Saint-Loup-Cammas[sɛ̃ lu kamas] (Sant-Lop-Cammas en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Carles et par divers autres petits cours d'eau.
Saint-Loup-Cammas est une commune urbaine qui compte 2 221 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Loupéens ou Saint-Loupéennes.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Loup-Cammas se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 11 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 1 km de Pechbonnieu[2], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Saint-Loup-Cammas fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Saint-Loup-Cammas est limitrophe de six autres communes.
Carte de la commune de Saint-Loup-Cammas et de ses proches communes.
La commune domine vers le sud la vallée de la Garonne et Toulouse à une altitude moyenne de 200 m
La superficie de la commune est de 365 hectares; son altitude varie de 140 à 215mètres[6].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau de Carles, le ruisseau de Bollac, le ruisseau de Cendry, le ruisseau de Lagarde, le ruisseau des Cètels et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Loup-Cammas.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 8,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Toulouse-Blagnac», sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[14] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[16], à 13,8°C pour 1981-2010[17], puis à 14,3°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].
Urbanisme
Typologie
Saint-Loup-Cammas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[I 2],[23].
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 035 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (65,2%), zones urbanisées (30,5%), forêts (4%), terres arables (0,3%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
La ligne 33 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la station Argoulets du métro de Toulouse depuis Bruguières, la ligne 61 relie la mairie de la commune à la station Trois-Cocus, et la ligne 354 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Buzet-sur-Tarn.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Loup-Cammas est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Loup-Cammas.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 815 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 815 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1994, 1998, 1999, 2000, 2002, 2003, 2007, 2008, 2011, 2012, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Histoire
Saint-Loup-Cammas tire son nom de la légende qui veut que le curé du village, dévoré par un loup, fut régurgité vivant grâce à l'intercession de saint Loup devant l'église du village.
Cammas («le hameau dans les champs» en occitan) fut rattaché à Saint-Loup en 1924.
La commune avait une vocation agricole, mais aussi industrielle, comme en témoignent les trois briqueteries qui existaient jusque dans les années 1930. Toutes les trois ont aujourd'hui entièrement disparu.
Héraldique
Son blasonnement est: De sable aux trois faces d'argent. Depuis son origine, il a beaucoup évolué tout en gardant l'ancien blason, maintenant de chaque côté se trouve un loup et d'autres dessins.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[29],[30].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux-Bellevue et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Loup-Cammas faisait partie de l'ex-canton de Toulouse-15).
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1941
1971
Jean Brefel
1971
1989
Pierre Soucasse
1989
1995
Michel Bessières
1995
En cours
Claude Marin
DVD
Retraité Fonction publique
Liste des maires avant 1941
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1889
François Ginies
1889
1904
Benjamin Moujin
1904
1914
Léon Auriolle
1914
1920
Joseph Massel
1920
1935
Jean-Pierre Delmas
1935
1940
Louis Miquel
1940
1941
Ernest Faure
1941
1941
Antoine Barutel
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 2 221 habitants[Note 7], en augmentation de 19,09% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
231
251
266
310
321
315
279
267
294
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
280
225
218
249
262
233
236
191
190
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
227
213
193
146
189
246
201
289
240
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
238
285
574
783
1 319
1 742
1 893
1 909
1 797
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 898
2 221
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Saint-Loup-Cammas fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire (écoles maternelle et élémentaire)[39]. Le collège de rattachement est situé à Pechbonnieu.
Santé
Clinique psychiatrique (clinique Marigny),
Culture et festivité
Bibliobus, comité des fêtes, école de musique intercommunale[40],
Sports
Club de rugby à XV l'entente de la vallée du Girou XV, chasse, pétanque, tennis,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux Bellevue[41].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 830 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 270 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 27 290 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 71% des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (55,3% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 443 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8% d'actifs (72,2% ayant un emploi et 5,6% de chômeurs) et 22,2% d'inactifs[Note 10],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 277 emplois en 2018, contre 294 en 2013 et 305 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 053, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,3% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,9%[I 14].
Sur ces 1 053 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 86 travaillent dans la commune, soit 8% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 84,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6% les transports en commun, 6,3% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
128 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Loup-Cammas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
128
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
5
3,9%
(5,7%)
Construction
23
18%
(12%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
21
16,4%
(25,9%)
Information et communication
6
4,7%
(4,1%)
Activités financières et d'assurance
5
3,9%
(3,8%)
Activités immobilières
3
2,3%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
27
21,1%
(19,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
24
18,8%
(16,6%)
Autres activités de services
14
10,9%
(7,9%)
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,1% du nombre total d'établissements de la commune (27 sur les 128 entreprises implantées à Saint-Loup-Cammas), contre 19,8% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42]:
SASU Boucherie Anthony Fau, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (508 k€)
Des Rullets, culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses (144 k€)
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 221ha[45],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Loup de Saint-Loup-Cammas: construite vers 1552/1556, elle ne comptait alors ni la sacristie, ni la chapelle du Sacré-Cœur, bâtie plus tard vers 1850. Le presbytère communiquait directement avec l'église, sous la chaire. Une châsse contenant une relique de saint Loup y était installée.
Le château de Loubens: le parc de ce château privé, classé monument historique, est réputé le 3e d'Europe pour ses essences rares.
La salle des fêtes: construite en 1965, elle fut, aux dires des anciens, l'une des premières de la région.
Le stade Pierre-de-Lassus: sa construction fut décidée le , sur un terrain de 2 ha cédé à la commune par le baron Pierre de Lassus.
La clinique Marigny: le château, qui est situé sur un parc de sept hectares, a été la possession de comte de Marigny, puis à M. de Cambolas, ancien capitoul. Victor Parant achète le domaine et y fonde en 1924 une maison de repos ouverte, devenue clinique psychiatrique.
Le monument aux morts
Personnalités liées à la commune
François Lucas, sculpteur du XVIIIesiècle qui a habité le village, 1 chemin Tourtourel;
Émile Ntamack, joueur de rugby à XV et entraîneur de l'équipe de France de rugby à XV;
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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