Uzès[yzɛs] (Usès en occitanprovençal, selon la norme classique) est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie.
Uzès
Vue sur une partie du centre-ville avec la cathédrale Saint-Théodorit et la tour Fenestrelle.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Les Seynes, l'Alzon et par un autre cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Uzès est une commune urbaine qui compte 8 387 habitants en 2019. Elle est ville-centre de l'agglomération d'Uzès et fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès. Ses habitants sont appelés les Uzétiens ou Uzétiennes.
Uzès est qualifiée de «premier duché de France», ce titre n’étant lié au duché qu'en raison de l'ordre de préséance dans la hiérarchie de la noblesse, attribuée au duc d'Uzès en 1565 par Charles IX, alors roi de France. Le titre était lié à l'homme et non à ses terres.
Elle est la ville principale du pays d'Uzès.
Géographie
Situation
Uzès se situe dans un cercle formé par les villes d'Alès, 32 km au nord-ouest, Avignon, 40 km à l'est, et Nîmes, la ville la plus proche à 25 km au sud. Elle se situe également à environ 25 km de Bagnols-sur-Cèze et à 40 km de la ville médiévale de Sommières au sud-ouest. La ville édifiée sur un promontoire est bordée de vignes, d'oliviers et de garrigue. Les alentours forment le pays d'Uzès.
Arrosée par l'Alzon, elle surplombe la petite vallée fraîche de l'Eure d'où jaillit la source du même nom. C'est d'ici que provenait l'eau alimentant la ville de Nîmes à l'époque romaine. Cette eau était acheminée via un aqueduc de 50 km dont la partie la plus visible est le pont du Gard;
Rivière les seynes;
Ruisseau les rosselles;
Station de pompage d'eau potable, puis centrale hydroélectrique de la ville d'Uzès[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 15,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 3,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cavillargues», sur la commune de Cavillargues, mise en service en 1961[12] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 825,1 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Nîmes-Courbessac», sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 20 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 14,8°C pour la période 1971-2000[16], à 15,1°C pour 1981-2010[17], puis à 15,6°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[21],[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[23]: le «plateau de Lussan et Massifs Boisés» (37 159ha), couvrant 40 communes du département[24].
Urbanisme
Typologie
Uzès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Uzès, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[28] et 11 643 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[29],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[33].
La ville d'Uzès considère son patrimoine et son activité touristique comme un des facteurs principaux de développement local et de moteur de son économie[34].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (37,5%), zones urbanisées (19,7%), forêts (16,6%), terres arables (11,1%), cultures permanentes (5,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1%)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communications et transports
Voies routières
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Transports en commun
L'ancienne gare d'Uzès.
Uzès a été desservie par une ligne secondaire PLM puis SNCF qui reliait Remoulins à Alès, appelée à l'origine «ligne Beaucaire - Le Martinet». Une jonction permettait également de relier la ligne des Cévennes entre Uzès et la gare de Nozières - Brignon.
À l'écart des grandes voies de communication, la gare d'Uzès distante d'environ 1,5 km de la ville, en contrebas de la colline vers l'ouest et inaugurée en 1880, est fermée. L'ancien bâtiment de la gare, typique de l'architecture normalisée du PLM (1880) est surmonté d'une horloge couronnant sa façade au sein d'un oculus toujours visible. Désaffectée, elle est devenue une propriété privée. Les rails entre Uzès et Remoulins existent toujours mais pourraient être déposés pour laisser la place à une «voie verte» comme cela a été fait entre Caveirac et Sommières en 2006-2007.
La ville est desservie par plusieurs lignes d'autocar à destination de Nîmesvia le pont Saint-Nicolas, Alès et Avignonvia le pont du Gard et Remoulins.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Uzès est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment Les Seynes et l'Alzon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1996, 1997, 1998, 2002, 2014 et 2021[38],[36].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Uzès.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 2 789 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2672 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988[36].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
Toponymie
Dès l'antiquité, on trouve (sur une stèle exposée au musée de la Romanité à Nîmes) la mention de la cité de Ucetia comme étant l'une des deux cités les plus importantes autour de Nemausus (Nîmes). Par la suite, la localité est signalée en l'an 506 dans les écrits et sur une monnaie mérovingienne, in pago Ucetico en 813, abbatia et villa Sancti Firmini en 1156[42].
Il semblerait que le toponyme Usès, en occitan, soit pré-celtique et reste de signification inconnue[réf.nécessaire]. «Le nom latin d|Ucetia, formé probablement sur un toponyme celte uk (correspondant à une hauteur dans une langue pré-celtique)[réf.nécessaire], donnera régulièrement Ucèz ou Usèz (comme on le lit encore dans les lettres de Jean Racine)[43]».
Histoire
Article détaillé: Histoire d'Uzès.
Le Duché.
Le développement de la cité d'Uzès, dès le Iersiècle avant notre ère, est antérieur à la construction du pont du Gard qui amenait l'eau de la fontaine d'Eure jusqu'à Nîmes et dont la construction remonte au Iersiècle de notre ère. Le plateau calcaire sur lequel se situe Uzès était déjà occupé vers le Vesiècle avant notre ère probablement par un oppidum qui accueillait la future cité. Un des quartiers périphériques de la ville d'Ucetia a été mis au jour au nord du centre médiéval en 2017. Ces fouilles menées sur 4 000 m2 révèlent l'existence de quartiers urbains à vocation artisanale et résidentielle (rues, îlots d'habitation, puits, hypocauste, domus, mosaïques) dont l'ancienneté est estimée à la fin du IIesiècle avant notre ère[44].
Il existe un évêché à partir du Vesiècle jusqu'à la Révolution française. Il est supprimé en 1817. Successivement vicomté et comté en 1486, elle devint duché en 1565.
Uzès est durement éprouvée par les guerres de Religion et par la guerre des camisards.
Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Firmin[45] peuplée, selon le recensement de 1793, de 187 habitants; cette dernière avait porté provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Firmin-lès-Uzés[46]; Uzès elle-même avait été renommée, durant cette période, Uzès-la-Montagne[45].
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.
La marquise de Crussol joue un rôle important dans le nouveau souffle donné à la ville. À partir de 1951, elle engage d'importants travaux de restauration du château[47]. Au début des années 1960, elle intervient auprès d'André Malraux[48] pour que sa sa loi de 1962 permette la création à Uzès d'un des premiers secteurs sauvegardés. C'est chose faite en 1965[49]. La restauration de la ville peut commencer.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans le Gard.
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Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires d'Uzès.
L'hôtel de ville.
Liste des maires depuis 1945
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1945
Adolphe Le Cannelier
Président du comité de Libération
1945
1945
Georges Chauvin
Président du comité de Libération
1945
1947
Jeanne Palanque
PR
Directrice honoraire de l'école normale d'institutrices d'Aix-en-Provence. Une des premières femmes élues maire en France.
Conseiller général du canton d'Uzès (jusqu'en 1984)
1983
En cours
Jean-Luc Chapon
UDF puis MoDem puis UMP puis UDI-PR puis MR
Conseiller général du canton d'Uzès (1985-2004) Président de la communauté de communes de l'Uzège (2002-2008) Vice-président de la communauté de communes de l'Uzège (2008-2012) Président de la communauté de communes Pays d'Uzès (2013 → 2020)
Budget et fiscalité 2016
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En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[50]:
total des produits de fonctionnement: 11 844 000€, soit 1 320€ par habitant;
total des charges de fonctionnement: 9 207 000€, soit 1 026€ par habitant;
total des ressources d’investissement: 5 010 000€, soit 558€ par habitant;
total des emplois d’investissement: 5 118 000€, soit 570€ par habitant.
endettement: 16 461 000€, soit 1 834€ par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 13,13%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 21,37%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 39,52%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 19,88%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014: Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation: 17 779€[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].
En 2019, la commune comptait 8 387 habitants[Note 8], en diminution de 2,17% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
6 150
6 350
6 287
5 684
6 162
6 856
7 274
7 215
6 934
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
6 333
6 242
5 895
5 574
5 585
5 449
5 146
4 989
4 819
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 889
5 182
4 804
4 098
4 456
4 212
4 033
4 667
5 222
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
5 649
6 851
7 078
7 525
7 649
8 007
7 859
7 935
8 339
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
8 569
8 387
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,4%, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (32,6%). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (42,0%) est supérieur au taux départemental (29,6%).
En 2018, la commune comptait 3 784 hommes pour 4 636 femmes, soit un taux de 55,06% de femmes, supérieur au taux départemental (51,82%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit:
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,3
90 ou +
3,1
13,8
75-89 ans
17,1
23,4
60-74 ans
24,6
19,2
45-59 ans
19,4
13,4
30-44 ans
13,2
14,8
15-29 ans
11,1
14,1
0-14 ans
11,4
Pyramide des âges du département du Gard en 2018 en pourcentage[64]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,9
7,9
75-89 ans
10,3
18,9
60-74 ans
19,4
20,6
45-59 ans
20,6
17,1
30-44 ans
17,1
16,5
15-29 ans
14,6
18,1
0-14 ans
16,2
Vie culturelle
la ville comporte deux librairies proposant des ouvrages littéraires[Note 9];
l'association pour le Théâtre Populaire d’Uzès et de l’Uzège (ATP)[65], créée en 1981, propose une programmation théâtrale;
la ville possède un cinéma, le Capitole;
un centre de développement chorégraphique y est installé;
tous les ans a lieu, lors de la troisième semaine de juin, le festival Uzès danse qui présente des spectacles de danse contemporaine;
Les éditions de la Cigale Uzégeoise connurent un grand succès dans les années 1920-1930. La Nouvelle Cigale tente de relever l'édition régionale[66];
La médiathèque[67], aménagée dans une ancienne école catholique, que domine une petite «tourelle-clocher» néo-romane terminée par un dôme surmontée aujourd'hui encore d'une statue de la Vierge.
Sports et loisirs
Uzès compte de nombreuses équipes et infrastructures sportives. L'équipe la plus populaire de la ville est l'Entente sportive Pays d'Uzès, club de football évoluant en DHR et jouant au stade Pautex.
La ville abrite une usine du confiseur allemand Haribo qui a pris le contrôle de l'entreprise Ricqlès-Zan, la culture de la réglisse étant répandue dans la région. À côté y figure également le musée du bonbon;
Briqueterie réfractaire David, puis confiserie (réglisserie) Causse, puis Perdrix[71];
Briqueterie réfractaire Teissier et Nègre, puis Michallet, puis de la Compagnie des Produits Réfractaires d'Uzès[72];
Briqueterie des Produits Réfractaires du Gard, ou Mathon, actuellement Mathon-Prema[73];
Moulin à huile, filature de soie dite filature Vincent, puis Bonnet[74];
Moulin à huile et à foulon Broche, puis usine de papeterie Gentil, puis Lafont, usine d'impression sur étoffes Veyrun, puis usine de produits alimentaires (amidonnerie, réglisserie, usine à glace) Abauzit[75];
Dans le hameau de Pont des Charrettes, une réglisserie Haribo, anciennement Zan, abritant le musée du bonbon et une poterie artisanale de qualité, Pichon, depuis le début du XIXesiècle;
Les bâtiments de la manufacture Vincent[93] qui ont abrité un moulin à huile et la dernière filature de soie fonctionnant à Uzès. La sériciculture était florissante au XVIIIesiècle et faisait vivre environ 2 000 personnes à Uzès, spécialisée alors dans la production des bas de soie. L'activité de la manufacture Vincent a débuté au XIXesiècle pour cesser en 1936, suivant le déclin général de l'industrie textile dans la région.
Commerces
Zone commerciale du Pont-des-Charrettes: Centre commercial Carrefour;
Centre Historique: Principalement des commerces indépendants (By dé Bo, Bénédikt Aïchelé Joaillier[94], Le Vestiaire d'Uzès…).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Article détaillé: Liste des monuments historiques d'Uzès.
Place aux Herbes.
Rue de la petite bourgade.
Uzès est classée ville d'art et d'histoire. Son centre est particulièrement bien conservé, offrant aux visiteurs de superbes façades des XVIeetXVIIIesiècles et de nombreux hôtels particuliers (pour une cité aussi modeste, près de 40 bâtiments sont inscrits ou classés au titre des Monuments historiques!). Les rues piétonnes étroites et pavées ramènent à l'époque médiévale, Renaissance et jusqu'au XVIIIesiècle.
Sa place aux Herbes, ombragée de platanes, entourée de maisons à arcades, et au milieu de laquelle trône une grande fontaine en fonte ouvragée du milieu du XIXesiècle, est le lieu d'un marché hebdomadaire du samedi très apprécié, où se mêlent les parfums des herbes aromatiques de Provence et du Languedoc.
Sur la place Albert-Ier, ancienne place du marché au Blé au centre de laquelle se dresse un gracieuse fontaine figurant une monumentale femme à l'antique en fonte de fer, se situe la chapelle des Capucins construite en 1635 sur l'emplacement d'un temple romain dédié à Auguste. Cette chapelle accueillit les sépultures des ducs d'Uzès jusqu'en 1789 et est actuellement le siège de l'office de tourisme.
Le patrimoine religieux
La cathédrale Saint-Théodorit et la tour Fenestrelle.
L'église Saint-Étienne.
Blason de la famille ducale.
Vestiges de l'Église Saint-Geniès d'Uzès.
Temple protestant d'Uzès
Chapelle des Capucins d'Uzès.
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La cathédrale Saint-Théodorit[95]. Saccagée au cours des guerres de religion, elle fut rebâtie au milieu du XVIIesiècle. À l'intérieur, remarquer les galeries en fer forgé qui courent tout le long du premier niveau ainsi que les exceptionnelles orgues du XVIIesiècle à volets décorés (les seuls encore d'origine en France). La hauteur des voûtes de la nef est de 18 mètres. La façade extérieure est un placage un peu lourd de la fin du XIXesiècle. Au sud, sur la petite esplanade plantée de marronniers, outre le joli panorama sur les garrigues environnantes, présence du fameux petit pavillon Racine surmonté d'un dôme[96]. Orgue de tribune[97],[98],[99]. La Tour dite Campanile (ou Tour Fenestrelle) a été classé au titre des monuments historiques en 1862[100]. La Cathédrale a été classé au titre des monuments historiques en 1963[100]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[100];
Chapelle Saint-Geniès d'Uzès. Les vestiges de l'église Saint-Geniest et de la pinède avoisinante ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949[102];
L'ancien évêché[103]: très vaste bâtiment du XVIIesiècle attenant à la cathédrale, il a abrité la sous-préfecture et le tribunal jusqu'en 1926. Aujourd'hui y a pris place notamment, après une très importante restauration, le musée municipal Georges-Borias. À voir, entre autres, les fameuses armoires peintes d'Uzès; la porte monumentale dont le balcon est supporté de deux atlantes;
L'église Saint-Étienne[104],[105], construite de 1763 à 1775 sur l'emplacement d'une ancienne église détruite pendant les guerres de Religion. Seul demeure de l'ancien édifice le puissant clocher carré dont la terrasse est surmontée d'une tourelle abritant un campanile en fer forgé qui comporte un timbre hémisphérique faisant office de cloche des heures. Son style général est baroque tardif (ou jésuite). Il a un plan en croix grecque avec une belle façade curviligne décorée d'urnes d'où jaillissent des flammes. L'intérieur est très lumineux et possède une gracieuse coupole. Cette église a été restaurée en 2011. Orgue de tribune[106]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1974[104]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[104];
Église Saint-Julien d'Uzès. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1999[107];
Chapelle des Capucins d'Uzès;
Les vestiges de l'église romane Saint-Geniest, du XIIesiècle[108],[109]. Les vestiges ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1949[110];
Temple protestant d'Uzès[112]. Pendant les guerres de Religion, le temple et dix églises furent détruits. Au XVIesiècle, Uzès était la 5eville protestante du royaume. Au XVIIesiècle, la cathédrale était relevée de ses ruines et accueillait de nouveaux convertis. Les réformés quant à eux, vivaient leur foi dans la clandestinité au risque d'être emprisonnés ou envoyés aux galères. En 1791, ils acquièrent l'ancien couvent des Cordeliers, qui avait été construit dans la seconde moitié du XVIIesiècle et qui donne sur l'actuelle esplanade à l'ouest de la ceinture des boulevards[113];
Les châteaux d'Uzès[119]. Uzès conserve un ensemble exceptionnel de trois tours féodales (il y en avait une de plus au Moyen Âge), qui étaient autant de démembrements de la seigneurie originelle, encore représentée par le château du Duché et sa tour Bermonde. La tour de l'Évêché et la tour du Roi, magnifiquement conservées à côté de la tour Bermonde (la plus haute, 42 mètres, au sein du Duché), les enceintes et les logis de ces châteaux urbains, témoignent de la façon dont les seigneuries languedociennes étaient partagées au gré des successions, voyant coexister des tours féodales les unes à côté des autres. La tour de l'Évêché est surmontée d'un campanile abritant la cloche de l’Horloge communale depuis 1836. La tourelle et la structure du campanile en fer forgé dépassent en hauteur la tour Bermonde;
Le Duché[120]. Il s'agit d'un ensemble architectural composite remarquable par la variété de ses styles et des époques de sa construction. On pénètre dans la grande cour par un porche à fronton encadré de deux colonnes en granit. Dans la ligne de mire, on aperçoit directement une grande porte d'époque Louis XIII, elle-même encadrée de colonnes en granit surmontées d'une balustrade. L'ensemble des bâtiments est dominé, au sud, par une puissante tour médiévale du XIesiècle, ancien donjon, dite tour Bermonde, dont le couronnement a été refait au XIXesiècle (terrasse et échauguettes avaient été arasées à la Révolution). On accède à sa terrasse, qui culmine à environ 40 mètres, d'où l'on jouit d'un superbe panorama à 360° sur la cité, au moyen d'un escalier en colimaçon de 135 marches. Le contraste entre ce donjon massif et la façade principale est fort lorsque l'on pénètre dans la cour. Le décor de cette grande façade est d'un raffinement Renaissance extrême, avec superposition des trois ordres architecturaux que sont le dorique, l'ionique puis le corinthien, réalisée à la demande d'Antoine de Crussol[121]. Des sculptures et trophées complètent le décor. Sans en être absolument certain, le nom de Philibert Delorme a souvent été associé à cette réalisation pouvant être située vers 1550 (dans la région, seule la façade du château Nogaret de Marssillargues dans l'Hérault peut accepter la comparaison). La chapelle gothique flamboyant du XVesiècle qui lui est accolée au nord fut restaurée au XIXesiècle. Sa haute toiture couverte de tuiles vernissées à la bourguignonne au milieu du XIXesiècle présente, côté nord, le motif du blason de la famille des Crussol. Le premier étage de cette chapelle, qui comporte trois niveaux, est un oratoire toujours consacré à la riche décoration néogothique en trompe-l'œil. Sa voûte, sur croisée d'ogives, possède liernes et tiercerons.
L'intérieur même du Duché possède de nombreuses pièces meublées et collections ouvertes à la visite. On accède aux appartements, ornés de multiples portraits de la famille, par un très bel et exceptionnel escalier d'honneur Renaissance à l'italienne, rampe sur rampe, voûté en caissons et à pointes de diamants. Mention spéciale pour le Grand Salon Bleu d'époque Louis XV orné de gypseries, de quatre cheminées d'angle en marbre de Carrare et d'une belle collection de vases blancs et bleus en porcelaine de Chine montés en bronze; meubles, tableaux, etc. Nombreuses autres pièces d'apparat (pas toutes visibles au public, hélas) et de réception, sans oublier la très grande cave. Deux autres tours subsistent au sein de cet ensemble; la tour dite «polygonale», couverte d'une toiture pointue en tuile vernissées au XIXesiècle, et la tour ronde de la vigie médiévale;
La tour Fenestrelle. Le monument le plus symbolique de la ville, après le Duché et le château des ducs d'Uzès, est la tour Fenestrelle, haute de 42 mètres et qui date en partie du XIIesiècle. Sa partie haute fut reconstruite à l'identique au XVIIesiècle après les guerres de religion. Il s'agit d'un clocher de type circulaire unique en France qui rappelle l'architecture lombarde italienne. De style roman, c'est un campanile, séparé du gros-œuvre de la cathédrale Saint-Théodorit. Cette tour évoque quelque peu la tour de Pise. Ses nombreuses ouvertures lui donnèrent d'ailleurs son nom. Elle est couverte d'une toiture conique de tuiles vernissées vertes et jaunes du plus bel effet;
L'ancien hôtel du baron de Castille[124] reconstruit en 1818 par Gabriel Joseph de Froment, baron de Castille, et sa mince et haute colonnade «non canonique», sur la place de l'Évêché, à côté de la cathédrale. Il s'agit à l'origine d'une bâtisse du XIIIesiècle, agrandie au XVIIe pour compter 560 m2 (dont 180 de pièces de réception et sept chambres). Froment acquiert l'édifice en 1785, est arrêté pendant la Terreur révolutionnaire et retrouve ensuite le château pillé et la bibliothèque incendiée. Inspiré par ses voyages, en particulier en Italie, il le restaure dans ce goût, avec des colonnes et des balcons. Le parc de deux hectares comprend un jardin à la française, une galerie, une pièces d'eau, une maison de gardien ainsi que des dépendances. Le baron meurt en 1824 et ses héritiers ne s'occupent plus du château, le parc étant même transformé en basse-cour. En 1924, il est vendu et son nouvel acquéreur tente en vain de réhabiliter l'édifice qui tombe en ruines. En 1950, il est acheté par le critique et historien d'art britannique Douglas Cooper qui le rénove et y installe sa collection d'art contemporain. Plusieurs artistes y séjournent comme Georges Braque, Fernand Léger, Paul Klee ou encore Pablo Picasso, qui réalise au début des années 1960 et avec le sculpteur Carl Nesjar cinq fresques le long d'une colonnade, s'inspirant des Sabines de Jacques-Louis David et du Déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet. Douglas Cooper revend le château en 1977 à une famille d'industriels français, qui le met à son tour en vente en 2016[125];
Le site antique et pittoresque de la fontaine d'Eure[129],[130];
L'ancien Museon di Rodo[131], célèbre musée de la roue et des véhicules, dont la collection a malheureusement été dispersée depuis, était à Uzès, de même que la fonderie Petavit;
La ville abrite aussi un haras national;
Gibet Royal d'Uzès.
Personnalités liées à la commune
Dhuoda (née vers 800), princesse carolingienne, épouse du marquis Bernard de Septimanie et auteur d'un traité d'éducation Manuel pour mon fils (843).
Firmin Abauzit (1679-1767), écrivain genevois, qui fut, selon Jean-Jacques Rousseau, «le seul vrai philosophe du siècle». Il naquit à Uzès, qu'il fuit très jeune en raison des troubles religieux.
Maurice Agulhon (Uzès, 1926-Brignoles, 2014), historien.
Marc Alyn, pseudonyme d'Alain Marc Fécherolle (né à Reims 1937), poète, vit à Uzès de 1964 à 1986 où il crée les Éditions Formes et Langages, fondateur de la collection Poésie/Flammarion.
François Paul de Brueys d'Aigalliers (né le à Uzès et tué au combat le à la bataille d'Aboukir), vice-amiral commandant en chef de la flotte française.
Pierre de Cabrol de Mouté (1769-1819), colonel major de l'Empire, chevalier de la Légion d'honneur, baron d'Empire, aide de camp de l'état major des armées et commandant des escadrons de guerre.
René Simon (1898-1971), comédien français, fondateur du Cours Simon, est inhumé au cimetière protestant d'Uzès.
Pierre Subleyras (Saint-Gilles, 1699 - Rome 1749), peintre pensionnaire à l'Académie de France à Rome de 1729 à 1735, fils du peintre décorateur uzétien Mathieu Subleyras, il vécut à Uzès de 1700 à 1715[132].
Jean-Henri Voulland (Uzès, 1751-Paris, 1801), député du Gard à la Convention, siège à la Montagne et vote la mort du roi.
Suzanne Verdier (1745–1813), écrivaine, elle s'installe à Uzès en 1780 et y meurt en 1813.
Citoyens d'honneur de la ville d'Uzès
Jacques Dreyfus (2016), architecte des bâtiments de France * Bernadette Fenwick (2011) * Michel Galtier (2014), trésorier principal * Albert Grimaldi (2017) * Heinz Zerwes (2014).
Héraldique
Fascé d'argent et de gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[133].
Citations
Racine a écrit à Uzès ce vers fameux: Et nous avons des nuits plus belles que vos jours.
Dans Si le grain ne meurt, André Gide écrit: «Ô petite ville d'Uzès! Tu serais en Ombrie, des touristes de Paris accourraient pour te voir!»
Voir aussi
Bibliographie
Jean-Christophe Galant et Mireille Olmière, Les belles demeures familiales d'Uzès (XVIe-XIXe siècles), Montpellier, Les presses du Languedoc, 2002, réedition en 2005.
Jean-Christophe Galant, Les affrontements politico-religieux à Uzès (1598-1685), in Religions et pouvoirs dans le Midi de la France de l'Antiquité à nos jours, LXXe congrès de la Fédération du Languedoc Méditerranéen et du Roussillon, Nîmes, Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, 1998.
Jean-Christophe Galant, Les pouvoirs et les affrontements à Uzès au XVIIesiècle, Maîtrise, sous la dir. de Dominique Biloghi, Montpellier, Université Paul Valéry, 1998.
Jean-Christophe Galant, La société et les pouvoirs à Uzès et en Uzège au XVIIIesiècle, DEA, sous la dir. d'Henri Michel, Montpellier, Université Paul Valéry, 1999.
Jean-Christophe Galant: - La maison de Brueys, alliances et patrimoine, Société Historique de l'Uzège (SHU), no27, 1999. - Les grandes héritières du Gard en 1810, SHU, no28, 2000. - Les ducs d'Uzès aux XVIIe et XVIIIe siècles, origines, alliances, patrimoine, SHU, no30, 2001. - Insécurité et criminalité à Uzès au siècle des Lumières, Archives et Patrimoine, revue no1, Les Amis du musée d’Uzès, 2010 - La Révolution à Uzès (1789-1792), Hors-série, Bulletin des Amis du musée d'Uzès, 2010. - La course aux champs à Uzès d'après le journal de Siméon Abauzit, (1814-1815), in Les Cultures politiques à Nîmes et dans le Bas-Languedoc du XVIIesiècle aux années 1970. Affrontements et dialogues. Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, Paris, l'Harmattan, 2008. * Lionel d'Albiousse, Histoire de la ville d'Uzès, Uzès: H. Malige, 1903 (VII-403 p.), réimprimé en 1978 (Marseille: Laffitte notice), 1994 (Nîmes, éd. Rediviva notice) et 1998 (Péronnas: les Éd. de la Tour Gile notice)
Lionel d'Albiousse, Histoire des ducs d'Uzès: suivie d'une notice sur leur château ducal, Paris: H. Champion, 1887 (XI-344 p.) lire en ligne sur Gallica et site Nemausensis
Jean-Paul Ayrault, Uzès, un tour de ville - Promenades dans l'histoire, Éditions Inclinaison, 2007
Gaston Chauvet, Uzès, en parcourant ses rues et sa campagne, histoires d'autrefois et souvenirs d'hier, Uzès, 1964 notice
les «Souvenirs de l'Uzège», association des originaires et amis d'Uzès et de sa région, fondée par Robert Blanc (1955); site internet bibliographie et sitographie importantes 2014
Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324p.
Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises: Languedoc méditerranéen: Uzès, Premier duché de France..., pages 212 à 219
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Occitanie
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Décédé en cours de mandat.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les termes «librairie proposant des ouvrages littéraires» visent à différencier ces deux librairies uzétiennes des marchands de journaux et autres papetiers qui, bien que vendant des livres, ne font pas du commerce de la librairie leur activité principale.
André Gide passait ses vacances chez sa grand-mère à Uzès.
L'écrivain Jean Racine vécut en 1661 et 1662 dans une demeure de Saint-Maximin, dite depuis château Racine, chez son oncle maternel Antoine Sconin, vicaire général d’Uzès.
L'acteur Jean-Louis Trintignant y a vécu de nombreuses années; un collège de la ville porte désormais son nom.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Saint-Firmin», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
[PDF] Jean Mesqui, Les châteaux d'Uzès, p.377-411, dans Congrès archéologique de France. 157esession. Gard. 1999, Société française d'archéologie, Paris, 2000, (lire en ligne).
«Château dit Le Duché», notice noPA00103251, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Bernard Sournia, Jean-Louis Vayssettes, La façade d'Uzès et son projet, p.439-449, dans Congrès archéologique de France. 157esession. Gard. 1999, Société française d'archéologie, Paris, 2000.
Olivier Michel et Pierre Rosenberg, Subleyras 1699-1749, catalogue de l'exposition au Musée du Luxembourg 20 février - 26 avril 1987, Musée du Luxembourg Paris 20 février - 26 avril 1987, Réunion des musées nationaux Paris, , 380p. (ISBN2-7118-2-088-2), p.1. Enfance Subleyras Uticensis. Sur la foi de sa signature, on l'a cru longtemps né à Uzès. […] La famille revint à Uzès en 1700. Le peintre dit lui-même, lors de son mariage, dans une supplique adressée au cardinal vicaire, que ses parents l'y ramenèrent à l'âge de six mois. p.49
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