Saint-Georges-de-Montclard (orthographe officielle), ou Saint-Georges-de-Montclar (orthographe locale), est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie), Georges et Montclar.
Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire Mandat
Bernard Guérinel 2020-2026
Code postal
24140
Code commune
24414
Démographie
Gentilé
Montclardais
Population municipale
287 hab. (2019 )
Densité
21 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 55′ 55″ nord, 0° 37′ 14″ est
Altitude
Min. 62 m Max. 189 m
Superficie
13,68 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Bergerac (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Périgord central
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Georges-de-Montclard
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Georges-de-Montclard
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Saint-Georges-de-Montclard
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Saint-Georges-de-Montclard
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Géographie
Localisation
Située dans l'aire d'attraction de Bergerac, la commune de Saint-Georges-de-Montclard est traversée du nord au sud sur quatre kilomètres et demi par la route départementale (RD) 21.
Le bourg de Montclard, en bordure de la RD 21, est situé, en distances orthodromiques, treize kilomètres au sud-ouest de Vergt et quatorze kilomètres au nord-est du centre-ville de Bergerac.
Le petit village de Saint-Georges est plus en retrait, à un kilomètre et demi au nord-ouest de Montclard.
Carte de Saint-Georges-de-Montclard et des communes avoisinantes.
Saint-Georges-de-Montclard est limitrophe de six autres communes:
Communes limitrophes de Saint-Georges-de-Montclard
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Georges-de-Montclard est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no806 - Bergerac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Saint-Georges-de-Montclard.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques verts pâles à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
La vallée du ruisseau de Saint-Georges au bourg de Saint-Georges.
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude minimale, 62 mètres[5] se trouve localisée à l'extrême sud, là où le Caudeau quitte la commune pour entrer sur celle de Lamonzie-Montastruc. L'altitude maximale avec 189 mètres[5] se situe dans le nord-ouest du territoire communal, au nord du lieu-dit le Gobelet, à proximité du territoire de Campsegret[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,68 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,58 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Caudeau, la Ruchelle, le Saint-Martin, le ruisseau de Saint-Georges et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[14],[Carte 1].
Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite à Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[15]. Il arrose la commune à l'est sur cinq kilomètres, dont quatre et demi lui servent de limite naturelle, en deux tronçons, face à Clermont-de-Beauregard, Liorac-sur-Louyre et Lamonzie-Montastruc.
Deux de ses affluents marquent la limite territoriale: le ruisseau de Saint-Martin en rive droite au nord-est sur plus d'un kilomètre face à Saint-Martin-des-Combes et la Ruchelle en rive gauche à l'est sur près de deux kilomètres, face à Clermont-de-Beauregard.
Le ruisseau de Saint-Georges prend sa source un kilomètre à l'ouest du petit bourg de Saint-Georges, qu'il traverse, et se jette dans le Caudeau en rive droite, après avoir arrosé le territoire communal sur plus de deux kilomètres.
Le Caudeau au nord du lieu-dit la Mouline, en limite de Clermont-de-Beauregard (à gauche) et Saint-Georges-de-Montclard.
Lavoir sur le ruisseau de Saint-Georges, au bourg de Saint-Georges.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Georges-de-Montclard.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[24] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[25],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[26], à 13,1°C pour 1981-2010[27], puis à 13,3°C pour 1991-2020[28].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[29],[30].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa «zone de transition»[31].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[33].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d’après l'INPN[34].
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges-de-Montclard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[36],[37].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (64,5%), zones agricoles hétérogènes (20,3%), terres arables (6,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8%), prairies (3,5%), cultures permanentes (0,6%)[40].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les deux bourgs de Montclard et de Saint-Georges proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41]:
la Beaureille
Bessaronie
les Bois en Rang
Bos de Pénit
la Bourgonie
Boussac
la Brunie
la Cabane
le Cat Rouge
Chez Gobelet
Cours
la Coustette
Crabefit
le Cros du Loup
la Font de Soule
Fontagnal
Fontaine des Lébérous
Fontaine Roussillou
la Forêt
Forêt de Monclard
le Garry
Gavachoux
Grande Borie
Grande Coste
la Lande
Lascoups
Lauquerie
Lauquerie Basse
le Léotard
la Léotardie
les Mails
Moncimier
les Mondoux
Monfrouilloux
Monplaisir
le Nadal
l’Olival
Patat
Petite Coste
le Sucat
Toutyfaut
le Vignal.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Georges-de-Montclard est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Caudeau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999[44],[42]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée du Caudeau», couvrant 14 communes et approuvé le , pour les crues du Caudeau[45],[46], cours d'eau qui borde la commune à l'est.
Saint-Georges-de-Montclard est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[47]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[48],[49].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges-de-Montclard.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[50]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[51]. 88,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[52].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
Panneau d'entrée dans le bourg de Montclard.
L'orthographe officielle de la commune est «Saint-Georges-de-Montclard»[53], mais localement, sa graphie est «Saint-Georges-de-Montclar».
La première partie du nom de la commune se réfère à saint Georges, martyr chrétien au IVesiècle[54]. L'église Saint-Georges est évoquée dans un pouillé au XIIIesiècle sous la forme latine Ecclesia Sancti Georgi[55],[56].
La seconde partie correspond au château de Monclar, établi sur une motte[56]. Ce repaire noble est mentionné en 1288 sous la forme latine Castrum de Monte Clara[55]. Ce toponyme est formé de deux noms occitans, mont (correspondant à une hauteur, un lieu surélevé) et clar qui peut avoir deux sens: d'une part «clair», de l'autre «qui se distingue bien»[56].
En occitan, la commune se nomme Sent Jòrgi de Montclar[57].
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique[56].
L'actuel château de Montclar, attesté en 1288[56], date de la fin du XVedébut duXVIesiècle[58]. La châtellenie de Monclar comprenait neuf paroisses: Campagnac, Campsegret, la Mongie, Pont-Saint-Mamet, Saint-Félix, Saint-Georges, Saint-Laurent, Saint-Martin-des-Combes et Saint-Maurice[55].
Le prieuré Saint-Jean de Crabefy dépendait de l'abbaye de Chancelade[54].
La commune de Saint-Georges-de-Montclard a été créée dans les premières années de la Révolution française[5].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Saint-Georges-de-Montclard est rattachée au canton de Liorac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Montagnac dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5]. Le canton de Montagnac est ensuite renommé en canton de Villamblard l'année suivante, à la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[59]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central pour l'élection des conseillers départementaux à partir de 2015.
En 2017, Saint-Georges-de-Montclard est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[60],[61].
Pour les élections législatives, la commune fait partie de la deuxième circonscription de la Dordogne.
Intercommunalité
En 2001, Saint-Georges-de-Montclard intègre la communauté de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[62],[63].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Georges-de-Montclard relève[65]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac;
du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité);
de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Saint-Georges-de-Montclard se nomment les Montclardais[66].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[68].
En 2019, la commune comptait 287 habitants[Note 11], en augmentation de 1,06% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
680
659
642
666
738
758
756
778
801
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
814
791
716
649
606
635
627
640
531
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
533
503
504
378
366
316
327
343
274
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
314
273
263
262
258
268
260
261
273
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
287
287
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2022, le bourg de Montclard possède une école primaire publique[70].
Économie
Emploi
En 2019[71], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 132 personnes, soit 46,0% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (19) a diminué par rapport à 2013 (25) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,4%.
Établissements
Au , la commune compte trente-sept établissements[72], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un dans l'industrie[73].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Château de Monclar (ou Montclard, ou Montclar), des XVe, XVIeetXIXesiècles, inscrit en 2007 au titre des monuments historiques, ainsi que ses clôtures, sols et terrasses[58],[74].
Manoir de la Beaureille, du XVIesiècle, également inscrit en 1978 pour ses façades et toitures[75].
La halle, reconstruite en 1655, est située en bordure de la place publique, au centre du bourg de Montclard. Elle fait partie, d'un ensemble architectural imprégné d'un passé prestigieux. Elle est de plan rectangulaire proche du carré, bâtie sur un espace plan horizontal. La charpente repose sur quinze colonnes en calcaire de section octogonale. L'ensemble est légèrement relevé par rapport au terrain naturel. Les longs pans de la couverture, sont couverts en tuiles canal sur liteaux, et les croupes en tuiles plates aussi sur liteaux. Elle fut utilisée à l'occasion des foires annuelles très importantes, dont celle aux bœufs gras le premier mardi de chaque mois. Elle témoigne ainsi de l'importance économique du village au cours des ans.
Près de celle-ci se situe une des plus anciennes demeures du bourg avec sa galerie à colonnes de pierres[76].
Le bourg de Montclard.
Le château de Montclard.
La halle.
Maison à galerie à Montclard.
Le monument aux morts devant le château.
Fontaine à Saint-Georges.
Patrimoine religieux
Au hameau de Saint-Georges traversé par le cours d’eau du même nom, se trouve l’église Saint-Georges, romane du XIIesiècle, également connue sous le nom de chapelle Sainte-Rita[77]. Comme de nombreux édifices religieux, elle fut édifiée sur un très ancien lieu de culte. À l’intérieur est dédié un espace à sainte Rita, patronne des causes désespérées. Le lieu connu y reçoit de nombreux fervents de sainte Rita[76].
Dans le bourg de Montclard, chapelle Sainte-Thérèse.
L'église Saint-Georges.
Sa façade sud.
Croix à côté de l'église Saint-Georges.
La chapelle Sainte-Thérèse de Montclard.
Sa galerie
Personnalités liées à la commune
Patrick Esclafer de La Rode (1944-2015), généalogiste, propriétaire du château de Montclard.
Samuel Pozzi (1946-1918), chirurgien, fut le propriétaire du château au bourg de Montclard, où séjourna son amie l'actrice Sarah Bernhardt.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
De gueules au rocher d'argent surmonté d'un soleil d'or[78].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[32].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.207.
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