Arçais est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine. La commune se situe à l'ouest de Niort.
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Commune de la région naturelle du Marais poitevin, elle est incluse dans le parc naturel régional du Marais poitevin.
Toponymie
La localité n'a pris son nom actuel qu'en 1882.
Dans des documents du Moyen Âge, elle est successivement mentionnée sous les appellations suivantes: Archaïcum (1178), Arcacum (1223), Arseum (1300), dont dérive le toponyme Arçais sous lequel elle est connue aujourd'hui.
Géographie
Paysage caractéristique du marais mouillé.
Arçais se trouve au bord de la partie du marais poitevin dite « marais mouillé » – c'est-à-dire inondable une partie de l'année –, également dénommée « Venise verte ».
La Sèvre niortaise n'est pas loin, mais le village est surtout entouré d'un labyrinthe de fossés, de conches, de rigoles et de canaux.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Prin-Deyrancon», sur la commune de Prin-Deyrançon, mise en service en 1983[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6°C et la hauteur de précipitations de 832,3 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Niort», sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 18 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5°C pour la période 1971-2000[11] à 12,5°C pour 1981-2010[12], puis à 12,8°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Arçais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (45,9%), zones agricoles hétérogènes (28,4%), terres arables (17,8%), zones urbanisées (5%), forêts (2,9%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arçais est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise,. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[22],[20]. Le risque inondation a vocation à être pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du projet plan de prévention des risques inondation (PPRI) du «Marais poitevin». Une première phase d'études techniques a consisté à réviser l'atlas des zones inondables des huit communes suivantes, Bessines, Magné, Coulon, Frontenay Rohan-Rohan, Sansais, Le Vanneau-Irleau, Arçais et Saint-Hilaire-la-Palud, qui datait de 1997[23]. Au regard des enjeux, un PPRI a été prescrit le sur le territoire des communes de Bessines, Coulon et Magné[24].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arçais.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (54,9% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de la Touche Poupard, un ouvrage de classe A[Note 9] mis en service en 1995 sur le cours d’eau le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].
Économie
Autrefois ville de transit, Arçais vivait aussi de l'élevage et de l'exploitation du bois.
Le port d'embarquement.
Comme ses voisines, la localité mise aujourd'hui sur le tourisme, grâce à son port d'embarquement pour les visites du marais, doté d'une vaste cale pavée. On y trouve aussi des aires de stationnement et de pique-nique et des possibilités d'excursions, de promenades à vélo, de croisières, de pêche, de chasse et de camping.
Histoire
Ancienne grue en bois.Entrepôts au pied d'une élégante demeure.
Avant les aménagements et travaux de dessiccation successifs, la région était largement recouverte par la mer et le village se trouvait en bordure du golfe des Pictons.
Par la suite Arçais est devenue une localité active qui a connu son apogée au XIXesiècle, comme en témoignent notamment les deux reproductions d'anciennes grues en bois du port, grâce auxquelles les découpes de peupliers étaient hissées sur le quai, ainsi que, toute proche, la maison classique construite en 1829 et dont les onze entrepôts en contrebas servaient à ranger du poisson, du vin ou du bois.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2001
2008
Jean Leyssène
2008
2014
Joël Bourchenin
2014
En cours
Michel Panier
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[30].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 612 habitants[Note 10], en augmentation de 0,66% par rapport à 2013 (Deux-Sèvres: +0,87%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
881
934
886
896
900
913
918
941
935
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
959
1 010
1 018
1 013
1 001
1 070
988
978
967
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 008
1 022
968
845
869
842
766
763
769
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
759
718
653
524
560
572
633
636
612
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
610
612
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Cyr.
L'église Saint-Cyr est de construction relativement récente.
Le petit château d'architecture classique est une propriété privée.
Le village a servi de décor à la série Das Boot durant le printemps 2019[35].
Voir aussi
Articles connexes
Communes des Deux-Sèvres
Anciennes communes des Deux-Sèvres
Bibliographie
Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249p. (ISBN978-2-226-25920-2, BNF44421580)
Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production: Arçais, pages 60 à 63** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[28].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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