Saint-Jean-d'Eyraud est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.
Cet article est une ébauche concernant la Dordogne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Saint-Jean-d'Eyraud | |
L'église Saint-Jean Baptiste de Saint-Jean-d'Eyraud. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Périgueux |
Intercommunalité | Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Jean-Paul Villepontoux 2020-2026 |
Code postal | 24140 |
Code commune | 24427 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Jean-d'Eyrois |
Population | 183 hab. (2016 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 57′ 19″ nord, 0° 27′ 13″ est |
Altitude | Min. 74 m Max. 168 m |
Superficie | 10,05 km2 |
Élections | |
Départementales | Périgord central |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Eyraud-Crempse-Maurens |
Localisation | |
modifier ![]() |
Au , elle est intégrée à la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens en tant que commune déléguée.
Située dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, dans le Landais et dans l'aire urbaine de Bergerac, la commune déléguée de Saint-Jean-d'Eyraud s'étend sur 10,05 km2. Représentant la partie nord-ouest de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens, elle doit son nom à l'Eyraud, un ruisseau qui y prend sa source et traverse le territoire communal du nord-est au sud-ouest.
L'altitude minimale avec 74 mètres se trouve localisée au sud-ouest, au lieu-dit le Moulin de Géraud, là où l'Eyraud quitte la commune et entre sur celle de Laveyssière. L'altitude maximale avec 168 mètres est située à l'est, au nord du lieu-dit les Foullergues[1]. Sur le plan géologique, le sol est principalement composé de sables, argiles et graviers éocènes et oligocènes[2].
Le bourg de Saint-Jean-d'Eyraud, traversé par la route départementale 15, se situe en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud-est de Mussidan et douze kilomètres au nord de Bergerac.
La commune est également desservie par la route départementale 4 qui, à l'est et sur trois kilomètres, lui sert de limite avec la commune de Maurens.
En 2018, année précédant la création de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens, Saint-Jean-d'Eyraud était limitrophe de cinq autres communes dont, à l'est, Saint-Julien-de-Crempse sur moins de 100 mètres.
À l'ouest, son territoire était distant de 100 mètres de celui des Lèches et à l'est, de 350 mètres de celui de Montagnac-la-Crempse.
Église-Neuve-d'Issac | Beleymas | |
![]() |
Saint-Julien-de-Crempse | |
Laveyssière | Maurens |
Outre le bourg de Saint-Jean-d'Eyraud proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[3] :
La première mention écrite connue du lieu date de 1380 et concerne son église sous la forme Sanctus Johannes d'Eyraut[4],[5].
La commune tire son nom de saint Jean-Baptiste et de l'Eyraud, le ruisseau qui l'arrose[5].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Joan d'Eiraud[6].
L'église du lieu a été bâtie à l'époque romane[5].
En 1739, la paroisse de Saint-Jean d'Eyraud dépendait de l'archiprêtré de Villamblard[7].
Le , Charles Platon, amiral membre du gouvernement de Vichy, est capturé dans sa maison de Pujols par un commando de maquisards des Forces françaises de l'intérieur. Il est conduit à Saint-Jean-d'Eyraud, au poste de commandement du sous-secteur C de la Dordogne, où il est traduit en cour martiale et condamné à mort. Quelques jours plus tard, il est transféré à Valojoulx, traduit devant une nouvelle cour martiale, il est à nouveau condamné à mort et finalement fusillé le 28 août 1944[8].
Le , au Bellacaud à Saint-Jean-d’Eyraud, se tient une réunion au PC du sous-secteur C des Francs-tireurs et partisans à laquelle participent les responsables FTP du triangle de direction du sous-secteur C, le commissaire aux opérations régionales (COR), Édouard Valéry alias Lecœur, et le responsable du service de renseignement des FTP (service B) pour le sous-secteur, en vue de libérer 89 détenus politiques de la prison de Bergerac. L'opération sera couronnée de succès[9].
Le , trois personnes ont été fusillées le long de la route départementale 15, au sud-ouest du bourg.
Au , la commune fusionne avec Laveyssière, Maurens et Saint-Julien-de-Crempse pour former la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens[10]. À cette date, les quatre communes fondatrices deviennent communes déléguées.
Dès 1790, la commune de Saint-Jean-d'Eyraud est rattachée au canton de Montagnac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[11]. Le canton de Montagnac est ensuite renommé en canton de Villamblard l'année suivante, à la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard[11].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[12]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central.
En 2017, Saint-Jean-d'Eyraud est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[13],[14].
Fin 2001, Saint-Jean-d'Eyraud intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[15],[16]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | 1800 | Dupeyrat | ||
1800 | 1803 | Cabille-Laplante | ||
1803 | 1811 | Géraud Denoix | ||
1811 | 1813 | Cabille-Laplante | ||
1813 | 1876 | Pierre Auguste Eyguière[Note 1] | Notaire | |
1876 | 1881 | Jean Louis Emeri Veyssière Cabille | ||
1881 | 1882 | Jean Auguste Eyguière | ||
1882 | 1884 | Élie Ambroise Chazot | ||
1884 | 1889 | Jean Louis Emeri Veyssière Cabille | ||
1889 | 1908 | Antoine Dupeyrat | ||
1908 | 1917 | Jean Firmin Blondy | ||
1917 | 1919 | Gabriel Rebeyrol | Adjoint faisant fonctions de maire | |
1919 | 1925 | Henri Chazot | ||
1925 | 1944 | Pierre Jacquet | ||
1944 | 1965 | Albert Laurière | ||
1965 | 2001 | Gabriel Bordas | DVG | |
mars 2001 | mars 2008 | Pierre Vandenberghe | ||
mars 2008 | décembre 2018 | Raymond Cuvelier | SE[18] | Officier retraité de la gendarmerie |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
janvier 2019 (réélu en mai 2020) |
En cours | Jean-Paul Villepontoux[19],[20] |
Dans les domaines judiciaire et administratif, Saint-Jean-d'Eyraud relève[21] :
Les habitants de Saint-Jean-d'Eyraud se nomment les Saint-Jean-d'Eyrois[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2016, la commune comptait 183 habitants[Note 2], en diminution de 3,68 % par rapport à 2010 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
449 | 348 | 422 | 421 | 441 | 485 | 500 | 507 | 512 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
492 | 509 | 528 | 505 | 431 | 435 | 418 | 425 | 422 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
400 | 402 | 353 | 254 | 250 | 260 | 250 | 220 | 203 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
223 | 211 | 192 | 160 | 166 | 185 | 194 | 195 | 186 |
2016 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
183 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, Saint-Jean-d'Eyraud n'a plus d'école. Les élèves sont dirigés vers Maurens pour la maternelle, le cours préparatoire et le CE1 ; Campsegret accueille les enfants en CE2 et en cours moyen (CM1 et CM2).
Les données économiques de Saint-Jean-d'Eyraud sont incluses dans celles de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens.
![]() |
Blason | De sinople au macaron figuré d'or d'où jaillit une source d'argent se déversant dans une rivière du même, au franc-canton cousu d'azur chargé d'un pont en dos d'âne de trois arches d'argent maçonné de sable[29]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :