Saint-Georges-de-Rex est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Georges-de-Rex
Lavoir de la Panification avec en fond l'église du XIXesiècle
Saint-Georges-de-Rex est une commune du sud-ouest des Deux-Sèvres, à 4 km de la Vendée et 5 km de la Charente-Maritime, elle se retrouve à 20 km du chef lieu du département, Niort, et environ 45 km de La Rochelle. Elle est à la limite des anciennes provinces du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge. Située à 40 km de l'Atlantique à vol d'oiseau, elle bénéficie d'un climat ensoleillé et doux, avec facilement des brumes qui se dissipent en cours de journée. Son altitude varie de 2 m à 37 m. Sa situation particulière fait qu'elle est en bord du Marais poitevin, et qu'en raison de coteaux favorables, jusqu'au xixesiècle elle était couverte de vignes. Les habitants des communes voisines y avaient souvent la leur. Avec la crise du phylloxera ces vignes ont en grande partie disparu, remplacées par des céréales.
Le marais de Saint-Georges-de-Rex est mieux conservé que celui du reste des Marais mouillés, par son relatif isolement. C'est pourquoi on y trouve encore entre autres un papillon en voie de disparition, le cuivré des marais.
Le sol de cette commune est donc divisée entre la partie haute, dont le soubassement est de pierres calcaires en strates, surplombant "le marais de Saint-Georges" au nord-est au sol noir, tourbeux, et une partie du "marais du Bourdet" au sud, drainé par la Courance et le Mignon. Ces terres très fertiles permirent la culture du haricot nommé "mogette" ou "mojhète", ainsi que d'autres légumes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Prin-Deyrancon», sur la commune de Prin-Deyrançon, mise en service en 1983[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6°C et la hauteur de précipitations de 832,3 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Niort», sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5°C pour la période 1971-2000[11] à 12,5°C pour 1981-2010[12], puis à 12,8°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges-de-Rex est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (71,5%), zones agricoles hétérogènes (19,6%), prairies (3,6%), zones urbanisées (2,9%), forêts (2,3%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Georges-de-Rex est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[22],[20].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges-de-Rex.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (54,9% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Économie
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Histoire
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Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[27].
Démographie
À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Georges-de-Rex, cela correspond à 2006, 2011, 2016[28], etc. Les autres dates de «recensements» (2009, etc.) sont des estimations légales.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
478
450
472
504
523
556
541
553
539
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
537
543
544
511
512
488
495
490
467
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
466
474
488
423
433
403
376
365
352
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
377
352
321
360
391
374
387
417
436
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
451
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Il y a quatre lavoirs sur la commune de Saint-Georges-de-Rex[31]:
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Voir aussi
Bibliographie
Il avait des lunettes, et une tête ronde — Jean-Claude Cousin — autoédition, (44)Orvault 2019, imprimé à (53)Mayenne pour Lulu.com
Le chapitre de Saint-Georges-de-Rex — Raymond Rousseau — association communale du Riveau,(17)La Ronde 1989
Histoire des Pays des Deux-Sèvres — le Pays Niortais — Maurice Poignat — édition Projet, Poitiers 1987
Filmographie
En 1980 sort dans les salles L'Entourloupe film de Gérard Pirès adapté d'un roman de Francis Ryck nommé "Nos intentions sont pacifiques" par entre autres Michel Audiard et Jean Herman, et doté d'une musique de Django Reinhardt, avec dans les rôles principaux Jean-Pierre Marielle, Jacques Dutronc et Gérard Lanvin: ce film a été tourné en grande partie dans le Marais Poitevin, dans les environs de Saint-Georges-de-Rex, voire sur le territoire de la commune. De nombreux habitants du coin ont participé à ce tournage.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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