fontanès (4.82 / 6,13 km)
    Cazevieille
    (6.09 / 10,28 km)
    Sainte-Croix-de-Quintillargues
    (3.61 / 5,03 km)
    Saint-Jean-de-Cuculles (2.98 / 4,05 km)
    Le Triadou (3.43 / 4,30 km)
    Prades-le-Lez
    (7.96 / 9,05 km)
    Montaud (7.81 / 11,41 km)
    Guzargues (7.19 / 11,00 km)
    Assas (8.10 / 11,46 km)
    Saint-Vincent-de-Barbeyrargues (7.12 / 9,98 km)

    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 922 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valflaunes-Plaine », sur la commune de Valflaunès, mise en service en 1990[7]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[13].


    Milieux naturels et biodiversité



    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.
    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    et un au titre de la directive oiseaux[15] :


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[18] :

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[18] :


    Urbanisme



    Typologie


    Saint-Mathieu-de-Tréviers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Mathieu-de-Tréviers, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 4 790 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,5 %), cultures permanentes (29,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), zones urbanisées (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Terrieu. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2001, 2002, 2005, 2014 et 2020[30],[28].

    Saint-Mathieu-de-Tréviers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Mathieu-de-Tréviers.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Mathieu-de-Tréviers.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 428 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 320 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].


    Histoire


    Saint-Mathieu-de-Tréviers a un riche passé préhistorique. L'homme de Néanderthal s'installa dans la grotte de l'Hortus à partir de 55 000 ans avant notre ère, au pied de la falaise éponyme qui surplombe le village[35],[36]. La statue-menhir exposée dans le hall de la mairie témoigne de la présence de l'homme il y a 5 000 ans sur son territoire. Le château du Lébous est un site archéologique datant du XIVe siècle av. J.-C. Il comprenait plusieurs tours et des murs composés de deux épaisseurs de pierre, formant une enceinte de 50 m sur 75. C'est la seule construction de ce type connue pour cette époque. Plus tard au Ve siècle de notre ère, les Wisigoths ont fait bon ménage avec la population indigène et nous connaissons trois de leurs cimetières dont un sarcophage repose dans le jardin intérieur de la maison communale.

    Une charte de 978 en citant la viguerie de Terrivias (trois voies) donne pour la première fois le nom du village.

    En 1090, le comte de Melgueil (Mauguio) achève la construction du château de Montferrand, sur le territoire de la paroisse de Saint-Martin--de-Tres-Vies avec sa chapelle dédiée à Saint-Mathieu. Une forteresse ayant toujours besoin de main-d’œuvre pour l’entretenir ou la transformer, rapidement, les artisans accourent et fondent à son pied le hameau qui prendra bientôt le nom de Saint-Mathieu. Tréviers formé de mas ou de hameaux évolue plus lentement.

    En 1215, le comté de Melgueil passe entre les mains de l’évêché de Maguelone. Quarante ans après, l’évêché instaure la République libre des Matelles. Cette collectivité a fait l’objet de nombreux avantages de la part de tous les évêchés pour augmenter le bien-être de sa population.

    En 1574, les calvinistes s’emparent du château et provoquent de nombreux dégâts dans le village. Dix ans plus tard, Antoine de Cambous le reprend pour le compte de l’évêque. La paroisse de Saint-Martin-de-Tréviers se transforme en 1660 en commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers en souvenir de la chapelle du château démantelé.

    Lors des rébellions huguenotes, en 1622, le château de Montferrand est assiégé, sans succès, par les troupes catholiques du duc Henry de Montmorency avant le siège de Montpellier.

    Pendant la révolution, le village ne s’appelle plus que Tréviers et récupérera son patron saint Mathieu sous le premier Empire. En 1884, la mairie passe de Saint-Mathieu à Tréviers dont la population se multiplie le long de la route D 17.


    Héraldique


    Les armes de Saint-Mathieu-de-Tréviers se blasonnent ainsi : de sable à un saint Martin à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre, le tout d'or.[37].



    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Hérault.
    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Liste des maires


    Liste des maires depuis 1944.
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Gaston Durand    
    1945 1965 Eugène Saumade    
    1965 2006 Gérard Saumade CIR puis PS
    puis MDC
    Maître de conférences, Député de 1988 à 2002 et
    Président du conseil général de l'Hérault de 1979 à 1998
    2006 2008 Robert Yvanez DVG  
    2008 En cours Jérôme Lopez[38],[39] PS Fonctionnaire

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

    En 2019, la commune comptait 4 883 habitants[Note 10], en augmentation de 4,63 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    317279333375371366378394429
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    427417442445400388410403428
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    544565566623544566578529561
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    5345719541 5052 6233 7134 3414 6414 662
    2014 2019 - - - - - - -
    4 6704 883-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie



    Revenus


    En 2018, la commune compte 1 912 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 4 963 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 300 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 55 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8 % dans le département).


    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]6,6 %8,4 %8,4 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 091 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (69,2 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 840 emplois en 2018, contre 1 657 en 2013 et 1 619 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,1 %[I 13].

    Sur ces 2 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 520 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].


    Activités hors agriculture



    Secteurs d'activités

    509 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Mathieu-de-Tréviers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble509100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    275,3 %(6,7 %)
    Construction5911,6 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    8717,1 %(28 %)
    Information et communication224,3 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance214,1 %(3,2 %)
    Activités immobilières316,1 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    10320,2 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    11422,4 %(14,2 %)
    Autres activités de services458,8 %(8,1 %)

    Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,4 % du nombre total d'établissements de la commune (114 sur les 509 entreprises implantées à Saint-Mathieu-de-Tréviers), contre 14,2 % au niveau départemental[I 17].


    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :


    Agriculture


    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations40322315
    SAU[Note 17] (ha)528455534556

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 32 en 2000 puis à 23 en 2010[50] et enfin à 15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[51],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 528 ha en 1988 à 556 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à 37 ha[50].


    Équipements culturels et sportifs



    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Monument aux morts érigé en hommage aux soldats morts durant la Première Guerre mondiale.
    Monument aux morts érigé en hommage aux soldats morts durant la Première Guerre mondiale.

    Spécialités


    Madeleines du Pic
    Madeleines du Pic

    Il existe une pâtisserie, spécialité locale: La madeleine du Pic, un gâteau moelleux parfumé au miel et aux amandes. Son nom fait référence au Pic Saint Loup.


    Personnalités liées à la commune



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Mathieu-de-Tréviers » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Distances vers : Pompignan, Valflaunès, Sauteyrargues, Fontanès, Sainte-Croix-de-Quintillargues, Montaud, Guzargues, Assas, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Prades-le-Lez, Le Triadou, Saint-Jean-de-Cuculles, Cazevieille, Mas-de-Londres et Notre-Dame-de-Londres, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et Valflaunès », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « site Natura 2000 FR9101389 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « site Natura 2000 FR9112004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF le « lac de Jeantou et sa plaine aval » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF le « pic Saint-Loup » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF la « vallée de la Bénovie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF les « Pic-Saint-Loup et Hortus » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « ZNIEFF la « plaine agricole de la Salade » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « ZNIEFF les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    28. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers », sur Géorisques (consulté le )
    29. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    30. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    31. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    32. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    33. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    34. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    35. Patrimoine préhistorique et spéléologie : la grotte de l'Hortus témoin de notre passé.
    36. Loupic
    37. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 65.
    38. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
    39. L’élection du maire Jérôme Lopez et de ses adjoints, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    44. « Entreprises à Saint-Mathieu-de-Tréviers », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    45. Le Pic Saint-loup - Balades et découvertes. Christian Cayssiols, Editions E&C, 2008
    46. « Pourquoi préférer des smartphones 100% reconditionnés en France ? », publié le par Cécile Rochette, sur le site smaaart.fr (consulté le ).
    47. Smaaart : des téléphones héraultais qui réduisent l’empreinte écologique, publié le par Nadira Belkacem, sur le site Actu.fr (consulté le ).
    48. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    49. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    51. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    52. Piscine intercommunale du Pic Saint Loup
    53. Médiathèque Jean-Arnal
    54. « PA00103703 », notice no , base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi



    Bibliographie



    Fonds d'archives



    Article connexe


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Liens externes



    На других языках


    [de] Saint-Mathieu-de-Tréviers

    Saint-Mathieu-de-Tréviers ist eine französische Gemeinde mit 4883 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Hérault in der Region Okzitanien.

    [en] Saint-Mathieu-de-Tréviers

    Saint-Mathieu-de-Tréviers (French pronunciation: ​[sɛ̃ matjø də tʁevje]; Occitan: Sant Matieu de Trevièrs) is a commune in the Hérault department in the Occitanie region in southern France.

    [es] Saint-Mathieu-de-Tréviers

    Saint-Mathieu-de-Tréviers (en occitano Sant Matieu de Trevièrs) es una población y comuna francesa, situada en la región de Occitania, departamento de Hérault, en el distrito de Lodève y cantón de Saint-Gély-du-Fesc.
    - [fr] Saint-Mathieu-de-Tréviers



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2024
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии