Faucompierre est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
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Ses habitants sont appelés les Falconois.
Faucompierre est située à environ 20 km à l'est d'Épinal (à vol d'oiseau, 30 km par la route), dans la vallée du Barba, petit affluent gauche de la Vologne et sous-affluent de la Moselle. La commune s'appuie sur les premières pentes du massif des Vosges.
Sur les 245 hectares de superficie de la commune, environ 35 (soit 14 %) sont constitués de forêts.
Le village est bâti en cul-de-sac, un peu à l'écart de la route départementale 11 d'Épinal vers Gérardmer.
La Neuveville-devant-Lépanges | ||
Docelles | ![]() |
Laveline-du-Houx |
Xamontarupt | Tendon |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Le barba[1],[Carte 1].
Le Barba, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Liézey et se jette dans la Vologne à Docelles, après avoir traversé huit communes[2].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Faucompierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,6 %), prairies (40,2 %), zones urbanisées (10 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le nom du village, Fauconpiere, est attesté dès 1284. Faucompierre dépendait du bailliage de Bruyères, prévôté de Dompaire. Au spirituel, la commune dépendait de Tendon, doyenné de Remiremont.
De 1790 à l’an VIII, Faucompierre a fait partie du district de Remiremont, canton d’Éloyes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1992 | mars 2001 | Guy Pernot | ||
mars 2001 | mars 2008 | Nicole Baudonnel | ||
mars 2008 | avril 2014 | Bernard Petringer | ||
avril 2014 | En cours | Michel Paradis |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 233 habitants[Note 3], en diminution de 4,9 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
167 | 187 | 202 | 196 | 203 | 207 | 195 | 197 | 205 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
196 | 183 | 177 | 185 | 161 | 146 | 162 | 139 | 144 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
149 | 159 | 138 | 131 | 121 | 143 | 131 | 121 | 123 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - |
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134 | 197 | 206 | 224 | 209 | 237 | 243 | 233 | - |
Les activités économiques sont aujourd'hui limitées à la présence de deux exploitations agricoles, deux entreprises artisanales (dont une entreprise piscicole) et deux gîtes ruraux. Une grande partie de la population active travaille à l'extérieur de la commune.
La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.
Ruines d'un château du XIIIe siècle. L'histoire de ce château est assez méconnue. Elle peut se résumer en une longue et continuelle succession de seigneurs. Aux mains des sires de Parroy à la fin du XIIIe siècle, le château fut acquis par les seigneurs de Toullon au cours du XVIe siècle. Il passa dans le giron des familles de Savigny, Lenoncourt, Fléville, Haussonville et Raigecourt tout au long du XVIe siècle.
Occupé, tout comme celui de Bruyères par les Bourguignons, lors des guerres de Bourgogne, il fut libéré après la défaite bourguignonne de Nancy en 1477.
Bien qu'aucune publication n'en fasse mention, le château de Faucompierre a dû être ruiné par les troupes franco-suédoises au milieu du XVIIe siècle (vers 1634-1636), durant la guerre de Trente Ans en Lorraine. Au début du XVIIIe siècle, il présentait de grandes et majestueuses ruines qui laissaient très nettement apparaître le plan aux yeux du visiteur : un donjon, une enceinte considérable cantonnée de tours, une chapelle ainsi qu'une porte fortifiée.
De nos jours, seul un œil avisé reconnait les vestiges fossoyés d'une basse cour protégée par les maigres vestiges d'une tour carrée, le tout dominé par les soubassements d'un donjon, avec en enfilade une succession de bâtiments parmi lesquels il est possible de distinguer encore très nettement, une citerne ainsi qu'une tour carré placée à l'extrémité de la crête rocheuse supportant le château. Des escaliers taillés dans le roc donnaient accès à une poterne orientée sud-est et protégée, semble-t-il, par une bretèche.
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