Saint-Hippolyte-du-Fort, en occitan Sant Ipolit del Fòrt, est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-Hippolyte-du-Fort | |
![]() Vue depuis le Cengle. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Bruno Olivieri 2020-2026 |
Code postal | 30170 |
Code commune | 30263 |
Démographie | |
Gentilé | Cigalois |
Population municipale |
3 804 hab. (2019 ![]() |
Densité | 129 hab./km2 |
Population agglomération |
3 803 hab. (2009) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 58′ 00″ nord, 3° 51′ 24″ est |
Altitude | Min. 135 m Max. 547 m |
Superficie | 29,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Hippolyte-du-Fort (ville isolée) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Vigan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-hippolyte-du-fort.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, l'Alzon, l'Argentesse, le ruisseau de Valestalière et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Hippolyte-du-Fort est une commune rurale qui compte 3 804 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Hippolyte-du-Fort. Ses habitants sont appelés les Cigalois ou Cigaloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'Immeuble Dugas, inscrit en 1941, le dolmen de Rascassols, inscrit en 1990, le domaine des Graves, inscrit en 2007, et le monument aux morts de l'école militaire préparatoire, inscrite en 2018.
Saint-Hippolyte-du-Fort (30170) est une ville du Gard bien abritée située au pied du versant sud des Cévennes. Elle se trouve à 50 km de Nîmes comme de Montpellier, 12 km à l'est de Ganges. La commune se situe sur la faille cévenole qui délimite les Cévennes de la zone des garrigues. Au-delà de l'abrupt pic de Midi, elle est dominée par la masse imposante de la montagne calcaire de la Fage, alors que sur la rive gauche du Vidourle commencent les Cévennes constituée de schistes et de granites, offrant un contraste végétal (chênes, sapins et châtaigniers) en seulement quelques kilomètres en direction de Saint-Roman-de-Codières ou bien de Lasalle par le col du Rédarès.
Le fleuve Vidourle traverse la ville au débouché des Cévennes pour se perdre, un temps, dans le massif calcaire karstique très perméable de Conqueyrac avant de resurgir à Sauve.
La commune est limitrophe du département de l'Hérault.
Cros | Monoblet | |
La Cadière-et-Cambo | ![]() |
Conqueyrac |
Montoulieu (Hérault) | Pompignan |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Conqueyrac », sur la commune de Conqueyrac, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 123,2 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à 41 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »[14], d'une superficie de 12 308 ha, comportent des milieux escarpés, des falaises, et sont un biotope de prédilection pour l'avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces à très forte valeur patrimoniale : l'Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le Circaète Jean-le-Blanc[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[16] : la « montagne des Cagnasses » (558 ha), couvrant 3 communes du département[17], et la « plaine de Pompignan, Conqueyrac et Saint-Hippolyte-du-Fort » (5 432 ha), couvrant 3 communes du département[18] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[16] :
Saint-Hippolyte-du-Fort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[22],[I 1],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Hippolyte-du-Fort, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 939 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,1 %), forêts (36,7 %), cultures permanentes (16,5 %), zones urbanisées (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Hippolyte-du-Fort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle, l'Alzon et l'Argentesse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 2002 et 2014[27],[25].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 431 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1372 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Hippolyte-du-Fort est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[32].
Il existe trois hypothèses quant à l'origine du gentilé de la commune (source : page de la mairie de Saint-Hippolyte-du-Fort).
La référence historique : Blanche de Castille de passage à St Hippolyte aurait voulu se reposer sous un arbre et n’aurait pu trouver le sommeil à cause du chant incessant des cigales. De ce jour, les habitants auraient été baptisés cigalois.
La légende : La légende raconte qu’un jour, il y a fort longtemps, eut lieu un pari entre les habitants des deux villes : ceux de Sauve prétendaient que leurs voisins n’étaient pas capables d’attraper une cigale. Le gros éclat de rire des habitants de St Hippolyte ! Tout le monde sait que chez nous lorsque l’été arrive, tous les arbres de nos mazets craquettent tant elles sont nombreuses. En entendant chanter une bonne portée, ils ont vite fait de la capturer et tout fiers l’offrent au Sauvains. Alors ces derniers retournent sur le dos l’insecte qui, très lentement, se met à chanter. Les Sauvains leur disent alors en jouant un peu avec les mots et en prenant un petit air moqueur : « vous ne nous avez pas donné une vraie cigale, car la cigale ne chante pas (en effet seul le mâle, le cigaou, a ce privilège). Vous avez donc perdu votre pari ! En revanche les habitants de St Hippolyte du Fort ont gagné un joli surnom : Cigaloises, Cigalois !
La sémantique : C’est le rapprochement que chacun peut faire entre sigala et cigalois, deux mots dont la même consonance amène à penser que ce nom n’aurait rien à voir avec cigale mais plutôt avec seigle, le segala étant une région pas très éloignée de la nôtre (entre le Tarn et l’Aveyron), ainsi appelée parce qu’on y cultivait autrefois du seigle. Or, à la même époque la plaine de Saint Hippolyte était aussi plantée en seigle et il est permis de penser que les habitants du pays de seigle, les ségalais, puissent avoir été appelés, par un glissement vers un nom plus chantant, des « Cigalois » (source Fernand Léonard).
La bourgade fut très prospère du XVIIIe siècle au XIXe siècle grâce à l'industrie de la soie et des tanneries.
Elle abrite une école militaire d'enfants de troupe de 1886 à 1934[33] et une institution protestante pour sourds-muets créée en 1856 qui persiste de nos jours, sous le nom de CROP-Association Paul-Bouvier.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 (suppression des districts).
Par décision du troisième jour des Sans-Culottes de l'an II (), le conseil d'administration du district, "pour repousser le fanatisme par tous les moyens qui sont en lui, arrête qu'à dater du premier vendémiaire prochain (, 1er jour de l'an III) le district nommé district de St-Hipolite portera le nom de Mont Hipolite". Des cachets de cire sur lesquels est écrit 'MONTPOLITE' scellent le courrier officiel. Le nom de Saint-Hippolyte est repris dès 1795. Le nom de Saint-Hippolyte-du-Fort n'est employé couramment qu'à partir du milieu du XIXe siècle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1946 | 1977 | André Molines | SFIO puis PS | Conseiller général (1951-1976) |
1977 | 1987 | Fernand Léonard | PCF | Conseiller général |
1987 | 1995 | Francis Chirat | ||
1995 | 2001 | Gérard Alibert | ||
2001 | 2008 | Hubert Norbert | DVD puis UMP | |
2008 | En cours | Bruno Olivieri | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2019, la commune comptait 3 804 habitants[Note 8], en diminution de 2,11 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 050 | 5 052 | 5 479 | 5 200 | 5 214 | 5 305 | 5 497 | 5 552 | 5 726 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 020 | 4 764 | 4 203 | 4 236 | 4 200 | 4 145 | 4 079 | 4 516 | 4 446 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 226 | 4 117 | 3 950 | 3 551 | 3 633 | 3 588 | 3 007 | 2 849 | 3 007 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 325 | 3 547 | 3 461 | 3 400 | 3 515 | 3 391 | 3 608 | 3 650 | 3 830 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 937 | 3 804 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village de Saint-Hippolyte-du-Fort a une tradition bien à lui, unique en France, nommée les lardons. Le village se composant en grande partie de familles espagnoles émigrées du XXe siècle, ces familles ont un peu apporté leurs traditions avec elles. Les lardons se passent le 13 et le 14 juillet, au moment de la fête nationale. Cela consiste à jeter des pétards d'environ 40 cm et projetant des étincelles sur environ 5 à 8 mètres. Ces pétards ne se trouvent qu'en Espagne étant interdits en France. Le but est de se jeter ces fameux lardons dessus pendant des heures, telle est la tradition, et, pour ces nombreux « purs » Cigalois, il n'est pas envisageable de l'interdire, même si c'est le souhait de la mairie. D'autres explosifs viennent se mêler à la partie. Cette festivité est considérée comme un pèlerinage pour les Cigalois partis faire leurs vies sous d'autres cieux.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 691 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 485 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 130 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 34 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 13 % | 14,2 % | 12,6 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 169 personnes, parmi lesquelles on compte 71,7 % d'actifs (59,1 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 28,3 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 376 emplois en 2018, contre 1 444 en 2013 et 1 369 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 104,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,6 %[I 13].
Sur ces 1 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 682 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 78,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 12,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
411 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Hippolyte-du-Fort au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 411 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 32 | 7,8 % | (7,9 %) |
Construction | 75 | 18,2 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 113 | 27,5 % | (30 %) |
Information et communication | 8 | 1,9 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 8 | 1,9 % | (3 %) |
Activités immobilières | 21 | 5,1 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 47 | 11,4 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 64 | 15,6 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 43 | 10,5 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (113 sur les 411 entreprises implantées à Saint-Hippolyte-du-Fort), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 16 lors du recensement agricole de 2020[Note 14] et la surface agricole utilisée de 591 ha[Carte 4],[Carte 5].
La commune fait partie de l'aire d'appellation pour plusieurs produits :
On trouve sur la commune de Saint-Hippolyte un très grand temple protestant, certainement un des plus grands de France, comparable à celui d'Anduze, édifié au début du XIXe siècle dans le style néoclassique, avec colonnade en façade. Ce temple a la particularité de posséder un grand orgue de facture allemande et deux clochers. Il est jouxté, à l'arrière immédiat, par l'ancien fort construit à la fin du XVIIe siècle pour « surveiller » les protestants comme à Alès, Nîmes ou Montpellier. En principe le fort ne se visite pas.
La commune possède également 13 fontaines anciennes, des cadrans solaires et quelques façades des XVIIe et XVIIIe siècles avec portes et balcons ouvragés. L'ancien viaduc de chemin de fer est doté d'arcades de pierres lancées de manière courbe par-dessus le Vidourle juste à côté des remparts du XVIIe siècle, la porte de Cros et la tour Saint-Jean.
Les habitants de Saint-Hippolyte-du-Fort se nomment depuis des siècles Cigalois. Une ancienne légende affirmant que les Sauvains, moqueurs, leur avaient proposé de leur acheter des cigales qui chantent, mais seulement des femelles. Les Cigalois en ont ramassé tant et plus, mais bien évidemment, elles ont toutes été refusées par les Sauvains rigolards car il n'y a que les mâles qui chantent.
![]() |
Blason | De gueules au château d'argent donjonné de deux tours du même, celle de dextre plus élevée que l'autre, ouvert et ajouré d'azur, posé sur une montagne aussi d'argent. |
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Détails | ![]() Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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