Saint-Jean-Lherm est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
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Saint-Jean-Lherm | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des coteaux du Girou |
Maire Mandat |
Eliséo Bonneton 2020-2026 |
Code postal | 31380 |
Code commune | 31489 |
Démographie | |
Gentilé | Jeanlhermains |
Population municipale |
395 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 42′ 16″ nord, 1° 36′ 37″ est |
Altitude | Min. 146 m Max. 251 m |
Superficie | 7,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pechbonnieu |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-jean-lherm.fr/ |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Laragou, le ruisseau de la brante et par divers autres petits cours d'eau.
Saint-Jean-Lherm est une commune rurale qui compte 395 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse..
Ses habitants sont appelés les Jeanlhermains.
La commune de Saint-Jean-Lherm se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 11 km de Pechbonnieu[2], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montastruc-la-Conseillère[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montastruc-la-Conseillère (2,2 km), Montpitol (3,2 km), Gragnague (3,2 km), Bonrepos-Riquet (3,2 km), Gémil (3,9 km), Garidech (4,0 km), Roquesérière (4,1 km), Saint-Marcel-Paulel (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-Lherm fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].
Montastruc-la-Conseillère | ||
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Montpitol | |
Gragnague | Bonrepos-Riquet | Verfeil |
La superficie de la commune est de 792 hectares ; son altitude varie de 146 à 251 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau de Laragou, le ruisseau de la brante, un bras du Laragou, le ruisseau de Capou Rumat, le ruisseau de Ferrus, le ruisseau de Ferrus, le ruisseau de la Capelle, le ruisseau de matemort, le ruisseau d'en coude, le ruisseau des Manenses et le ruisseau de Verdensol, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le ruisseau de Laragou, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Lavaur (81) et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le Girou à Gragnague, après avoir traversé 6 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villematier », sur la commune de Villematier, mise en service en 1994[15] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 722,1 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 19 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[19], à 13,8 °C pour 1981-2010[20], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[21].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[22],[23],[24].
Saint-Jean-Lherm est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[I 2],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,4 %), forêts (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par l'autoroute A68 sortie Gémil.
Le territoire de la commune de Saint-Jean-Lherm est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Laragou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2018[30],[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 147 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 138 sont en en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1998, 2002, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
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Son blasonnement est : d'argent au pairle de sinople. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[33],[34].
Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Jean-Lherm faisait partie de l'ex-canton de Montastruc-la-Conseillère).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Michel de Lagarde | ||
juin 1995 | mars 2020 | Gérard Parache | DVG | Professeur |
mars 2020 | En cours | Eliséo Bonneton | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 395 habitants[Note 7], en augmentation de 12,54 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Saint-Jean-Lherm fait partie de l'académie de Toulouse.
Bibliothèque[39],
Randonnées pédestres,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des coteaux du Girou[40].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 144 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 379 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 31 560 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 4,7 % | 4,2 % | 4,5 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 242 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 4,5 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 178, soit un indicateur de concentration d'emploi de 14,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,2 %[I 11].
Sur ces 178 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
35 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Jean-Lherm au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 35 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 8,6 % | (5,7 %) |
Construction | 5 | 14,3 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 7 | 20 % | (25,9 %) |
Information et communication | 1 | 2,9 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 5,7 % | (3,8 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 34,3 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2,9 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 4 | 11,4 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,3 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 35 entreprises implantées à Saint-Jean-Lherm), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 11 | 6 | 7 | 6 |
SAU[Note 12] (ha) | 354 | 397 | 461 | 371 |
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 371 ha[43],[Carte 6],[Carte 7].
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