Saint-Hilaire-la-Palud est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Hilaire-la-Palud | |
![]() L'Église de Saint-Hilaire-la-Palud | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Arrondissement | Niort |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Niortais |
Maire Mandat |
François Bonnet 2020-2026 |
Code postal | 79210 |
Code commune | 79257 |
Démographie | |
Gentilé | Paludéens |
Population municipale |
1 524 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 15′ 51″ nord, 0° 42′ 39″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 30 m |
Superficie | 34,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Niort (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mignon-et-Boutonne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.st-hilaire-la-palud.fr |
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Confinée dans la partie sud-ouest du département des Deux-Sèvres, la commune de Saint-Hilaire-la-Palud est à la fois limitrophe de la Vendée et de la Charente-Maritime. Elle appartient au canton de Mauzé-sur-le-Mignon et en est la deuxième commune par sa population, après le chef-lieu de canton.
Comme son nom l'indique, elle fait partie d'un vaste territoire marécageux qui a été drainé depuis le Moyen-Âge, et connu aujourd'hui sous le nom de Marais poitevin.
Située dans la partie la plus sauvage du Marais poitevin, appelée aussi Venise verte, la commune offre de remarquables découvertes grâce à la richesse de son milieu naturel, en grande partie préservé. Ses canaux, conches, rigoles, fossés, couvrent plus du dixième des 1 600 ha de l'ensemble du Marais mouillé. Une impressionnante "cathédrale de verdure", constituée par l'alignement des innombrables frênes têtards, saules et peupliers, s'offre aux regards des visiteurs et des touristes de plus en plus nombreux à visiter cette partie pittoresque du Marais poitevin.
Tout à l'ouest, la commune est arrosée par le Mignon, qui la longe sur sa rive droite, et la sépare du département de la Charente-Maritime. Dans la commune, la rivière est canalisée et porte le nom de canal du Mignon.
La Ronde (Charente-Maritime) |
Damvix (Vendée) |
Arçais |
La Grève-sur-Mignon (Charente-Maritime) |
![]() |
Saint-Georges-de-Rex |
Cramchaban (Charente-Maritime) |
Prin-Deyrançon | Le Bourdet |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prin-Deyrancon », sur la commune de Prin-Deyrançon, mise en service en 1983[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 832,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Hilaire-la-Palud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), prairies (14,4 %), zones urbanisées (5 %), forêts (0,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Hilaire-la-Palud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Mignon, la Courance,. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[23],[21]. Le risque inondation a vocation à être pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du projet plan de prévention des risques inondation (PPRI) du « Marais poitevin ». Une première phase d'études techniques a consisté à réviser l'atlas des zones inondables des huit communes suivantes, Bessines, Magné, Coulon, Frontenay Rohan-Rohan, Sansais, Le Vanneau-Irleau, Arçais et Saint-Hilaire-la-Palud, qui datait de 1997[24]. Au regard des enjeux, un PPRI a été prescrit le sur le territoire des communes de Bessines, Coulon et Magné[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[27]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2014 | Olivier Marie | ||
mars 2014 | 2020 | Dany Brémaud | ||
2020 | En cours | François Bonnet | DVG | Président de la Fédération régionale des éleveurs caprins |
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Hilaire-la-Palud, cela correspond à 2007, 2012, 2017[29], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 279 | 1 572 | 1 491 | 1 587 | 1 645 | 1 659 | 1 718 | 1 771 | 1 761 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 810 | 1 940 | 1 980 | 2 012 | 1 987 | 2 039 | 2 043 | 1 915 | 1 898 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 886 | 1 953 | 1 965 | 1 776 | 1 844 | 1 668 | 1 522 | 1 571 | 1 614 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 549 | 1 543 | 1 487 | 1 422 | 1 387 | 1 344 | 1 527 | 1 553 | 1 584 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 540 | 1 524 | - | - | - | - | - | - | - |
Saint-Hilaire-la-Palud est à l'origine du premier « Rassemblement des Saint-Hilaire de France » qui s'est déroulé dans la commune les 19 et , réunissant 21 communes de ce nom, c'est Michèle Ghiragossian qui en est l'instigatrice.
Le 2e rassemblement des Saint-Hilaire de France s'est déroulé les 4 et à Saint-Hilaire-en-Lignières, réunissant 13 communes de ce nom.
La commune de Saint-Hilaire dans l'Allier a accueilli le 3e rassemblement, les 26 et , réunissant 23 communes.
Le 4e rassemblement a lieu les 25 et à Saint-Hilaire dans la Haute-Garonne, réunissant 22 communes.
La 5e édition a été accueillie par Saint-Hilaire-Saint-Mesmin dans le département du Loiret les 24 et .
Le 6e rassemblement s'est déroulé à Saint-Hilaire-Barbezieux en Charente en 2011.
Le 7e rassemblement a eu lieu à Saint-Hilaire-le-Petit, Saint-Hilaire-le-Grand et Saint-Hilaire-au-Temple, l'association Trilhaire51 a accueilli ce rassemblement avec du champagne.
Le 8e rassemblement a accueilli les délégations à Saint-Hilaire-Peyroux en Corrèze avec une surprise de taille, le président de la République a fait l'amitié aux participants de venir les saluer et de rester avec eux durant une demi-heure, concrétisant ainsi au sommet de l'État ces rassemblements, près de 900 convives avaient pris place le soir du dîner de gala.
Entre-temps une délégation de 58 personnes toujours en 2013 a été reçue par Michel Gilert à Mont-Saint-Hilaire au Québec avec une sympathie et un grand plaisir de part et d'autre[réf. nécessaire].
Le 9e rassemblement a menés les participants à Saint-Hilaire-du-Rosier dans l'Isère et c'est une vidéo de Jamel Debbouze qui a souhaité la bienvenue aux participants, plus de 800 convives étaient présents au dîner de gala.
C'est de nouveau Saint-Hilaire-la-Palud qui accueille le 10e rassemblement en 2016.
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Blason | Parti de gueules et d'or, le gueules chargé d'une crosse d'or, au clocher de l'église du lieu d'argent et à la barque avec sa gaffe du même brochant sur la partition et mouvant d'une champagne ondée d'or sommée d'une fasce ondée de sinople[32]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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