Launaguet est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Launaguet | |
![]() Château de Launaguet : actuel hôtel de ville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Toulouse Métropole |
Maire Mandat |
Michel Rougé 2020-2026 |
Code postal | 31140 |
Code commune | 31282 |
Démographie | |
Gentilé | Launaguetois, Launaguetoises |
Population municipale |
9 050 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 289 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 40′ 30″ nord, 1° 27′ 28″ est |
Altitude | Min. 126 m Max. 203 m |
Superficie | 7,02 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Toulouse-8 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site officiel |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Mort, le ruisseau de Carles, le ruisseau de Pichounelle et par divers autres petits cours d'eau.
Launaguet est une commune urbaine qui compte 9 050 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Launaguettois ou Launaguettoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la briqueterie de Miremont, classée en 1984, le château, classé en 1993, et l'église Saint-Barthélemy, inscrite en 2016.
La commune de Launaguet se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 8 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Fonbeauzard (2,0 km), Aucamville (2,2 km), Saint-Geniès-Bellevue (2,5 km), Castelginest (2,9 km), L'Union (3,0 km), Saint-Loup-Cammas (3,0 km), Pechbonnieu (3,4 km), Saint-Alban (3,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Launaguet fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].
Launaguet est limitrophe de sept autres communes.
Fonbeauzard | Castelginest | Saint-Loup-Cammas |
Aucamville | ![]() |
Saint-Geniès-Bellevue |
Toulouse | L'Union |
La commune de Launaguet est établie à cheval sur la première et la deuxième terrasses de la Garonne en rive droite, dans la plaine toulousaine de la Garonne.
La superficie de la commune est de 702 hectares ; son altitude varie de 126 à 206 mètres[5].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Hers-Mort, le ruisseau de Carles, le ruisseau de Pichounelle, un bras de l'Hers, le ruisseau de Pichounelle, le ruisseau des Cétels, le ruisseau des Cètels et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[7],[Carte 1].
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[14] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,8 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[18].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].
Launaguet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[I 2],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 035 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,5 %), terres arables (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), forêts (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Elle jouxte le périphérique de Toulouse par sa pointe nord.
La ligne 26 du réseau Tisséo relie le quartier des Nobles au nord de Launaguet à la station Borderouge du métro de Toulouse, la ligne 33 relie Bruguières à la station Argoulets en desservant la ZA Triasis, la ligne 42 relie la clinique de L'Union à la station Borderouge en desservant également la ZA Triasis, la ligne 61 relie Fonbeauzard ou Montberon à la station Trois-Cocus en desservant le centre-ville de Launaguet, et la ligne 329 du réseau Arc-en-Ciel relie Villariès ou Villeneuve-lès-Bouloc à la station Borderouge en desservant également le centre-ville de Launaguet.
La côte reliant Pechbonnieu à Launaguet se prénommant la côte de Charta (plus belle côte de la Haute Garonne).
Le territoire de la commune de Launaguet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hers-Mort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1999 et 2009[27],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 489 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 489 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2000, 2002, 2003, 2012, 2016, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].
C'est vers le XIe siècle qu'apparaît pour la première fois le nom de Launaguet. Deux légendes expliqueraient son nom. La première veut que ce nom soit issu de la phrase "L'eau n'a pas de guet" qui par contractions successives serait devenu "L'eau n'a gué" puis "Launaguet".
La deuxième serait la contraction du "terroir de Launac", situé au-dessus de l'Hers, et du pont reliant le Sud avec le Nord de la ville, appelé "Anet" ou "Annot".
Tout comme son nom, l'histoire de Launaguet est assez obscure. Peu de vestiges ont été retrouvés sur le territoire. En effet, le village a toujours été habité et s'est transformé au fil du temps : l'ancien laissant systématiquement la place au moderne.
Des fouilles effectuées à Launaguet en 1968 ont mis au jour une fosse chasséenne contenant des instruments d'industrie lithique et des céramiques prouvant que les humains fréquentaient ce lieu il y a environ 7 000 ans.
On n'a jamais trouvé de traces d'implantation romaine, mais il est probable que toute une partie de la commune était incluse dans les terres de la vaste villa gallo-romaine dont les vestiges ont été découverts entre Lalande et Aucamville. Après les grandes invasions, quand Toulouse était capitale du royaume wisigoth, Launaguet est partagé en deux par l'Hers-Mort, rivière capricieuse, peu fidèle à un lit clairement défini. Un seul pont, dit Anet ou d'Annot, situé à peu près à l'emplacement de l'actuel pont de l'Hers permet de communiquer avec le secteur nord par le chemin de Fronton.
À droite de l'Hers, s'étend le terroir de Launac, sans doute un fief seigneurial concédé par les comtes de Toulouse, qui contrôlent la route, le pont et un lieu-dit (ou village) nommé Launaguet. Sur la rive gauche, l'abbaye de Saint-Sernin a fondé la sauveté de Matepezoul, village bâti aux environs de l'actuel quartier du pont.
Au XIIIe siècle, les fidèles de Simon de Montfort campent au nord de Toulouse et ravagent la sauveté. Matepezoul disparaît corps et bien, mais Launaguet survit. Il a perdu son rôle de carrefour, mais devient une importante paroisse rurale dont dépendent aussi Fonbeauzard et Croix-Bénite. Aux portes de Toulouse, c'est un village où cohabitent les ruraux, travailleurs de la terre, et les riches bourgeois toulousains qui possèdent chez nous des résidences de campagne.
Les travaux de redressement et d'assèchement de l'Hers menés de 1745 à 1755 donnent au secteur son aspect actuel.
En 1789, la paroisse est divisée en trois communes (Launaguet, Fonbeauzard et Aucamville), mais c'est le maire de Launaguet, monsieur Goulard qui "jugé le plus capable" est chargé d'administrer l'ensemble.
Pour favoriser les relations avec le quartier des Sables, en plein essor depuis les travaux, on a édifié le pont de la Palanque. Dès lors, peu à peu, Launaguet accentue son visage rural avec l'accession à la propriété d'anciens métayers ou brassiers qui rachètent les terres des bourgeois toulousains. Pourtant Launaguet connaît une expérience industrielle avec l'installation en 1830 d'une fabrique de terre cuite et de céramique créée sur le domaine de Miremont par les frères Virebent, architectes décorateurs-restaurateurs, très réputés sur la place de Toulouse.
L'après Seconde Guerre mondiale sonnera le glas de la civilisation rurale et Launaguet se transforme peu à peu en village de banlieue semi-résidentiel.
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Son blasonnement est : D'or au tourteau d'azur. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-neuf[31],[32].
Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne de Toulouse Métropole et du canton de Toulouse-8 (avant le redécoupage départemental de 2014, Launaguet faisait partie de l'ex-canton de Toulouse-14).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1977 | 1996 | Guy Lèguevaques | PS | Sénateur Conseiller général |
1996 | ||||
2006 | 2014 | Arlette Sylvestre | PS | Vice-présidente du Grand Toulouse |
2014 | En cours | Michel Rougé | PS | Retraité de l'enseignement |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 9 050 habitants[Note 7], en augmentation de 15,77 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
234 | 262 | 262 | 292 | 380 | 397 | 390 | 407 | 259 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
474 | 488 | 560 | 582 | 609 | 652 | 635 | 642 | 610 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
587 | 600 | 620 | 607 | 665 | 682 | 699 | 772 | 940 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 160 | 1 407 | 2 771 | 2 842 | 3 768 | 5 086 | 6 696 | 6 926 | 7 469 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 880 | 9 050 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
Rang de la commune dans le département | 51 | 30 | 38 | 35 | 32 | 26 | 28 | 28 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 3 676 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 8 697 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 560 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 56 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 6,6 % | 7,5 % | 9,5 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 944 personnes, parmi lesquelles on compte 80,9 % d'actifs (71,4 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 19,1 % d'inactifs[Note 10],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Toulouse[Carte 4],[I 13]. Elle compte 2 440 emplois en 2018, contre 2 122 en 2013 et 1 855 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 276, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 68,4 %[I 14].
Sur ces 4 276 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 678 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 81,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,4 % les transports en commun, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
753 établissements[Note 11] sont implantés à Launaguet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 753 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 47 | 6,2 % | (5,7 %) |
Construction | 122 | 16,2 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 211 | 28 % | (25,9 %) |
Information et communication | 28 | 3,7 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 22 | 2,9 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 24 | 3,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 136 | 18,1 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 104 | 13,8 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 59 | 7,8 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28 % du nombre total d'établissements de la commune (211 sur les 753 entreprises implantées à Launaguet), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 35 | 23 | 15 | 6 |
SAU[Note 13] (ha) | 338 | 233 | 188 | 167 |
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (35 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 167 ha[44],[Carte 6],[Carte 7].
Gendarmerie nationale, poste,
Launaguet fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée par l'école élémentaire Les Sables, les groupes scolaires Arthur Rimbaud et Jean Rostand et le collège Camille Claudel.
Pharmacie, maison de retraite type EHPAD,
Salle des fêtes, bibliothèque, danse,
Gymnase La Palanque, volley-ball, gymnastique, badminton, stade, football, rugby à XV, tennis, piscine, pétanque, randonnée pédestre[47],
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté urbaine de Toulouse Métropole[48],[49].
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