Saint-Mathieu-de-Tréviers[sɛ̃ma.tjødətʁe.viɛ] (en occitanSant Matieu de Trevièrs['santma.'tiewde 'tre.βi.ɛs]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.
Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup (siège)
Maire Mandat
Jérôme Lopez 2020-2026
Code postal
34270
Code commune
34276
Démographie
Gentilé
Saint Mathivains - Tréviésois
Population municipale
4 883 hab. (2019 )
Densité
223 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 46′ 14″ nord, 3° 52′ 10″ est
Altitude
Min. 78 m Max. 400 m
Superficie
21,92 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Saint-Mathieu-de-Tréviers (ville isolée)
Aire d'attraction
Montpellier (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Saint-Gély-du-Fesc
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Géolocalisation sur la carte: Hérault
Saint-Mathieu-de-Tréviers
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Saint-Mathieu-de-Tréviers
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Terrieu, le ruisseau de Cecelés, le ruisseau de la Croix et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (le «pic Saint-Loup» et les «hautes garrigues du Montpelliérais») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Mathieu-de-Tréviers est une commune rurale qui compte 4 883 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Mathieu-de-Tréviers et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Tréviésois ou Tréviésoises.
Géographie
Carte du territoire communal.Montferrand et le pic Saint-Loup (1890-1910).
Saint-Mathieu-de-Tréviers est située à environ 20 km au nord du centre de Montpellier, sur la route départementale 17 conduisant aux villes gardoises de Saint-Hippolyte-du-Fort à 24 km de route plus au nord (dont deux cols) et de Quissac à 20 km au nord-est de Saint-Mathieu.
Le territoire communal est composé d'un espace de plaine où s'est développée la principale agglomération. Sur son pourtour occidental, le territoire comprend et est dominé par le massif du pic Saint-Loup, sur les premiers flancs duquel s'est développé le village de Saint-Mathieu; Tréviers est un lieu-dit de la plaine.
Bien que l'ancien chef-lieu du canton soit la commune des Matelles, Saint-Mathieu-de-Tréviers est plus peuplée et tient une place plus importante pour les communes de l'est du canton et de l'ancien canton de Claret grâce à sa position à un carrefour de routes départementales.
Communes limitrophes et proches
Communes limitrophes de Saint-Mathieu-de-Tréviers (Distances: à vol d'oiseau / par la route)[1]
Montaud (7.81 / 11,41 km) Guzargues (7.19 / 11,00 km) Assas (8.10 / 11,46 km) Saint-Vincent-de-Barbeyrargues (7.12 / 9,98 km)
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 17 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 3,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Valflaunes-Plaine», sur la commune de Valflaunès, mise en service en 1990[7]et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,5°C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montpellier-Aéroport», sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,7°C pour la période 1971-2000[11], à 15,1°C pour 1981-2010[12], puis à 15,5°C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15]:
le «pic Saint-Loup», d'une superficie de 4 430ha, comprenant de grandes étendues de pelouses et de matorrals à genévrier oxycèdre, en particulier, caractéristiques d'une pratique séculaire du pastoralisme. Les falaises du Pic-Saint-Loup et de l'Hortus recèlent trois espèces végétales endémiques (Erodium foetidum, Saxifraga cebennensis, Hieracium stelligerum)[16]
les «hautes garrigues du Montpelliérais», d'une superficie de 45 444ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30% des effectifs régionaux[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[18]:
les «Pic-Saint-Loup et Hortus» (11 816ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[22];
la «plaine agricole de la Salade» (273ha), couvrant 3 communes du département[23];
les «plaines et garrigues du Nord Montpelliérais» (13 097ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[24].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Mathieu-de-Tréviers.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Mathieu-de-Tréviers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 1],[26].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Mathieu-de-Tréviers, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 4 790 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (37,5%), cultures permanentes (29,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9%), zones urbanisées (10,4%), zones agricoles hétérogènes (4,3%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Terrieu. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2001, 2002, 2005, 2014 et 2020[30],[28].
Saint-Mathieu-de-Tréviers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[31].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Mathieu-de-Tréviers.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 428 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 320 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Histoire
Saint-Mathieu-de-Tréviers a un riche passé préhistorique. L'homme de Néanderthal s'installa dans la grotte de l'Hortus à partir de 55 000 ans avant notre ère, au pied de la falaise éponyme qui surplombe le village[35],[36]. La statue-menhir exposée dans le hall de la mairie témoigne de la présence de l'homme il y a 5 000 ans sur son territoire. Le château du Lébous est un site archéologique datant du XIVesiècleav. J.-C. Il comprenait plusieurs tours et des murs composés de deux épaisseurs de pierre, formant une enceinte de 50 m sur 75. C'est la seule construction de ce type connue pour cette époque. Plus tard au Vesiècle de notre ère, les Wisigoths ont fait bon ménage avec la population indigène et nous connaissons trois de leurs cimetières dont un sarcophage repose dans le jardin intérieur de la maison communale.
Une charte de 978 en citant la viguerie de Terrivias (trois voies) donne pour la première fois le nom du village.
En 1090, le comte de Melgueil (Mauguio) achève la construction du château de Montferrand, sur le territoire de la paroisse de Saint-Martin--de-Tres-Vies avec sa chapelle dédiée à Saint-Mathieu. Une forteresse ayant toujours besoin de main-d’œuvre pour l’entretenir ou la transformer, rapidement, les artisans accourent et fondent à son pied le hameau qui prendra bientôt le nom de Saint-Mathieu. Tréviers formé de mas ou de hameaux évolue plus lentement.
En 1215, le comté de Melgueil passe entre les mains de l’évêché de Maguelone. Quarante ans après, l’évêché instaure la République libre des Matelles. Cette collectivité a fait l’objet de nombreux avantages de la part de tous les évêchés pour augmenter le bien-être de sa population.
En 1574, les calvinistes s’emparent du château et provoquent de nombreux dégâts dans le village. Dix ans plus tard, Antoine de Cambous le reprend pour le compte de l’évêque. La paroisse de Saint-Martin-de-Tréviers se transforme en 1660 en commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers en souvenir de la chapelle du château démantelé.
Lors des rébellions huguenotes, en 1622, le château de Montferrand est assiégé, sans succès, par les troupes catholiques du duc Henry de Montmorency avant le siège de Montpellier.
Pendant la révolution, le village ne s’appelle plus que Tréviers et récupérera son patron saint Mathieu sous le premier Empire. En 1884, la mairie passe de Saint-Mathieu à Tréviers dont la population se multiplie le long de la route D 17.
Héraldique
Les armes de Saint-Mathieu-de-Tréviers se blasonnent ainsi: de sable à un saint Martin à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre, le tout d'or.[37].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Hérault.
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Liste des maires
Liste des maires de Saint-Mathieu-de-Tréviers de 1800 à 1944
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1800
1802
Bernard Vincent
1802
1808
Jean Euzet
1808
1821
Jean-Louis Vincent
1821
1830
Jacques Serre
1830
1833
Jacques Vincent
1833
1843
Joseph François Louis Vincent
1843
18..
Jean-Marc Euzet
1860
1865
Fulcrand Lacan
1865
1870
Jean-Marc Euzet
1870
1871
Martin Bruguière
1871
1874
Jean-Jacques Coulombet
1874
1876
Martin Bruguière
1876
1878
Tulipe Dusfour
1878
1881
Lucien Euzet
1881
1892
Félise Olivier
1892
1896
Auguste Vidal
1896
1900
Louis Cancel
1900
1906
Eugène Saumade
1906
1940
Louis Cancel
1940
1944
Eugène Saumade
Liste des maires depuis 1944.
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1945
Gaston Durand
1945
1965
Eugène Saumade
1965
2006
Gérard Saumade
CIR puis PS puis MDC
Maître de conférences, Député de 1988 à 2002 et Président du conseil général de l'Hérault de 1979 à 1998
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2019, la commune comptait 4 883 habitants[Note 10], en augmentation de 4,63% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
317
279
333
375
371
366
378
394
429
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
427
417
442
445
400
388
410
403
428
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
544
565
566
623
544
566
578
529
561
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
534
571
954
1 505
2 623
3 713
4 341
4 641
4 662
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 670
4 883
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 912 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 4 963 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 300 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 55% des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 091 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6% d'actifs (69,2% ayant un emploi et 8,4% de chômeurs) et 22,4% d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 840 emplois en 2018, contre 1 657 en 2013 et 1 619 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,4% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,1%[I 13].
Sur ces 2 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 520 travaillent dans la commune, soit 24% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7% les transports en commun, 7,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
509 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Mathieu-de-Tréviers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
509
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
27
5,3%
(6,7%)
Construction
59
11,6%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
87
17,1%
(28%)
Information et communication
22
4,3%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
21
4,1%
(3,2%)
Activités immobilières
31
6,1%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
103
20,2%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
114
22,4%
(14,2%)
Autres activités de services
45
8,8%
(8,1%)
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,4 % du nombre total d'établissements de la commune (114 sur les 509 entreprises implantées à Saint-Mathieu-de-Tréviers), contre 14,2% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44]:
Piclou, supermarchés (29 982 k€)
Groupe Isia, conseil en systèmes et logiciels informatiques (9 470 k€)
Vignobles Des 3 Chateaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (7 870 k€)
One Id, programmation informatique (4 258 k€)
Le CM, location de terrains et d'autres biens immobiliers (2 720 k€)
Vignobles et vins: Une grande partie des vignobles de la commune sont classés en AOC Coteaux du Languedoc, pic Saint-Loup. Les domaines de cette appellation sur la commune sont la cave coopérative Les Vignerons du Pic, le Clos des Augustins, le domaine de la Vieille, le Château des Mouchères, le domaine Devois de Claus, le domaine Chazalon et l'Ermitage du pic Saint-Loup[45].
Technologie: La société Smaaart, reconditionnant les smartphones en France et employant 145 personnes en 2019, est implantée sur la commune depuis 2011[46],[47].
Agriculture
La commune est dans le «Soubergues», une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 32 en 2000 puis à 23 en 2010[50] et enfin à 15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 62% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[51],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 528 ha en 1988 à 556 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à 37 ha[50].
Équipements culturels et sportifs
Plateau multi-sport des Champs Noirs comprenant un terrain de football synthétique et de tambourin, une piste d'athlétisme, un gymnase et un espace de Skate Park;
Monument aux morts érigé en hommage aux soldats morts durant la Première Guerre mondiale.
Château du Lébous: vestiges d'une forteresse datée du Chalcolithique, site classé au titre des monuments historiques[54];
Ruines du château de Montferrand;
Église Saint-Raphaël de Saint-Mathieu (MH) (« village haut »), a été fortement remaniée au milieu du XIXesiècle notamment au niveau mobilier. Le clocher bien que relativement modeste, typique de la vague romano-gothique de la seconde moitié du XIXe, surmonté d'une flèche en pierre, abrite trois cloches; la plus importante date de 1869 et a été fondue à Lyon par « Burdin ainé » (les Burdin étaient maîtres fondeurs originaires de la région de Lyon de père en fils tout au long du XIXesiècle). En 2010, ces cloches sont hors d'usage étant donné la vétusté des installations;
Église Saint-Martin-de-Pourols à Tréviers (MH) dont l'ensemble ecclésiale a bénéficié d'une importante restauration. Clocher à deux baies, récemment restauré milieu XIXe, sur le pignon de la façade remaniée également durant la seconde moitié du XIXesiècle tout comme l'intérieur. Mais ce clocher d'une architecture trop faible dès sa construction, les deux cloches qu'il abrite sont hors-service depuis lors…, déposées hélas au pied des baies sur des barres métalliques. L'une date de 1765 et a été fondue par Jean Poutingon (classée MH en 1959), la seconde est curieusement en fonte de fer et se trouve particulièrement abîmée et corrodée, elle ne comporte d'ailleurs aucune inscription. Un clocher moderne attenant de forme cubique, récemment restauré aussi et peu harmonieux avec le reste de l'édifice a été rajouté pour loger une cloche plus importante datant de 1932 offerte par une famille locale. La couleur étonnante verte de cette cloche est due au fait que les maçons n'ont pas protégé la cloche des projections d'enduits ce qui a oxydé le bronze. L'intérieur de l'église présente un étonnant mélange de styles, roman à l'origine, les voûtes ont été refaites sur croisées d'ogives. Le chœur à la décoration d'inspiration quelque peu baroque XVIIIesiècle et première moitié XIXesiècle présente un décor de menuiserie ouvragée donnant l'impression d'un grand retable. Il abrite de belles statues en bois polychrome dorées à la feuille d'or. Dans cette église, fut découverte notamment dans les années 1920 une précieuse châsse en émaux de Limoges sans doute du XIIIesiècle. Elle fut hélas vendue à cette époque puis se retrouva un peu plus tard en salle des ventes;
Couvent des dominicaines (moderne);
Fontaine de la République avec statue de la République en fonte de fer fin XIXe au pied de la mairie surmontée d'une horloge abritant une petite cloche;
Lac et site naturel de Cécélès;
Monument aux morts construit en hommage aux soldats morts durant la Première Guerre mondiale.
Spécialités
Madeleines du Pic
Il existe une pâtisserie, spécialité locale: La madeleine du Pic, un gâteau moelleux parfumé au miel et aux amandes.
Son nom fait référence au Pic Saint Loup.
Personnalités liées à la commune
Pierre Jurie-Joly (1887-1961), y est décédé.
Gérard Saumade (1926-2012)
Claude Saumade (1934-2005), frère de Gérard Saumade
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«PA00103703», notice no, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
«La chasse dite de Montferrand, Saint-Mathieu-de-Tréviers (Hérault)», Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no43, , p.219
Jean Arnal et Sylvie Arnal, Saint-Mathieu-de-Tréviers: cinquante mille ans d'histoire, Montpellier, Impr. spéciale JAF 34, coll.«Villages du Pic Saint-Loup», , 122p.
J. Baissette, «Les sites du Lebous et de Boussargues, leur place et leur rôle au néolithique final», Annales de la société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault, no4,
André Bouis, Un siècle de vie rurale dans une commune de la garrigue: Saint-Mathieu-de-Tréviers, S.l., s.n., , 138p.
Maïté Lesné, La communauté du Val de Montferrand, Montpellier, s.n., , 52p.
Roger Mirouse, «De la vallée du Lez à Saint-Martin-de-Londres et à Puéchabon», Annales de la société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault, , p.19-21
Alain Gibaud, Saint-Mathieu-de-Tréviers, deux villages réunis, Editions Sutton, 2018, 126 p.
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Saint-Mathieu-de-Tréviers (1637-1899) [0,12 ml]. Cote: 276 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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