Pechbonnieu [pɛʃbɔnjø] est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Pechbonnieu | |
![]() Église de Pechbonnieu. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Bellevue (siège) |
Maire Mandat |
Sabine Geil-Gomez 2020-2026 |
Code postal | 31140 |
Code commune | 31410 |
Démographie | |
Gentilé | Pechbonniliens |
Population municipale |
4 544 hab. (2019 ![]() |
Densité | 604 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 42′ 17″ nord, 1° 28′ 03″ est |
Altitude | Min. 140 m Max. 208 m |
Superficie | 7,52 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pechbonnieu (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-pechbonnieu.fr/ |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau.
Pechbonnieu est une commune urbaine qui compte 4 544 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Pechbonniliens ou Pechbonniliennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jacques, inscrite en 1950, et le château, inscrit en 1993 puis classé en 1995.
La commune de Pechbonnieu se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 11 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Saint-Loup-Cammas (1,2 km), Montberon (1,7 km), Saint-Geniès-Bellevue (2,8 km), Castelginest (2,9 km), Launaguet (3,4 km), Gratentour (3,4 km), Labastide-Saint-Sernin (3,9 km), Fonbeauzard (4,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Pechbonnieu fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].
Pechbonnieu est limitrophe de cinq autres communes.
Labastide-Saint-Sernin | ||
Gratentour | ![]() |
Montberon |
Castelginest | Saint-Loup-Cammas |
La superficie de la commune est de 752 hectares ; son altitude varie de 140 à 208 mètres[5].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par nauze de saint-pierre, le ruisseau de Cendry, le ruisseau de fongauzy, le ruisseau de Guiraudel, le ruisseau de la Coudoumine, le ruisseau de la Magdelaine et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[13] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[15], à 13,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Pechbonnieu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 2],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 035 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,9 %), zones urbanisées (32,5 %), forêts (9,4 %), terres arables (7,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Pechbonnieu est accessible par la route : par la D 15 depuis Montberon ou Castelginest (elle va jusqu'à Toulouse), la D 77 depuis Gratentour ou Saint-Loup Cammas et la D 77A en direction de Labastide-Saint-Sernin.
Le territoire de la commune de Pechbonnieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 425 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 425 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 1999, 2002, 2007, 2011, 2012, 2015, 2016, 2017 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
En 1810, la commune de Pechbonnieu absorbe deux hameaux voisins, Castillon et Labastide-Constance.
En 1880, après trois ans de tergiversations, la mairie-école est construite sur les plans de l'architecte toulousain Jullian : elle comprend une salle de réunion pour le conseil municipal et les archives, ainsi qu'une salle de classe pour l'école de garçons, une salle de classe pour l'école de filles, ainsi que les logements de l'instituteur et de l'institutrice.
En 1940, Pechbonnieu compte environ 400 habitants. Entre 1941 et 1944, les époux Blanche et Lucien Robène cachent plusieurs clandestins poursuivis par le régime de Vichy dans leur maison de Pechbonnieu (actuel no 11 route de Saint-Loup-Cammas). Lucien Robène est ouvrier chaudronnier aux usines aéronautiques Latécoère de la rue de Périole, Blanche Robène contremaîtresse aux établissements des Lessives Moriss. Dans leur maison sont accueillis environ 70 personnes, dont Edgar Morin et Clara Malraux : des résistants, des prisonniers de guerre évadés, des familles juives et des réfractaires du STO, ou encore des déserteurs allemands. Ils bénéficient de la complicité silencieuse des habitants du village, où habitait pourtant le responsable régional de la Milice[28]. En mai 2018, les époux Robène sont nommés "Justes parmi les nations" par Yad Vashem[29].
Jusqu'à la fin des années 1950, la population ne varie pas beaucoup. À partir des années 1960, avec le développement de l'industrie aéronautique dans la région (Aérospatiale = anciennement Airbus), la population augmente de façon exponentielle. En 60 ans, la population a été multipliée par 10. Pour comparaison, la population de la France est passé de 45 millions en 1960 à 65 millions en 2015, soit une multiplication de 1,5.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt sept[30],[31].
Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux-Bellevue et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Pechbonnieu faisait partie de l'ex-canton de Toulouse-15).
La commune fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne depuis le redécoupage électoral de 2010.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1830 | 1840 | ? Cruzel | ||
1840 | 1848 | Louis Etienne Cazimir Guittou | Également avocat, notaire (Toulouse) & notaire honoraire | |
1848 | 1849 | Exupère Tourné | ||
1849 | 1852 | François Massonnier | ||
1852 | 1863 | Pierre Doumere | ||
1863 | 1870 | Etienne Massonnier | ||
1870 | 1876 | Bernard Chamayou | ||
1876 | 1881 | Jacques Cazes | ||
1881 | 1884 | Emile Chassaing | ||
1884 | 1888 | Bernard Chamayou | ||
1888 | 1893 | Jean Garinat | ||
1893 | 1929 | Antoine Bacqué | Également Conseiller d'arrondissement | |
1929 | 1935 | Antoine Clamens | ||
1935 | 1942 | Jean Bitirac | ||
1942 | 1945 | Paul Chassaing | Ex haut fonctionnaire en Indochine | |
1945 | 1973 | Antoine Massonnier | ||
1973 | 1983 | Jean Bonnefous | SE | |
1983 | 2001 | Richard Déjean | PS | |
2001 | En cours | Sabine Geil-Gomez | PS | Employée, conseillère départementale depuis 2015 Présidente de la Communauté de Communes |
Les données manquantes sont à compléter. |
La Communauté de communes est jumelée à la communauté de communes de Sorbara, dans la région italienne d'Émilie-Romagne[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 4 544 habitants[Note 7], en augmentation de 6,89 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
338 | 274 | 325 | 436 | 472 | 455 | 462 | 444 | 448 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
503 | 493 | 456 | 480 | 489 | 445 | 469 | 416 | 407 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
432 | 414 | 390 | 331 | 350 | 382 | 379 | 373 | 412 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
542 | 781 | 1 289 | 1 535 | 1 940 | 2 997 | 3 601 | 3 775 | 4 251 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 429 | 4 544 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
Rang de la commune dans le département | 100 | 69 | 79 | 75 | 53 | 51 | 51 | 52 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 719 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 4 516 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 26 100 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 63 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 3,9 % | 5,4 % | 5,3 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 925 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (69,6 % ayant un emploi et 5,3 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 10],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 1 009 emplois en 2018, contre 1 060 en 2013 et 886 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 049, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,6 %[I 14].
Sur ces 2 049 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 283 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,1 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
378 établissements[Note 11] sont implantés à Pechbonnieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 378 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 22 | 5,8 % | (5,7 %) |
Construction | 71 | 18,8 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 89 | 23,5 % | (25,9 %) |
Information et communication | 10 | 2,6 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 19 | 5 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 12 | 3,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 64 | 16,9 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 57 | 15,1 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 34 | 9 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,5 % du nombre total d'établissements de la commune (89 sur les 378 entreprises implantées à Pechbonnieu), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
Pechbonnieu est régie par le comité du bassin d'emploi du nord-est toulousain[42].
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 24 | 11 | 11 | 11 |
SAU[Note 14] (ha) | 289 | 143 | nd | 445 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 24 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 11 en 2000 puis à 11 en 2010[45] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 289 ha en 1988 à 445 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 40 ha[45].
Pechbonnieu fait partie de l'Académie de Toulouse.
La commune possède une crèche, créée en 1989, dont le bâtiment est une ferme datant du XVIIIe siècle, une école maternelle[47] entre 100 et 150 enfants avec pédibus, une école primaire entre 300 et 350 enfants et 12 classes directrice avec pédibus (relié à la maternelle) et un collège Jean Dieuzaide créé en 2004, entre 700 et 800 collégiens.
Maison de retraite type EHPAD[48], maison de vie (foyer d'accueil médicalisé pour Adultes en situation de handicap mental ou handicapés[49], Ipsis (association qui accompagne les personnes en situation de handicap possédant une orientation ESAT délivrée par la CDAPH)[50],
Depuis le , la ville a inauguré « L'atelier » comprenant une médiathèque et une ludothèque de 320 m2 comprenant 7 500 documents, un point accueil jeune local et un studio d'enregistrement[51],[52].
Salle des fêtes,
Tous les ans, un festival entièrement destiné aux enfants de 0 à 6 ans: Festibout'chou. Théâtre, musique, marionnettes, conte, magie, cirque mais aussi des animations, des ateliers réunis environ 7 000 personnes[53].
Dernier dimanche de juillet après la Saint-Jacques : fête locale.
Jusqu'à 2011 se tenait au début de juillet le « Festival de la colline », consacré à la musique et réunissant environ 5 000 personnes par concert. La dernière édition du festival eut lieu en 2011, puis il fut arrêté pour des raisons financières.
Tous les ans, depuis 2015, un festival de jeux est organisé par la ludothèque de L'atelier, Pechbon'Jeux, réunissant près de 600 personnes sur deux jours pour l'édition de 2017.
Club de football : l'Olympique Girou football club (OGFC) dont l'équipe fanion évolue en régional 1 en 2017-2018, club de rugby à XV : l'Entente de la vallée du Girou XV évoluant en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale, club de full-contact (Osa Koo Do) qui comprend plusieurs champions de France et vainqueurs de la Coupe de France, club de handball : le handball club les Coteaux, résident au gymnase Colette-Besson.
Le stade vallée du Girou de Pechbonnieu a été construit par l'architecte Angel Rodrigo de l'Atelier du Prieuré et inauguré le samedi . Il a déjà accueilli 3 000 personnes au cours d'un événement sportif, une demi-finale de rugby à XV dans le championnat de France d'accession en Fédérale 1 entre l'Avenir castanéen rugby et l'AS Tournefeuille, le dimanche .
Gymnase Colette Besson,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux Bellevue[54].
Les déchèteries les plus proches sont situées sur les communes de Garidech, L'Union ou Saint-Alban.
La commune possède une forêt communale d’une superficie de 21 hectares et une mare est classée en zone humide qui abrite (tritons marbrés, tritons palmés et grenouilles vertes)[55].
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Son blasonnement est : Bandé de sable et d'or de quatre pièces. |
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Laurent Robène, La chambre de derrière, Pechbonnieu 1940-1944, Editions L'Harmattan, 2018, 211 p. (préface d'Edgar Morin)
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