Saint-André-de-Roquepertuis (Sent-Andrieu-de-Ròcapertús, en cévenol ; prononciation API : sẽnt ãndrieu de rɔkɔpertus ; transcription mistralienne : Sent Andriéu de Roco-pertus) est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-André-de-Roquepertuis | |
Mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Fabienne Michel 2020-2026 |
Code postal | 30630 |
Code commune | 30230 |
Démographie | |
Population municipale |
589 hab. (2019 ![]() |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 14′ 29″ nord, 4° 27′ 24″ est |
Altitude | Min. 70 m Max. 309 m |
Superficie | 12,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bagnols-sur-Cèze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Saint-Esprit |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintandrederoquepertuis.fr/ |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « forêt de Valbonne », « la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-André-de-Roquepertuis est une commune rurale qui compte 589 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Saint-Andrépertusois ou Saint-Andrépertusoises.
Le premier terme, Saint-André, fait référence à l'église de la commune, qui est dédiée à cet apôtre de Jésus-Christ[1].
Le second terme, Roquepertuis, est formé de deux substantifs cévenols : ròca (roc, rocher) et de pertús (pertuis, défilé, gorge)[2]. Il peut se comprendre comme « le rocher du défilé, des gorges ». Ce rocher peut être identifié au Roc de l'Aiguille qui surplombe la sortie des gorges de la Cèze, sur la rive gauche de cet affluent du Rhône et qui se situe à la limite entre les communes de Saint-André-de-Roquepertuis et de Montclus[3].
Pour certains auteurs, Roquepertuis signifie la Roche percée[4]. Alors la forme occitane aurait été Ròcapertusa. Par ailleurs, il n'y a pas de rocher percé sur le territoire de la commune ou dans les communes limitrophes.
La commune de Saint-André-de-Roquepertuis est localisée dans le nord-est du département du Gard. Elle est en bordure de la région Languedoc-Roussillon, à proximité des départements de l'Ardèche, du Vaucluse et de la Drôme. Elle fait partie de la basse vallée de la Cèze, qui la traverse en faisant un large coude et sert de limite avec la commune de Goudargues. Historiquement, Saint-André-de-Roquepertuis a toujours fait partie du Languedoc.
Saint-André est sur l'axe routier qui relie Bagnols-sur-Cèze, la vallée du Rhône et Barjac et au-delà les Cévennes, par la route départementale D980. La commune est distante de 20 km de Bagnols-sur-Cèze, de 15 km de Barjac. Les Gorges de l'Ardèche sont à 20 kilomètres de la commune, Nîmes à 70 km, Uzès à 40 km et Alès à 50 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montclus », sur la commune de Montclus, mise en service en 1978[10] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 917,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 33 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[16].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[18] :
et un au titre de la directive oiseaux[18] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : la « combe de Frigoulet » (337 ha), couvrant 2 communes du département[23] et quatre ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] :
Saint-André-de-Roquepertuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[28],[I 1],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,8 %), cultures permanentes (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (2,7 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-André-de-Roquepertuis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1991, 1994, 1995, 1998, 2002, 2006 et 2018[33],[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 353 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 261 sont en en aléa moyen ou fort, soit 74 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37].
La première occupation humaine avérée dans la commune date sans doute du IVe ou du IIIe siècle av. J.-C.. Dans le quartier des Costes, on a trouvé les restes d'un oppidum, baptisé « des Combèzes » par F. Mazauric[38]. Ce sont sans doute des Volques Arécomiques qui occupaient ce site. Cet oppidum faisait partie d'une série de cinq établissements qui contrôlait la vallée de la Cèze et la route vers les Cévennes.
En contrebas de l'oppidum, ont été découvertes des céramiques celtiques et gallo-romaines, ainsi que des sépultures à tuiles. À l'entrée des gorges de la Cèze, des tessons peints et des fragments d'amphores massaliotes ont été trouvés.
Au VIIIe siècle, une communauté rurale s'était constituée autour d'une chapelle. Il faut attendre le XIe siècle, vers 1025, pour que la chapelle rurale soit remplacée par l'église romane actuelle, dite église-forteresse, construite à l'initiative des bénédictins de Goudargues, car la communauté vivant sur le territoire de la commune est devenue plus importante[39]. Cet édifice est dédié à l'apôtre saint André.
La première mention de la commune date de 1121, sous le nom de Sanctus-Andrea trans Rocam[40], Saint-André au-delà du Roc. La paroisse dépendait au religieux du diocèse d'Uzès, doyenné de Cornillon et au temporel du diocèse civil d'Uzès, l'un des vingt-trois diocèces du Languedoc.
Au XIVe siècle, le village est peu touché par la révolte des Tuchins, qui sévit entre Pont-Saint-Esprit, Baron et Montclus, à partir du printemps 1382. Le soulèvement est écrasé en 1384.
Au XVIe siècle, la Réforme protestante se répand dans la région, on compte alors environ 10 % de réformés dans le village. Mais au siècle suivant, l'autorité royale convertit de force les protestants de la région[41].
Au XVIIIe siècle, Saint-André faisait partie du marquisat de Montclus, propriété de la famille des Vogüé.
Peu d'événements sont à noter durant la Révolution française ou sous le Premier Empire. Le village est peu touché par les trois rassemblements des fédérés du camp de Jalès, en Vivarais, de 1790 à 1792.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Roquepertuis[42].
À la fin du XIXe siècle, la culture de la vigne prend son expansion sur les terroirs de la commune.
Saint-André a payé un lourd tribut à la Première Guerre mondiale : trente-trois jeunes Saint-Andréens sont morts pour le pays, ce qui a eu pour conséquence que beaucoup de terres ont été laissées à l'abandon. En 1940, lors de la Débâcle, les habitants de Saint-André ont accueilli des réfugiés belges qui fuyaient l'avance des troupes nazies.
En 1944, Louis Riffard, boulanger du village, a été arrêté par les nazis torturé et exécuté à Pont-Saint-Esprit, car il ravitaillait le maquis « Bir-Hakeim » sur le plateau de Méjannes-le-Clap.
La commune de Saint-André-de-Roquepertuis a inauguré en 2010 l'Espace Louis-Riffard.[C'est-à-dire ?]
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Blason | Tranché : au premier de sinople à la grappe de raisin de gueules feuillée du champ, au second de sinople au pont de trois arches d'argent sur des ondes d'azur mouvant de la pointe, sommé d'un village d'or surmonté d'un soleil naissant du même ; à la bande losangée d'or et de gueules d'une tire brochant sur la partition. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1794 | Jacques-André Fournié | ||
1794 | 1800 | François Charousset | ||
1801 | 1801 | Jean Bousquet | ||
1801 | 1807 | François Charousset | ||
1808 | 1822 | Joseph Clap | ||
1823 | 1830 | Pierre Raoux | ||
1830 | 1844 | Joseph Gérus | ||
1845 | 1845 | Pierre Baume | ||
1846 | 1848 | Joseph C. Gérus | ||
1848 | 1855 | Pierre Baume | ||
1855 | 1870 | Joseph C. Gérus | ||
1870 | 1871 | François Sorbier | ||
1871 | 1878 | Joseph Clap | ||
1878 | 1881 | Louis Vignal | ||
1881 | 1892 | Auguste Gérus | ||
1892 | 1894 | Vincnet Clap | ||
1894 | 1900 | Auguste Gérus | ||
1900 | 1904 | Léopold Clap | ||
1904 | 1912 | Laurent Riffard | ||
1912 | 1919 | Henri Lacroix | ||
1919 | 1944 | Urbain Roussière | ||
1944 | 1945 | Jules Riffard | Président | |
1944 | 1947 | Jules Riffard | ||
1947 | 1965 | Béatrix Monier | ||
1965 | 1995 | Pierre Balmet | ||
1995 | 1997 | Jacques Osternaud | ||
1997 | 1999 | M. Nanet | ||
1999 | 2001 | Francis Fasolo | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Marc Santoni | ||
mars 2008 | 2020 | Michel Coullomb | DVG | Retraité Fonction publique |
2020 | En cours | Fabienne Michel | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2019, la commune comptait 589 habitants[Note 10], en diminution de 0,84 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
624 | 623 | 692 | 758 | 827 | 836 | 853 | 818 | 824 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
830 | 825 | 796 | 694 | 660 | 653 | 656 | 653 | 587 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
571 | 528 | 514 | 405 | 390 | 401 | 374 | 305 | 306 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
279 | 291 | 288 | 273 | 361 | 397 | 495 | 523 | 594 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
585 | 589 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 255 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 559 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 480 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10 % | 10,5 % | 12 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 334 personnes, parmi lesquelles on compte 74,9 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 25,1 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 55 emplois en 2018, contre 54 en 2013 et 45 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 215, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,2 %[I 10].
Sur ces 215 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
55 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-André-de-Roquepertuis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 55 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 2 | 3,6 % | (7,9 %) |
Construction | 14 | 25,5 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 21 | 38,2 % | (30 %) |
Information et communication | 3 | 5,5 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 3 | 5,5 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 14,5 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 3,6 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 2 | 3,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,2 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 55 entreprises implantées à Saint-André-de-Roquepertuis), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 16 | |||
SAU[Note 16] (ha) | 141 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 0 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 0 en 2000 puis à 0 en 2010[49] et enfin à 16 en 2020[Carte 5].
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