Saint-Amé est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. C'est l'une des villes-centres que l'on associe volontiers à l'unité urbaine de La Bresse alors qu'elle relève de l'aire urbaine de Remiremont, de laquelle elle est beaucoup plus proche et connectée.
Ce qui explique son rattachement à la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales[1] à partir de 2017.
Géographie
Localisation
Saint-Amé est située à 4 km de Vagney[2], ville la plus proche, à 8 km de Remiremont, à 22 km de Gérardmer et 34 km d'Epinal (préfecture des Vosges).
Géologie et relief
D'abord centré dans le hameau de Celles, le village s'est étendu vers la vallée au fil des siècles. Les forêts occupent 503 hectares.
Le Centre de Géologie de St Amé-Le Syndicat (Terrae Genesis) consacre l’un de ses quatre départements à l'histoire du granite et à l'aventure des gens du Granite utilisé en construction dans les Vosges[3].
Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du massif des Vosges[4].
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité modérée[5].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselotte, le ruisseau de la Cleurie et le ruisseau des Voues[6],[Carte 1].
La Moselotte prend sa source sur la commune de La Bresse, à 1 280 mètres d’altitude, entre Hohneck (1 363 mètres) et Kastelberg (1 350 mètres), à proximité des sources de la Vologne et de la Meurthe et de la Crête supérieure des Vosges. Elle se jette dans la Moselle au niveau de la commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont[7].
Le Cleurie, d'une longueur totale de 18,9 km, prend sa source dans la commune de Gérardmer et se jette dans la Moselotte au Syndicat, après avoir traversé sept communes[8].
Le syndicat intercommunal d'assainissement du Haut-des-Rangs couvre un territoire de cinq communes des Vosges: Rupt-sur-Moselle, Vecoux, Dommartin-lès-Remiremont, Saint-Amé, Le Syndicat.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Amé.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[9].
Article détaillé: Climat du département des Vosges.
Voies de communications et transports
Voies routières
Commune accessible par les départementales D417 depuis Remiremont et Gérardmer, D246 depuis Vagney.
Transports en commun
Réseau régional de transports en commun "Fluo Grand Est"[10].
Commune membre de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales.
Urbanisme
Typologie
Saint-Amé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vagney, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[15] et 13 190 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (61,1%), zones urbanisées (23,1%), prairies (15,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Saint-Amé a connu de nombreuses appellations depuis le Moyen Âge[24]: Saint Amat (XIVesiècle), Saint Amei (1419), Sainct Amat (1447), Sainct Amait (1469); Sancto Amato alias de Selles (1515); Sainct Amet (1552); Sainct Aymez (1593); Sainct Avet (1594); Cellæ (1768); Lanol dit Saint-Amé (XVIIIesiècle, carte Cassini), Saint Amé (an II); La Nol-sur-Moselle (an II, Révolution française)[25]; Maison commune d'Amé (an III)
Ses habitants sont appelés les Stamésiens et les Stamésiennes. Le gentilé actuel a été introduit dans les années 1970 par le maire René Barlogis.
Auparavant, les habitants de Saint-Amé et du Syndicat étaient appelés Poterlacats, «qui lèchent le pot», référence à une querelle légendaire et humoristique entre deux bonnes gens, mari et femme, si pauvres qu'ils devaient râcler le fond des pots pour se nourrir[26]. Il existait d’ailleurs un restaurant «Le Poterlacat».
Histoire
Le moine colombaniste Amé[27] fonde en 620 sa retraite spirituelle au Saint-Mont[28], sur les ruines d'un oppidum gallo-romain.
Acteur essentiel dans la fondation du monastère féminin du mont Habend, archétype de l'époque du «chercheur de Dieu», passionné de solitude radicale au cœur de l'élément naturel (forêts, grandes contrées sauvages et retirées), mystique intransigeant, prédicateur itinérant à la parole efficace. Ce personnage fut aussi le premier abbé du monastère fondé par Romaric (dont Amé était le père spirituel), vivant d'une humilité profonde et vraie, reconnaissant ses erreurs et ses égarements jusqu'aux dernières heures de son existence. En dépit des difficultés des récits hagiographiques qui alourdissent le merveilleux et altèrent la réalité historique par des schémas et des standards codés, on peut se laisser séduire par le récit de son existence.
Une partie de la ville de Saint-Amé, Sainct-Amet, était du ban de Moulin dont la seigneurie appartenait à la grande prévôté du chapitre de Remiremont. L'autre partie dépendait de la mairie de Celles dont la seigneurie était à l'abbesse de Remiremont. En 1594, la commune dépendait du bailliage des Vosges, prévôté d'Arches, en 1751, du bailliage de Remiremont et maîtrise d'Épinal et en 1790, du district de Remiremont, canton de Vagney. À cette époque, elle prit brièvement le nom révolutionnaire de Nol-sur-Moselle.
Au spirituel, la commune dépendait de la paroisse de Celles, dont le patronage était au chapitre de Remiremont, qui se trouvait sous l'invocation de saint Amé. L'ancienne église paroissiale était située sur le rocher qui servit de retraite à saint Amé. Elle fut démolie en 1727 et la nouvelle église fut construite au hameau de la Nol, actuel territoire de la commune du Syndicat.
L'école des garçons et la mairie datent de 1848; l'école des filles de 1869 et l'école enfantine de 1884. La commune a compté 500 habitants en l'an XII, 569 habitants en 1830, 932 habitants en 1867.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Vosges.
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Budget et fiscalité 2019
La mairie.
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[32]:
total des produits de fonctionnement: 1 738 000 €, soit 787 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 697 000 €, soit 768 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 946 000 €, soit 428 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 642 000 €, soit 291 € par habitant.
endettement: 1 378 000 €, soit 624 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 8,75%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 14,08%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 26,01%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 750 €[33].
Cadre administratif et commercial d'entreprise[35]. Sixième Vice Président, Délégué à la culture et aux sports de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2019, la commune comptait 2 146 habitants[Note 3], en diminution de 2,19% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
463
476
502
563
642
693
662
672
740
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
871
932
927
1 051
1 063
1 153
1 205
1 204
1 124
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1 178
1 062
1 080
1 080
1 162
1 235
1 375
1 553
1 924
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
2019
2 101
2 007
2 033
2 012
2 098
2 111
2 179
2 154
2 146
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Établissement d'enseignements[46] et professeurs[47]:
Ouvrage dit Pont des Fées, inscrit sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [56],[57].
Le site archéologique situé sur le sommet du Saint-Mont, à cheval sur les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé, site inscrit sur l’inventaire des sites par arrêté du 25 janvier 1944[58], puis sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [59]: ancien oppidum gallo-romain où saint Romaric[60] et saint Amé[61] fondèrent un monastère en 620 dont on a retrouvé un dessin réalisé au XVIIesiècle[62],[63].
Ermitage de Saint-Arnould situé sur le massif du Mort Homme où cet ancien évêque de Metz, ancêtre de Charlemagne se retira pour soigner les lèpreux.
Église construite en 1725,
avec son orgue des frères Géhin[64] (1857-1988)[65],[66], restaurés en 2011 par la Manufacture d'orgues Jean-Christian Guerrier, de Willer[67]
et statue reliquaire de saint Amé.
Patrimoine mobilier
La clôture de chœur de l'église (appui de communion), classée au titre des objets mobiliers par arrêté du 4 septembre 1956[68].
Jardin paroissial: Mémorial du Saint-Mont[74], inauguré en septembre 1936. Une statue en bronze de saint Amé se dresse au bout d'une allée bordée de huit stèles à médaillon en granite des Vosges représentant chacun un saint lié à l'histoire du Saint-Mont: sainte Perpétue, sainte Gébertrude, sainte Claire, saint Romaric, saint Arnould, sainte Mactefelde, saint Adelphe et saint Emmon[75].’[76].
L'école des filles.
Patrimoine naturel
Au massif des Corbelières, le Grand Rocher de Saint-Amé est un site local réputé pour l'escalade[77].
Parc Miniature Alsace Lorraine, maquettes reproduisant les célèbres monuments de Lorraine, d'Alsace et de Franche-Comté. Il a fermé à l'automne 2008 pour rouvrir au printemps 2012 dans le parc impérial de Plombières-les-Bains.
Animations
L'organisation du "Trail du Saint-Mont" (à pied), parcours de 17 km avec des difficultés croissantes, prévu à partir de 2016[80], contribuera à la valorisation des sites paysagers.
Parcours sportif, de santé dans les forêts de Saint-Amé
Salle Polyvalente
Courts de tennis
Mur d'escalade (le grand rocher et le petit rocher)
Terrain de football
Héraldique
Blasonnement:
Tranché d'or à un sapin arraché de sinople et de gueules à une croix de Lorraine d'or; au filet en bande de sable brochant sur le tout.
Commentaires: Le sapin symbolise les Vosges et la croix à double traverse est de Lorraine[82].
Personnalités liées à la commune
Arnoul de Metz 580-641 à Saint-Mont, évêque de Metz.
Julien Absalon, double champion olympique 2004 et 2008 de VTT, a été domicilié à Saint-Amé.
Raymond Perrin, Stamésien depuis 1985, essayiste (Rimbaud) et historien des livres et journaux pour la jeunesse[83]. Il a publié en 2011 une Histoire du polar jeunesse et en 2016 un essai sur l'œuvre de Pierre Pelot, intitulé Pierre Pelot L'écrivain raconteur d'histoires.
Gabriel Buzlin (Bucelin ou Bucelinus). Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d’abbayes et en particulier celui de l' Abbaye du Saint-Mont[84]. Il fut prieur de Saint-Jean de Feldkirch (Vorarlberg) (Autriche), qui dépendait de l’abbaye de Weingarten.
Étienne et Jean-Baptiste Géhin, facteurs d’orgues[85].
Étienne Géhin, facteur d'orgues[86], sur ecrivosges.com/
Jean-Baptiste Géhin, facteur d'orgues[87], sur ecrivosges.com/
Pour approfondir
Bibliographie
Documentation sur le Saint Mont
Archives départementales des Vosges, Série H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Epinal 1924 / 2004: p.137 à 181: 7 H Prieuré du Saint-Mont: Les archives sont importantes; elles sont riches notamment pour quelques localités telles que Bayon, Dommartin-lès-Remiremont (depuis le XIIIesiècle), Saint-Amé (depuis le XIVesiècle), et Saint-Étienne-lès-Remiremont (depuis le XIIIesiècle). Biens du prieuré (Sommaire du fond VII H: p.141): *Bayon, La Bresse et Biffontaine; *Domartin-lès-Remiremont; *Éloyes et Laveline-du-Houx; *Ramonchamp et Rancourt; *Remiremont; *Rupt; *Saint-Amé; *Saint-Étienne; *Saint-Nabord, Le Thillot et Vagney; *Les Vallois et Chaillon (Meuse); *Divers
Helga D. Hofmann, Lothringische Skulptur der Spätgotik, Sarrebrück, Librairie Karl Funk,
Chanoine Renaud, (728-1792), écolâtre du chapitre, Histoire du St Mont
Manuscrit à la bibliothèque de Remiremont
J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
dépôt légal n°28; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre: Chapitre 1: Les Temps Premiers, Chapitre 2: Le Monastère sur la montagne, Chapitre 3: Les Translations dans la Vallée, Chapitre 20: La Fin
Paul Chevreux, Léon Louis, «Saint-Amé», dans Le Département des Vosges, description, histoire, statistique, Tome VII, Dictionnaire historique et statistique des communes, hameaux, écarts, fermes, Epinal, 1889.
Pierre Lucas, Vieux papiers de la vieille paroisse de Celles. Saint-Amé, Le Syndicat, Cleurie. Remiremont, 3 vol.
Abel Matthieu, Histoire du St-Mont, Cornimont, Imprimerie Girompaire,
Il a dressé un bilan des informations archéologiques sur le site, complétant ce que l'on peut déjà apprécier à travers l’histoire du Chapitre de Remiremont
Bernard Puton, Promenades aux mégalithes des environs de Remiremont
Charles Kraemer et Michel Rouillon, Guide historique et archéologique du Saint Mont et ses environs, Epinal, Groupe de recherches archéologiques des Hautes Vosges (GRAHV),
Charles Kraemer, Le Peuplement des Vallées de Haute Moselle et de Moselotte au Haut Moyen Âge, , 15p.
Conférence de la Société d'Histoire Locale
Le Saint-Mont, Berceau du christianisme, Édité par Comemag,
Massif des Vosges n°23, pp 30-31
Abel Mathieu, Saint-Amé et la Vallée de Cleurie,
Pierre-Henri Mathieu, La Seconde Guerre mondiale dans la région d'Éloyes, Epinal, Association de recherches archéologiques et d'histoire d'Éloyes et dans ses environs, , 513p. (ISBN2-9513453-1-3)
Chapitre XIV-Saint-Amé-Le Syndicat-Julienrupt, pp. 323 à 331
Pierre-Henri Mathieu, La vie rurale et son patrimoine, l’eau, la forêt et l’agriculture de montagne dans la région d’Éloyes, Épinal, Association de recherches archéologiques, histoire et patrimoine d'Éloyes et de ses environs, , 654p. (ISBN2-9513453-2-1)
Le patrimoine naturel de Saint Amé: Saut des Cuves (cascade du) sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service de l'inventaire général de la Région Lorraine
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Paul Marichal, Dictionnaire topographique de la France comprenant les lieux anciens et modernes, Paris, (lire en ligne[PDF]), p.379.
Charles Kraemer, «Le Saint-Mont: Première implantation monastique de Lorraine (Essai d'une topographie historique)», Archéologie médiévale, no19, , p.57-79 (lire en ligne):
J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
dépôt légal n°28; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre: Chapitre 15 (10 pages): Les kyriolés: En 1049, Ode I de Luxembourg étant abbesse, furent institués les Kyrioletzs ou Criaulés, dans les domaines de l’Abbaye de Remiremont
.
(en) Nicole Lemaître, Montagnes sacrées d’Europe. Actes du colloque «Religions et montagnes», Tarbes, Publications de la Sorbonne, , 427p. (ISBN2-85944-516-1)
Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002 / textes réunis et publiés par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole Lemaitre. Les rites des fêtes de saint Amé et de saint Romaric. pp. 114 à 119: Les Kyriolés. Dans chaque cantique, saint Romaric est présent. Ainsi, les huit paroisses demandaient au patron de la ville d’entrer dans Remiremont. Vagney invoquait et demandait au saint de lui ouvrir ses portes en ces termes:*Criaulé, ô bienheureux saint Romary.*Criaulé, nous vous demandons vos portes ouvrir.*C’est saint Lambert qui veut entrer par sa bonté.*Et tous ceux qui sont après et prient Dieu (Kyriolés ou Cantiques qui sont chantés à l’église de Mesdames de Remiremont, op. cit). Les représentants de la commune de Saint-nabord se présentaient et entonnaient:*Criaulé saint Pierre et saint Romary.*Priez pour ceux qui sont ici.*À Saint-Nabord donnez l’entrée, ô criaulé, ô criaulé. *En Jésus-Christ, oyez nos vœux.*Et tous les saints, et toutes les saintes, oyez nos vœux
René Dinkel, L’encyclopédie du patrimoine, 1514 p, Paris (éditions Les Encyclopédies du patrimoine), septembre 1997 (ISBN2-911200-00-4), Chapitre V page 137: Fig.V3 Source ancienne extraite de l’ouvrage). Pour les monuments religieux, on peut citer des ouvrages comme celui du Père bénédictin Gabriel Bucelin (1599-1681). Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d’abbayes. Celles-ci sont conservées à la bibliothèque du Land de Baden-Württemberg à Stuttgart (mss HB V 15 a). Il fut prieur de Saint-Jean à Feldkirch (province du Vorarlberg, Autriche), qui dépendait de l’abbaye de Weingarten. Traduction de la légende du dessin (en latin du XVIIesiècle en haut et à gauche de l’illustration): le mont Saint-Romaric, communément désigné «Saint-Mont», situé à 683 mètres d’altitude, au-dessus de la ville forte du même nom appelée Remiremont, est un monastère de l’ordre de Saint-Benoît, relevé de ses ruines dans un site très élevé et remarquable
Source: Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, (ISBN2-87692-093-X)
Présentation de l’orgue de l’église Saint-Amé: pages 525 à 529
Celles, le plus ancien hameau de Saint-Amé? (pages 41-42); Le château de Celles, Bien national, puis bien d'émigré sous la Révolution (pages 46 à 48), par Jean-Marie Lambet. Article extrait de "La révolution dans le pays de Remiremont", rue de la Société d'Histoire locale de Remiremont et de sa région. No9 - 1989.
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