Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Localisation et accès
Saint-Barthélemy-de-Bussière jouxte le département de la Haute-Vienne et se trouve à 45km au sud-ouest de Limoges, la plus grande ville aux alentours. Il se trouve dans le parc naturel régional Périgord-Limousin.
La commune de Saint-Barthélemy-de-Bussière appartient au canton de Bussière-Badil et à l'arrondissement de Nontron et s'étend sur 15 km2.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Barthélemy-de-Bussière et des communes avoisinantes.
Saint-Barthélemy-de-Bussière est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département de la Haute-Vienne. Au nord-est, son territoire est limitrophe de celui de Saint-Mathieu sur environ 200 mètres.
Communes limitrophes de Saint-Barthélemy-de-Bussière
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Barthélemy-de-Bussière est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées datant, de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée Alt, est constituée d'altérites de socle, des arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites ou allotérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no711 - Châlus» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Saint-Barthélemy-de-Bussière.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Alt :
Altérites de socle: arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites, allotérites
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
μγ3-4 :
Microgranites porphyriques à biotite, gris ou roses, en filons recoupant les massifs granitiques (Carbonifère sup.)
γ2b-m :
Leucogranites du dôme de Saint-Mathieu - Massif de Saint-Mathieu: leucogranites à grain moyen, localement grossier, à muscovite abondante et biotite, sillimanite rare, texture généralement équante, parfois orientée (Carbonifère sup.)
fγ2M :
Leucogranites du dôme de Saint-Mathieu - Granite de Champniers-Reilhac: granite leucocrate, équant, de grain moyen, à biotite, silicate d'alumine et/ou petite muscovite - Granites d'anatexie (Carbonifère sup.)
γ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite à biotite, structure équante, grain moyen à grossier, en massif (Carbonifère sup.)
fγ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite monzonitique à structure équante, grain fin, tendance aplitique, à biotite et parfois amphibole (Carbonifère sup.)
fγ3-4' :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: microgranite calco-alcalin monzonitique, porphyrique, à biotite (Carbonifère sup.)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
ξ1 :
UPA: Micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 218 mètres et 366 mètres[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune est dans l'unité paysagère du «Périgord limousin» qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,01 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,51 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Trieux et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Trieux, d'une longueur totale de 29,55 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Marval et se jette dans la Tardoire en rive gauche à Bussière-Badil, face à Écuras[16],[17]. Il traverse la commune du nord-est à l'ouest sur six kilomètres et demi, dont trois et demi servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Marval et Piégut-Pluviers.
De nombreux étangs jalonnent la commune.
Le Trieux dans la commune.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Barthélemy-de-Bussière.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Charente». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 11,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cheronnac_sapc», sur la commune de Chéronnac, mise en service en 1995[26] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 1 107,3 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 45 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[30], à 11,4°C pour 1981-2010[31], puis à 11,8°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Le bourg de Saint-Barthélemy-de-Bussière est, sur trois hectares, un site inscrit depuis 1977, pour son intérêt pittoresque[33].
Typologie
Saint-Barthélemy-de-Bussière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[34],[35],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37],[38].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (56,1%), zones agricoles hétérogènes (36,4%), prairies (7,5%)[39].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits et hameaux
Quelques hameaux occupent la commune: Lapeyre, Lafarge, Villechalane, Lacourarie, Rebeyrat, Villemercier, Lamothe, chez Guaud, etc.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Barthélemy-de-Bussière est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].
Risques naturels
Saint-Barthélemy-de-Bussière est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Barthélemy-de-Bussière.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 10,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[47].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Barthélemy-de-Bussière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[48].
Toponymie
Le nom du lieu fait référence à saint Barthélemy, l'un des douze apôtres de Jésus[49]. La seconde partie du nom, Bussière, vient de l'occitanboissièra correspondant à un lieu planté de buis[49].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Bertomiu de Bussiera[50].
Histoire
La première mention écrite connue du lieu, concernant la paroisse, apparaît en 1265 sous la forme Parochia Sanctus Bartholomei[49]. On trouve ensuite Sanctus-Bartolomeus en 1365, Saint-Bartolmieu en 1500, Saint-Barthélémy-de-Villechalane en 1591 et Saint-Barthélémy-de-Pluviers en 1780. Le territoire communal fut successivement habité par les druides, les tribus gauloises et ensuite par les Romains[51].
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Montagne-le-Trieux[5].
Politique et administration
Intercommunalité
Fin 2000, Saint-Barthélemy-de-Bussière intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert granitique. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1983
1995
Bernard Bioulac
PS
Neurobiologiste Professeur de médecine Conseiller général du canton de Bussière-Badil (1980-1996) Président du Conseil général (1982-1992) Député (1988-1993)
Dans le domaine judiciaire, Saint-Barthélemy-de-Bussière relève[55]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[57].
En 2019, la commune comptait 213 habitants[Note 10], en diminution de 6,17% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
711
640
699
800
814
828
830
937
856
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
842
766
814
742
821
836
861
831
815
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
822
815
800
755
689
636
602
510
432
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
374
345
307
270
271
244
229
227
230
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
214
213
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vie associative
L'Association de recherches archéologiques et de sauvegarde du patrimoine (ARASP), spécialisée en archéologie et en préhistoire intervient dans les classes et propose des modules de fouilles au musée de Teyjat.
La Roulotte Verte fournit de la documentation et des cours de botanique pour mieux connaître le rôle et l'importance du monde végétal. Elle réalise des stages sur les plantes et leurs utilisations ainsi que des randonnées ethno-botanique pour découvrir la biodiversité.
Animations
En juin, randonnée pédestre nocturne et gourmande.
En août, à l'occasion de la «Saint-Barthélemy»: foire aux vins et au gras, productions artisanales locales. Manèges, spectacle, randonnée et VTT, feu d'artifice.
Économie
La commune conserve une auberge: l'auberge du Presbytère, ainsi qu'une boulangerie artisanale au hameau de Lapeyre.
Emploi
En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 77 personnes, soit 36,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,5%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-trois établissements[60], dont onze au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'industrie, quatre dans la construction, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un relatif au secteur administratif[61].
Entreprises
Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société «Le Saloir du Périgord» (préparation industrielle de produits à base de viande) implantée à Saint-Barthélemy-de-Bussière se classe en 8eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 12 564 k€[62].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église paroissiale. Cette église est entièrement bâtie en bel appareil de granit. Elle est accompagnée d'un ancien prieuré-cure qui dépendait, vers 1780, de Chancelade en Périgord blanc. Cet édifice se compose d'une nef de trois voûtées d'ogives qui retombent sur des colonnes engagées. Ces voûtes datent du XVIesiècle, mais les gouttereaux sont romans. L'intérieur révèle un retable du XVIIesiècle en bois sculpté, couvert de ciselures et orné de trois tableaux. Cet ouvrage est celui d'un moine qui n'eut, dit-on, à sa disposition d'autres outils qu'un couteau. La clé de voûte orientale est timbrée aux armes des Collonges de Pompadour, d'azur à trois tours d'argent, seigneurs de la paroisse du XVeauXVIIesiècle. Quatre contreforts normaux et quatre biais épaulent extérieurement l'édifice. Sept baies, dont plusieurs romanes, l'éclairent. Un clocher-flèche est bâti contre la façade orientale. La litre extérieure de l'église, longue bande noire que les seigneurs avaient le droit de faire peindre en hommage à leurs défunts, très rare, est pratiquement invisible.
L'église
Peinture seigneuriale.
Le retable.
La façade.
Vitrail.
L'autel.
La chambre funéraire mégalithique à La Courarie est un ensemble de pierres monumentales: des piliers de granit soutiennent une dalle de couverture, un deuxième ensemble est accolé au précédent. Sous ce monument se trouve le départ d'une galerie creusée à même le granit et qui semble se diriger vers le cœur de la colline. L'ensemble pourrait s'apparenter à un monument de type dolmen, tel qu'il pouvait en exister aux périodes néolithique ou protohistorique.
Chambre funéraire mégalithique
Fontaine de dévotion.
Fontaine de dévotion: à trois cents mètres au nord de l'église se trouve une cuve de pierre de deux mètres sur un demi, où s'écoule l'eau d'une fontaine, qui a la réputation miraculeuse de guérir les furoncles.[63].
L'espace Découverte Nature et Patrimoine de Saint-Barthélémy-de-Bussière accueille la maison botanique. Elle propose de la documentation, des cours de botanique pour mieux connaître le rôle et l'importance du monde végétal, des stages sur les plantes et leurs utilisations, ainsi que des randonnées ethno-botaniques pour découvrir la biodiversité[64].
Espace Nature et Découverte
L'entrée du musée.
L'intérieur.
L'entrée du jardin botanique des oiseaux.
Le Manoir de La Morinie
Le manoir de La Morinie, du XVesiècle[65]. Implantés dans le hameau de La Morinie, les restes d'un château sont encore visibles. Une tour ronde subsiste[65] entre des bâtiments formant le corps de ferme. La porte et les fenêtres témoignent de ce que pouvait être l'architecture de l'édifice ayant servi de demeure noble aux seigneurs de La Morinie[66]..
Un souterrain relierait le Manoir à la Colline toute proche, nommée 'le Trou du Loup' - lu cro d'aou lou - en raison d'une cavité qui pourrait être la résultante d'un effondrement de la galerie.
Patrimoine urbain
Le bourg de Saint-Barthélemy-de-Bussière est, sur trois hectares, un site naturel inscrit depuis 1977[67].
Patrimoine naturel
La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[68] depuis la création de celui-ci en 1998[69], adhésion renouvelée en 2011[70].
À l'ouest et au nord-ouest du territoire communal, les vallées du Trieux et d'un de ses affluents sont protégées au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I «Vallées du réseau hydrographique de la Tardoire et du Trieux» dont la flore est constituée de près d'une quarantaine d'espèces de plantes, dont quatre sont considérées comme déterminantes: l'adoxe musquée, ou moscatelline, ou muscatelle (Adoxa moschatellina), la corydale à bulbe plein (Corydalis solida), l'isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[71],[72].
Panneau d'information à l'entrée de la Forêt du Mesnieux.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
D'azur à trois tours d'argent maçonnées, ajourées et ouvertes de sable[73].
Détails
Armes de la famille Hélie de Collonges, puis Hélie de Pompadour, seigneurs de la paroisse du XVeauXVIIesiècle. Adopté en 2012.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte de localisation de la ZNIEFF 720012831, INPN, consulté le 5 mai 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche «Métropole: ZNIEFF1» à 0 et augmenter l'opacité de la couche «Cartes IGN» à 1.
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