Montclus est une commune française située dans le nord-est du département du Gard en région Occitanie.
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Montclus | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Benoit Trichot 2020-2026 |
Code postal | 30630 |
Code commune | 30175 |
Démographie | |
Gentilé | Montclusiens, Montclusiennes |
Population municipale |
194 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 15′ 41″ nord, 4° 25′ 14″ est |
Altitude | Min. 76 m Max. 329 m |
Superficie | 21,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Saint-Esprit |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, Valat de Boudouyre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « forêt de Valbonne », « la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montclus est une commune rurale qui compte 194 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 766 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Montclusiens ou Montclusiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, classé en 1977, et le mas du Grand Galès, inscrit en 1990.
Le village de Montclus est situé au nord-est du département du Gard et est limitrophe de celui de l'Ardèche.
![]() |
Barjac | Orgnac-l'Aven | ![]() | |
Saint-Privat-de-Champclos | N | Issirac | ||
O Montclus E | ||||
S | ||||
Méjannes-le-Clap | Saint-André-de-Roquepertuis |
La commune se trouve à la sortie des gorges de la Cèze, dans un paysage de garrigue et de vignobles.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1978 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,5 | 0,1 | 2,7 | 5,3 | 8,9 | 12,4 | 14,8 | 14,6 | 11,4 | 8,4 | 3,6 | 0,7 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,9 | 9,2 | 11,8 | 15,8 | 19,7 | 22,8 | 22,5 | 18,3 | 14 | 8,6 | 5,4 | 13,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11,7 | 15,7 | 18,4 | 22,8 | 27,1 | 30,9 | 30,4 | 25,2 | 19,5 | 13,6 | 10,1 | 19,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−14 16.01.1985 |
−10,9 28.02.18 |
−13,1 02.03.05 |
−5,5 08.04.21 |
−2 06.05.1991 |
3 06.06.1989 |
6 13.07.1993 |
5 30.08.1986 |
1 25.09.1990 |
−4 31.10.1997 |
−9 28.11.1985 |
−11,4 30.12.05 |
−14 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,9 30.01.13 |
25,9 23.02.20 |
28 21.03.1990 |
31,2 21.04.18 |
36,3 30.05.01 |
43,8 27.06.19 |
41,3 24.07.19 |
42,9 04.08.17 |
37,7 04.09.16 |
32 01.10.11 |
24,6 07.11.13 |
21 17.12.1985 |
43,8 2019 |
Précipitations (mm) | 72,2 | 51,6 | 47,6 | 77,2 | 80,4 | 51,4 | 35,4 | 57,2 | 119,3 | 144,9 | 103,8 | 76,1 | 917,1 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[8] :
et un au titre de la directive oiseaux[8] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[12] : les « gorges de la Cèze à Montclus » (381 ha)[13] et quatre ZNIEFF de type 2[Note 5],[12] :
Montclus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[I 1],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,2 %), cultures permanentes (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (10 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Montclus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1998, 2002 et 2018[23],[21].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 170 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 155 sont en en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 7] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
De l'occitan Mont-Clus, du bas latin Mons Clusus[29].
En 1957, des fouilles archéologiques effectuées à proximité du village ont permis de mettre en évidence la présence de l'homme à Montclus depuis les temps préhistoriques : découverte d'une stratification allant de 8000 à 2000 av. J.-C. et présence de tribus de pêcheurs sédentaires.
Le village médiéval existait avant le XIIIe siècle. Il reste les vestiges d'un ancien monastère bénédictin troglodytique, une vaste salle creusée dans le roc, au lieu-dit Les Beaumes qui servit plus tard de chapelle aux Templiers aux XIIe et XIIIe siècles.
En 1263 fut fondé à Montclus un prieuré du nom de Mons Serratus[30], cité en 1265 dans le Gallia Christiana[31]. Les mentions de Castrum de Monte Cluso, en 1275 dans la généalogie des Châteauneuf-Randon[31] et en 1376 Castrum Montis Clusis dans le cartulaire de la seigneurie d'Alais[31], indiquent la position du village qui lui a valu son nom, en haut une colline entourée de montagnes. En 1275 fut construit un château dont il ne reste qu'un donjon carré et massif d’une grande hauteur. Plus tard a été construit le pont du Moulin enjambant la Cèze qui, dit-on, roulait des paillettes d’or.
En 1320, 337 juifs de la ville sont massacrés lors du passage de la croisade des Pastoureaux[32]. Cette information est fausse. D'après l'article : Miret y Sans Joaquín. Le massacre des Juifs de Montclus en 1320 (épisode de l'entrée des Pastoureaux dans l'Aragon). In: Revue des études juives, tome 53, n°106, avril-juin 1907. pp. 255-266;
trouvé sur le site : https://www.persee.fr/doc/rjuiv_0484-8616_1907_num_53_106_4813
il ne s'agit pas de la commune de Montclus située dans le Gard mais d'un Montclus situé dans la Province d' ARAGON en ESPAGNE, village disparu de nos jours. Ce livre donne de nombreux détails tant sur l'importance de cette communauté juive que sur l'épisode en lui même
En 2011, le village a été le lieu de tournage du film Le Bon Samaritain réalisé par Bruno Garcia. Les acteurs principaux sont : Michel Galabru, Bernadette Lafont et Laurent Gamelon.
En septembre 2015, Monclus a vécu l'ouverture de l'école associative du Tourrihou, dans les locaux de l'ancienne école communale fermée depuis 42 ans. Cette nouvelle école s'inspire de plusieurs pédagogies basées sur l'épanouissement de l'enfant (Freinet, Steiner, Collot, Montessori...).
En 2019, se tourne à Monclus le dernier film de Nicolas Vanier Poly avec entre autres Patrick Timsit, Julie Gayet et François Cluzet. Le film sort le 23 octobre 2020 au cinéma.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1995 | 2001 | Bernard Trichot | ||
2001 | 2008 | Étienne Canonge | DVD | |
2008 | 2014 | Daniel Bakelem | PS | |
2014 | En cours | Benoît Trichot | EELV | Professeur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 194 habitants[Note 8], en augmentation de 10,23 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
445 | 418 | 502 | 630 | 650 | 700 | 695 | 766 | 727 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
710 | 625 | 618 | 632 | 617 | 600 | 567 | 575 | 502 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
514 | 502 | 390 | 281 | 261 | 226 | 217 | 200 | 179 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
156 | 124 | 115 | 139 | 135 | 134 | 161 | 159 | 146 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
194 | 194 | - | - | - | - | - | - | - |
École maternelle et primaire du Tourrihou privée, laïque, hors contrat, gérée par l'association GRANDIR ENSEMBLE.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 88 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 178 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 650 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9,1 % | 17,9 % | 16,5 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 106 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 16,5 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 27 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 66, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %[I 10].
Sur ces 66 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
25 établissements[Note 11] sont implantés à Montclus au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 25 entreprises implantées à Montclus), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 19 | 14 | 10 | 5 |
SAU[Note 13] (ha) | 253 | 77 | 39 | 136 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 136 ha[39],[Carte 5],[Carte 6].
En juillet 2012, Montclus devient le troisième village du Gard labellisé par l'association Les Plus Beaux Villages de France.
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Blason | De vair, à un pal losangé d'or et de sinople[31]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |