Conqueyrac est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Gard.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Conqueyrac | |
![]() L'église romane Saint-André de Conqueyrac | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Jacques Dautheville 2020-2026 |
Code postal | 30170 |
Code commune | 30093 |
Démographie | |
Population municipale |
95 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 51″ nord, 3° 54′ 33″ est |
Altitude | Min. 100 m Max. 368 m |
Superficie | 27,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Vigan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le Rieu Massel, la Rivière Crespenou, le ruisseau de Thomas et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Conqueyrac est une commune rurale qui compte 95 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 201 habitants en 1911. Ses habitants sont appelés les Conqueyracois ou Conqueyracoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-André, inscrite en 1973.
La commune de Conqueyrac est située au nord-ouest du département du Gard entre Saint-Hippolyte-du-Fort et Sauve. Elle est située administrativement dans le canton du Vigan et dans l'arrondissement de la même ville.
La commune se trouve dans le piémont des Cévennes.
Monoblet | Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac | |
Saint-Hippolyte-du-Fort | ![]() |
Sauve |
Pompignan |
Deux cours d'eau principaux traversent la commune : le Vidourle qui est souterrain dans sa traversée du territoire communal et son affluent le Rieumassel. Ils sont équipés chacun de barrage écréteur de crue :
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,9 | 0,9 | 3,8 | 7 | 10,8 | 14,3 | 16,8 | 16,5 | 12,4 | 9,7 | 4,6 | 1,5 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 6,3 | 7,1 | 10,6 | 13,6 | 17,7 | 21,9 | 24,8 | 24,5 | 19,5 | 15,2 | 10 | 6,6 | 14,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,7 | 13,3 | 17,5 | 20,2 | 24,7 | 29,5 | 32,9 | 32,6 | 26,6 | 20,8 | 15,4 | 11,7 | 21,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−11 30.01.05 |
−14,4 05.02.12 |
−11 02.03.05 |
−2,4 05.04.19 |
0,7 07.05.19 |
5,4 03.06.06 |
8,9 31.07.15 |
6,5 30.08.1998 |
2,9 17.09.08 |
−3,7 30.10.12 |
−9,5 23.11.1998 |
−11,5 16.12.01 |
−14,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
24 28.01.02 |
24,9 22.02.19 |
30,5 18.03.1997 |
33,1 08.04.11 |
37,5 29.05.01 |
43,5 28.06.19 |
41 11.07.03 |
44,1 12.08.03 |
37,3 04.09.16 |
35,4 11.10.11 |
26,4 16.11.15 |
22,5 11.12.1994 |
44,1 2003 |
Précipitations (mm) | 92,7 | 61 | 57,6 | 91 | 90 | 54,4 | 30,6 | 45 | 179,5 | 175 | 117,9 | 128,5 | 1 123,2 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »[8], d'une superficie de 12 308 ha, comportent des milieux escarpés, des falaises, et sont un biotope de prédilection pour l'avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces à très forte valeur patrimoniale : l'Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le Circaète Jean-le-Blanc[9].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[10] : la « plaine de Pompignan, Conqueyrac et Saint-Hippolyte-du-Fort » (5 432 ha), couvrant 3 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[10] : les « plaines de Pompignan et du Vidourle » (12 043 ha), couvrant 12 communes dont 9 dans le Gard et 3 dans l'Hérault[12].
Conqueyrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[13],[I 1],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,9 %), forêts (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), cultures permanentes (5,6 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Conqueyrac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle, le Rieu Massel et la rivière Crespenou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 2002, 2010 et 2014[18],[16].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 60 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 34 sont en en aléa moyen ou fort, soit 57 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Occitan Counqueira, du roman Concayrac, Conquerac, du bas latin Concayracum, Concayratum[23].
Concayrac en 1256, Conquerac en 1435, Conqueyrac en 1582[24].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2001 | 2014 | Marc Le Fraper du Hellen | DVD | Président de la communauté de communes Cévennes-Garrigues Vice-président de la communauté de communes du Piémont cévenol |
2014 | En cours | Jacques Dautheville | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 95 habitants[Note 7], en diminution de 14,41 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
96 | 82 | 112 | 103 | 129 | 132 | 124 | 133 | 114 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
106 | 122 | 103 | 119 | 121 | 116 | 115 | 135 | 147 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
158 | 163 | 201 | 197 | 182 | 163 | 120 | 125 | 101 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
91 | 83 | 82 | 123 | 133 | 122 | 104 | 111 | 102 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
95 | - | - | - | - | - | - | - | - |
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 4,8 % | 1,6 % | 14,1 % |
Département[I 5] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 54 personnes, parmi lesquelles on compte 70,2 % d'actifs (56,1 % ayant un emploi et 14,1 % de chômeurs) et 29,8 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 40 emplois en 2018, contre 46 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 34, soit un indicateur de concentration d'emploi de 116,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,9 %[I 8].
Sur ces 34 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 75 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
21 établissements[Note 9] sont implantés à Conqueyrac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 11]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 21 entreprises implantées à Conqueyrac), contre 14,9 % au niveau départemental[I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 9 | 9 | 6 | 4 |
SAU[Note 11] (ha) | 1 547 | 349 | 232 | 220 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 220 ha[31],[Carte 5],[Carte 6].
Le territoire de Conqueyrac est couvert par des zonages ayant trait à la protection de la biodiversité, des milieux naturels et des paysages. Il est situé sur le bassin versant du Vidourle, sur l’unité paysagère « Plaine du Vidourle de St Hippolyte du Fort » et dans l’emprise d’une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO), d’une Zone de Protection Spéciale (ZPS) du réseau natura 2000 (directive oiseaux) dite gorges du Rieutord, Fage et Cagnasses, d’une superficie totale de 12 308 hectares, et de zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de 2e génération de type 1 et 2 (ZNIEFF Plaine de Pompignan, Conqueyrac et Saint Hippolyte du Fort – no 3010-2068 et Plaines de Pompignan et du Vidourle – no 3010-0000). Les espèces principalement concernées sont l’aigle de Bonelli et le rollier d’Europe.
![]() |
Blason | De gueules à la fasce d'or accompagnée de trois coquilles du même[24]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :