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Saint-Georges-de-Montclard (orthographe officielle), ou Saint-Georges-de-Montclar (orthographe locale), est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Georges-de-Montclard

Le bourg de Montclard.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire
Mandat
Bernard Guérinel
2020-2026
Code postal 24140
Code commune 24414
Démographie
Gentilé Montclardais
Population
municipale
287 hab. (2019 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 55″ nord, 0° 37′ 14″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 189 m
Superficie 13,68 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord central
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-de-Montclard
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-de-Montclard
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Georges-de-Montclard
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Georges-de-Montclard

    Géographie



    Localisation


    Située dans l'aire d'attraction de Bergerac, la commune de Saint-Georges-de-Montclard est traversée du nord au sud sur quatre kilomètres et demi par la route départementale (RD) 21.

    Le bourg de Montclard, en bordure de la RD 21, est situé, en distances orthodromiques, treize kilomètres au sud-ouest de Vergt et quatorze kilomètres au nord-est du centre-ville de Bergerac.

    Le petit village de Saint-Georges est plus en retrait, à un kilomètre et demi au nord-ouest de Montclard.

    Carte de Saint-Georges-de-Montclard et des communes avoisinantes.
    Carte de Saint-Georges-de-Montclard et des communes avoisinantes.

    Saint-Georges-de-Montclard est limitrophe de six autres communes :

    Communes limitrophes de Saint-Georges-de-Montclard
    Saint-Martin-des-Combes Clermont-de-Beauregard
    Campsegret Saint-Félix-de-Villadeix
    Lamonzie-Montastruc Liorac-sur-Louyre

    Géologie et relief



    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Georges-de-Montclard est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Saint-Georges-de-Montclard.
    Carte géologique de Saint-Georges-de-Montclard.

    Relief et paysages

    La vallée du ruisseau de Saint-Georges au bourg de Saint-Georges.
    La vallée du ruisseau de Saint-Georges au bourg de Saint-Georges.

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude minimale, 62 mètres[5] se trouve localisée à l'extrême sud, là où le Caudeau quitte la commune pour entrer sur celle de Lamonzie-Montastruc. L'altitude maximale avec 189 mètres[5] se situe dans le nord-ouest du territoire communal, au nord du lieu-dit le Gobelet, à proximité du territoire de Campsegret[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,68 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,58 km2[3].


    Hydrographie



    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Caudeau, la Ruchelle, le Saint-Martin, le ruisseau de Saint-Georges et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[14],[Carte 1].

    Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite à Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[15]. Il arrose la commune à l'est sur cinq kilomètres, dont quatre et demi lui servent de limite naturelle, en deux tronçons, face à Clermont-de-Beauregard, Liorac-sur-Louyre et Lamonzie-Montastruc.

    Deux de ses affluents marquent la limite territoriale : le ruisseau de Saint-Martin en rive droite au nord-est sur plus d'un kilomètre face à Saint-Martin-des-Combes et la Ruchelle en rive gauche à l'est sur près de deux kilomètres, face à Clermont-de-Beauregard.

    Le ruisseau de Saint-Georges prend sa source un kilomètre à l'ouest du petit bourg de Saint-Georges, qu'il traverse, et se jette dans le Caudeau en rive droite, après avoir arrosé le territoire communal sur plus de deux kilomètres.


    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 885 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[24] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[25],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[26], à 13,1 °C pour 1981-2010[27], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[28].


    Milieux naturels et biodiversité



    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[29],[30].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[31].


    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[33].


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    En 2022, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d’après l'INPN[34].


    Urbanisme



    Typologie


    Saint-Georges-de-Montclard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[36],[37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[38],[39].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), terres arables (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), prairies (3,5 %), cultures permanentes (0,6 %)[40].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].


    Villages, hameaux et lieux-dits


    Outre les deux bourgs de Montclard et de Saint-Georges proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41] :


    Prévention des risques


    Le territoire de la commune de Saint-Georges-de-Montclard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Caudeau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999[44],[42]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée du Caudeau », couvrant 14 communes et approuvé le , pour les crues du Caudeau[45],[46], cours d'eau qui borde la commune à l'est.

    Saint-Georges-de-Montclard est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[47]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[48],[49].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges-de-Montclard.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges-de-Montclard.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[50]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[51]. 88,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[52].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].


    Toponymie


    Panneau d'entrée dans le bourg de Montclard.
    Panneau d'entrée dans le bourg de Montclard.

    L'orthographe officielle de la commune est « Saint-Georges-de-Montclard »[53], mais localement, sa graphie est « Saint-Georges-de-Montclar ».

    La première partie du nom de la commune se réfère à saint Georges, martyr chrétien au IVe siècle[54]. L'église Saint-Georges est évoquée dans un pouillé au XIIIe siècle sous la forme latine Ecclesia Sancti Georgi[55],[56].

    La seconde partie correspond au château de Monclar, établi sur une motte[56]. Ce repaire noble est mentionné en 1288 sous la forme latine Castrum de Monte Clara[55]. Ce toponyme est formé de deux noms occitans, mont (correspondant à une hauteur, un lieu surélevé) et clar qui peut avoir deux sens : d'une part « clair », de l'autre « qui se distingue bien »[56].

    En occitan, la commune se nomme Sent Jòrgi de Montclar[57].


    Histoire


    Le territoire communal a été occupé au Paléolithique[56].

    L'actuel château de Montclar, attesté en 1288[56], date de la fin du XVe début du XVIe siècle[58]. La châtellenie de Monclar comprenait neuf paroisses : Campagnac, Campsegret, la Mongie, Pont-Saint-Mamet, Saint-Félix, Saint-Georges, Saint-Laurent, Saint-Martin-des-Combes et Saint-Maurice[55].

    Le prieuré Saint-Jean de Crabefy dépendait de l'abbaye de Chancelade[54].

    La commune de Saint-Georges-de-Montclard a été créée dans les premières années de la Révolution française[5].


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Dès 1790, la commune de Saint-Georges-de-Montclard est rattachée au canton de Liorac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Montagnac dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5]. Le canton de Montagnac est ensuite renommé en canton de Villamblard l'année suivante, à la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[59]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central pour l'élection des conseillers départementaux à partir de 2015.

    En 2017, Saint-Georges-de-Montclard est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[60],[61].

    Pour les élections législatives, la commune fait partie de la deuxième circonscription de la Dordogne.


    Intercommunalité


    En 2001, Saint-Georges-de-Montclard intègre la communauté de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.


    Administration municipale


    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[62],[63].


    Liste des maires


    La mairie en 2022.
    La mairie en 2022.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1965 1971 Roger Deltheil    
    1971 1995 René Lambert    
    1995 2001 Guy Bonnet    
    mars 2001
    (réélu en mai 2020)
    En cours Bernard Guérinel SE[64]  

    Juridictions


    Dans le domaine judiciaire, Saint-Georges-de-Montclard relève[65] :


    Population et société



    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    Les habitants de Saint-Georges-de-Montclard se nomment les Montclardais[66].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[68].

    En 2019, la commune comptait 287 habitants[Note 11], en augmentation de 1,06 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    680659642666738758756778801
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    814791716649606635627640531
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    533503504378366316327343274
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    314273263262258268260261273
    2014 2019 - - - - - - -
    287287-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    En 2022, le bourg de Montclard possède une école primaire publique[70].


    Économie



    Emploi


    En 2019[71], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 132 personnes, soit 46,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (19) a diminué par rapport à 2013 (25) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,4 %.


    Établissements


    Au , la commune compte trente-sept établissements[72], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un dans l'industrie[73].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Patrimoine civil


    Patrimoine religieux


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes de la Dordogne.
    Blason
    De gueules au rocher d'argent surmonté d'un soleil d'or[78].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[32].
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Georges-de-Montclard » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Georges-de-Montclard » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Georges-de-Montclard », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
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    [de] Saint-Georges-de-Montclard

    Saint-Georges-de-Montclard (lokal auch Saint-Georges-de-Montclar) ist eine französische Gemeinde mit 287 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Dordogne in der Region Nouvelle-Aquitaine (vor 2016: Aquitanien). Die Gemeinde gehört zum Arrondissement Périgueux (bis 2016: Bergerac) und zum Kanton Périgord Central (bis 2015: Kanton Villamblard).

    [en] Saint-Georges-de-Montclard

    Saint-Georges-de-Montclard (French pronunciation: ​[sɛ̃ ʒɔʁʒ də mɔ̃klaʁ]; Occitan: Sent Jòrgi de Montclar) is a commune in the Dordogne department in Nouvelle-Aquitaine in southwestern France.

    [es] Saint-Georges-de-Montclard

    Saint-Georges-de-Montclard es una comuna y población de Francia, en la región de Aquitania, departamento de Dordoña, en el distrito de Bergerac y cantón de Villamblard.
    - [fr] Saint-Georges-de-Montclard



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