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Rupt-sur-Moselle [ʁy syʁ mɔzɛl] Écouter est une commune française de moyenne montagne située dans le Sud-Est du département des Vosges, en région Grand Est. Souvent, elle est appelée simplement « Rupt » qui signifie « ruisseau » dans le dialecte montagnard vosgien. Elle est située dans le massif des Vosges entre 430 et 900 m d'altitude. Le Village est situé dans l'extrême Est de la France, à 80 km de l'Allemagne.

Rupt-sur-Moselle

Le village depuis la croix de Parrier.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges
Maire
Mandat
Stéphane Tramzal
2020-2026
Code postal 88360
Code commune 88408
Démographie
Gentilé Ruppéen(ne)s
Population
municipale
3 529 hab. (2019 )
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 55′ 39″ nord, 6° 39′ 48″ est
Altitude 430 m
Min. 409 m
Max. 900 m
Superficie 45,55 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Thillot
(ville-centre)
Aire d'attraction Remiremont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Thillot
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rupt-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : France
Rupt-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Rupt-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Rupt-sur-Moselle
Liens
Site web ruptsurmoselle.fr

    Ses habitants sont appelés les Ruppéens Écouter.


    Géographie



    Localisation


    La commune de Rupt-sur-Moselle est située dans la vallée de la Haute Moselle (massif des Vosges), elle est bordée au sud par le département de la Haute-Saône (Vosges saônoises) de la région Bourgogne-Franche-Comté.

    La commune est distante de 11 km Dommartin-lès-Remiremont et Le Thillot[1], et 13 km de Remiremont.


    Géologie et relief


    Le village est entièrement situé dans l'étage montagnard à proprement parler, reconnaissable par l'altitude croissante des crêtes oscillant au-delà de 800 m et son fond de vallée à plus de 400 m. Les pentes forestières sont principalement constituées de résineux et d'essences montagnardes (sapins, épicéas, hêtres, etc.) adaptées au climat.

    Ses 45,55 km2 s’étendent le long de la vallée glaciaire de la Haute-Moselle, qui prend sa source une vingtaine de kilomètres en amont à Bussang. La commune est située au sud-ouest du massif des Vosges et est encadrée par des montagnes d’altitude moyenne (800 à 900 m). Le sommet de Bélué (868 m), coiffé d'une chaume, est le point culminant le plus connu de la commune avec sa vue dégagée sur le sud de la Haute vallée de la Moselle ainsi que des Hautes-Vosges. Mais le véritable point culminant se trouve plus loin dans le massif, sur la crête de la Charme, un petit plateau rocheux (le Haut des Huttes ou le Groffer) à proximité des Fraiteux, où il atteint tout juste les 900 m. Le Bélué lui est situé à l'est du village, dont le centre et l’église se trouvent directement à son pied.

    De nombreux autres sommets entourent la vaste commune, avec au nord : La Beuille (758 m) dominant le hameau de Lépange, sur la crête Nord/Ouest : le Fenot (806 m), le Bambois (818 m) et le Fort (781 m), la crête sud-est débute au col du Mont de Fourche (620 m) puis elle arrive sur la commune de Ferdrupt au sommet du Linqueny (758 m) en passant par la Bouloye (685 m), le Haut des Breuches (703 m), le Haut des Ravières (731 m). La crête nord-est est la plus élevée, avec l'Avuxon (884 m) et la crête de la tourbière de la Charme (877 m) qui s'étire vers le sud-est jusqu'à 900 m d'altitude avant de retomber au col du Rhamné (855 m). On peut citer également le plus petit sommet de la commune, la Broche le Prêtre, reconnaissable à sa forme de pain de sucre (655 m) qui domine le hameau des Meix.

    Sur le territoire de la commune, deux vallées secondaires citées plus haut partent de la vallée principale vers le nord-est (vallées du Dessus de Rupt (vallée de la Charme) et de Grandrupt) les deux vallées peuvent être reliées entre elles par le col de la croix du lait (789 m) qui sépare aussi le Bélué du reste de la crête sommitale nord-est (Longegoutte). Au milieu du domaine montagneux loin du village se trouvent différents refuges/chalets à disposition des voyageurs et randonneurs le temps de se ressourcer ou de s'abriter de la météo changeante. Nous en dénombrons neuf : chalets des Fraiteux (840 m), de Bélué (855 m), de la Beuille (630 m), de l'Impératrice (750 m), de la Fouillotte (620 m), de la Vrille (850 m), des Hanneaux (870 m), des Sapins (660 m) et de la Charmotte (640 m).

    La ligne de crête au sud de la commune constitue la ligne de partage des eaux entre le bassin de la mer du Nord (Rhin) et de la Méditerranée (Rhône). Le point le plus bas de cette ligne de crête, le col du Mont de Fourche (621 m), permet un accès vers la vallée du Breuchin et Luxeuil-les-Bains. Depuis cette zone, au Fort de Rupt se trouve l'un des trois départs du Domaine skiable des 1 000 étangs, domaine de ski nordique disposant de 15 km de pistes qui s'étendent sur les communes de Rupt-sur-Moselle, La Rosière, La Montagne et le Girmont-Val-d'Ajol[2].

    Communes limitrophes de Rupt-sur-Moselle
    Dommartin-lès-Remiremont Vecoux Thiéfosse
    Saulxures-sur-Moselotte
    Girmont-Val-d'Ajol Ferdrupt
    La Montagne
    Haute-Saône
    La Rosière
    Haute-Saône
    Corravillers
    Haute-Saône
    Ferdrupt



    Hydrographie et les eaux souterraines


    Cours d'eau traversant la commune[3] :

    l'affluent le plus élevé est le ruisseau de Grandrupt (890 m) qui alimente la vallée du même nom et qui débute sur la crête sommitale nord-est[5],
    la Goutte du Seux (870 m) qui alimente le ruisseau du Dessus de Rupt[6] (vallée de la Charme) accessible près du refuge des Hanneaux,
    le ruisseau de Ramonchamp[7],
    le ruisseau de de Moinrupt[8],
    le ruisseau du Géhard[9],
    le ruisseau de Méreille[10],
    le ruisseau de Pres des Gouttes[11],
    le ruisseau de Ferdrupt[12],
    le ruisseau des Charmes[13],
    le ruisseau de Xoarupt[14],
    le ruisseau de Morbieu[15],
    le ruisseau de Chaudefontaine[16],
    le ruisseau de la Croslière[17],
    le ruisseau de Longchamps[18],
    le ruisseau de Foulot[19],
    le ruisseau du Chêne[20],
    le ruisseau de Halotey[21],
    le ruisseau de l'Etang des Maux-Cailloux[22].
    Réseaux hydrographique et routier de Rupt-sur-Moselle[Note 1].
    Réseaux hydrographique et routier de Rupt-sur-Moselle[Note 1].

    Voies de communications et transports



    Voies routières

    Jusque fin 2007, la RN 66 (de Remiremont à Bâle), traversait le bourg et constituait son centre névralgique. La plupart des commerces se trouvent aujourd’hui le long de cette route renommée (Route nationale 66 (France)). La nouvelle route nationale passe plus au sud, à flanc de montagne, et domine le village. Le long de la Moselle, plusieurs usines (dont certaines encore en activité) et cités ouvrières rappellent le passé industriel (textile) de la commune.


    Transports en commun


    Lignes SNCF


    Transports aériens


    Intercommunalité


    Commune membre de la Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges.


    Urbanisme



    Typologie


    Rupt-sur-Moselle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes et 32 000 habitants est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU)[31], approuvé le 21 janvier 2019[32].

    La ville est sous l’influence de l’aire urbaine de Remiremont, située 12 km en aval.

    Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du massif des Vosges[33].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), prairies (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[35].


    Toponymie


    Le nom de la localité est mentionné sous la forme Ruz en 1302[36]. Rupt prononcé « ru » est issu du mot ru « rivière »[37].

    Par le décret du , Rupt a pris le nom de Rupt-sur-Moselle.


    Histoire


    La commune de Rupt-sur-Moselle date de 1789. Elle a été formée d'une partie du ban de Longchamp, qui était possession indivise du duché de Lorraine et l'abbaye de Remiremont. En 1832, la commune a perdu une partie de son territoire (au sud-est) au profit de la création de la commune de Ferdrupt.

    Au niveau politique, l'histoire de la commune du Moyen Âge à 1766 est très liée à celle du duché de Lorraine, auquel elle appartenait.

    Pendant près de deux siècles (de 1493, traité de Senlis à 1678, traité de Nimègue) la commune a été bordée au sud par le royaume d'Espagne, qui possédait la Franche-Comté.

    La haute vallée de la Moselle est depuis l'Antiquité un lieu de passage occasionnel à travers le massif des Vosges, entre le bassin parisien et la plaine d'Alsace, qui s'ouvre une cinquantaine de kilomètres à l'est. Cependant, le passage n'est pas très aisé (épaisses forêts) et d'autres voies, col de Saverne, du Bonhomme, trouée de Belfort) sont plus fréquentées.

    Fluorite de l'ancienne mine de Maxonchamp (Musée de minéralogie de Strasbourg).
    Fluorite de l'ancienne mine de Maxonchamp (Musée de minéralogie de Strasbourg).

    Au cours du Moyen Âge, le territoire de la commune est défriché par des paysans qui pratiquent un élevage extensif de moyenne montagne.

    Au XIXe siècle, la quasi-totalité du territoire était déboisée, offrant un paysage bien différent de celui observé aujourd'hui. Les conditions de vie des habitants, de la fin du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle, ont peu changé. Les terres peu fertiles et accidentées ne permettaient pas une agriculture prospère et la plupart des familles vivaient en autosubsistance, avec quelques animaux d'élevage. Les fermes étaient éparpillés sur tout le territoire, parfois regroupés en petits hameaux qu'on peut encore voir aujourd'hui (Maxonchamp, Le Chêne, Longchamp).

    En 1766, le duché de Lorraine est rattaché au royaume de France et la commune devient définitivement française.

    En 1790, Rupt est versé dans le district et le canton de Remiremont mais rejoint dès l'an VIII le canton de Ramonchamp.

    Une profonde transformation de la vie de la commune sera liée à l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne en 1870. De nombreux entrepreneurs alsaciens, qui avaient leurs industries dans les vallées voisines, fuient la domination allemande et s'installent dans la vallée de la Moselle, alors peu touchée par l'industrialisation. Les conditions naturelles (présence de bois et de cours d'eau pour fournir de l'énergie) étaient semblables à celles rencontrées de l'autre côté du massif. Progressivement, les paysans quittent leurs conditions de vie misérables pour travailler dans les usines textiles et peupler les cités ouvrières modernes.

    Le déclin de l'agriculture se poursuivra pendant le XXe siècle et l'abandon des fermes au profit de l'industrie permettra le renouveau de la forêt, qui a presque reconquis l'ensemble du territoire communal à la fin du XXe siècle (excepté le fond de vallée). Les activités agricoles sont aujourd'hui marginales, même si elles jouent un rôle important dans l'aménagement du paysage.

    L'essor industriel de la vallée se traduira dans la première moitié du XXe siècle par l'arrivée de main d'œuvre en provenance d'Europe du Sud (Italie, Portugal), puis après la Seconde Guerre mondiale de Turquie et d'Afrique du Nord.

    La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[38].

    À partir des années 1970, les crises industrielles que connaîtront la France et surtout la Lorraine entraîneront la fermeture de nombreuses usines textiles. Quelques-unes subsisteront en s'orientant vers de nouvelles productions (sous-traitance automobile, composants plastiques).


    Héraldique


    Blasonnement :
    D'or, à la branche de chêne de sinople mise en barre.
    Commentaires : La branche de chêne était le signe distinctif du ban dépendant de l’abbaye de Remiremont. Ces armoiries ont été adoptées par la commune lors de son jumelage avec Stadecken-Elsheim en 1980.

    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Vosges.
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    Budget et fiscalité 2019


    La mairie.
    La mairie.

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[39] :

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 760 [40].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1953 Paul Montémont    
    octobre 1953 mars 1965 Louis Courroy MRP Négociant
    Sénateur des Vosges (1952 → 1977)
    Conseiller général du canton du Thillot (1945 → 1979)
    mars 1965 1978 André Maurice (1918-2014)   Horloger-bijoutier
    1978 mars 2001 Robert Parmentier (1919-2013)   Agriculteur, président de la chambre d'agriculture des Vosges
    mars 2001 mars 2008 Georges Andreux DVD Président de l'association des communes du canton du Thillot (2001 → 2007)
    mars 2008 En cours
    (au 18 février 2015)
    Stéphane Tramzal DVD Électricien
    Président (2013 → 2016), 2e vice-président (8 juin 2020 → ) de la CC des Ballons des Hautes-Vosges

    Les sections de Remanvillers, Xoarupt et Ferdrupt, d'une population de 1 170 habitants, sont séparées de la commune de Rupt-sur-Moselle en 1832 pour former celle de Ferdrupt.


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

    En 2019, la commune comptait 3 529 habitants[Note 4], en augmentation de 2,17 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    3 5543 2493 9294 1154 8723 4473 6334 3904 361
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    4 2654 1354 1264 1293 9064 2504 2094 3734 435
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    4 5064 6804 3404 2864 3964 1184 0484 3774 115
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    3 9703 8633 5703 4703 6373 5713 5603 4753 525
    2019 - - - - - - - -
    3 529--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Population par quartier


    La quasi-totalité de la population est installée sur la rive droite de la rivière, dans le centre-ville (autrefois appelé Lette) et la ville elle-même au pied du Haut de Bélué, en raison de l'isolement et du climat, la zone montagneuse n'est quasiment pas habitée, sauf dans le bas des vallées de la Charme et de Gradrupt le reste des habitations de montagne sont généralement des refuges ou des gites. La ville intra-muros est composée de plusieurs petits quartiers :

    De nombreux hameaux sont disséminés sur le territoire de la commune (nord : Lépange, Les Meix, Maxonchamp ; sud : le Chêne, Longchamp, Saulx ; est : la Charme (Dessus de Rupt) ; ouest : le Riffin)


    Services publics



    Enseignement


    Établissements d'enseignements[45] :


    Santé


    Professionnels et établissements de santé[46] :


    Cultes



    Climat


    Le climat y est de type semi-continental à influence montagnarde[48],[49]. Il est caractérisé par des hivers froids et neigeux, et par des étés chauds en fond de vallée mais plus frais sur les sommets environnants. La température au niveau de la ville, à environ 430 m est généralement de 2,5 °C plus froide qu'en plaine et jusqu'à 5,4 °C plus froide sur les sommets vers 900 m. La neige fait son apparition sur la commune souvent vers la fin octobre dès 600–700 m et peut tenir jusqu'au mois d'avril sur les versants nord les plus propices. La commune a la particularité de marquer une limite météorologique de montagne générant ainsi un micro-climat qui s'étend à toute la pointe Sud-Est de la Lorraine (vallée de la Haute Moselle), puisqu'en plus d'être orientée vers le sud-ouest, la commune est entièrement située dans l'étage montagnard ; de fait, à cause de l'altitude s'élevant et de l'orientation géographique du relief, les précipitations y sont conséquentes, le massif des Vosges y atteint d'ailleurs son maximum de précipitations l'hiver au ballon d'Alsace à 1 280 m, c'est cette même zone (la Haute-Moselle) qui enregistre souvent les records de France de pluviométrie.

    Toutefois, si l'hiver est particulièrement rude sur les sommets ruppéens, l'influence montagnarde reste limitée en fond de vallée et le réchauffement climatique s'observe d'année en année par un enneigement déficitaire et à une altitude toujours plus haute. Alors que par le passé le centre du village (430 m) était chaque hiver copieusement enneigé, il faut aujourd'hui monter à 600 m pour y trouver des conditions similaires.


    Économie



    Entreprises et commerces



    Agriculture

    La majeure partie du territoire (75 %), accidentée et montagneuse, est recouverte de forêts (feuillus et résineux), qui gagnent du terrain sur les espaces défrichés. Le fond de la vallée, plat et large de 0,2 à 1 km, est occupé par la ville, des pâturages et quelques cultures (maïs), utilisés pour l’élevage bovin (production de lait).


    Tourisme

    Animations :


    Commerces et services


    Culture locale et patrimoine



    Sobriquets



    Personnalités liées à la commune



    Lieux et monuments


    L'église Saint-Étienne.
    L'église Saint-Étienne.
    L'église Saint-Étienne de Rupt-sur-Moselle.
    L'église Saint-Étienne de Rupt-sur-Moselle.

    Patrimoine religieux :

    L'église de Rupt-sur-Moselle possède une statue en pierre représentant une abbesse portant la crosse et le livre[73],[74].

    Autres patrimoines :


    Jumelages


     Stadecken-Elsheim (Allemagne) depuis 1980.


    Pour approfondir



    Bibliographie


    Histoire des communes de Rupt,Ferdrupt et Dommartin et des communes environnantes par Clement Perrin de Longchamps de .(Document récompensé d'une médaille de première classe par la socièté d'émulation des vosges lors de la réunion générale, à Epinal, le )


    Articles connexes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. La ligne de partage des eaux entre le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Saône est représentée par une ligne verte en tirets-points.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Itinéraires
    2. La Haute Saône, « Domaine nordique des 1000 étangs », sur www.la-haute-saone.com (consulté le ).
    3. La vallée de la Haute Moselle
    4. Rivière La Moselle
    5. Ruisseau de Grand Rupt
    6. Ruisseau le Dessus de Rupt
    7. Ruisseau de Ramonchamp
    8. Ruisseau de Moinrupt
    9. Ruisseau du Géhard
    10. Ruisseau de Méreille
    11. Ruisseau de Pres des Gouttes
    12. Ruisseau de Ferdrupt
    13. Ruisseau des Charmes
    14. Ruisseau de Xoarupt
    15. Ruisseau de Morbieu
    16. Ruisseau de Chaudefontaine
    17. Ruisseau de la Croslière
    18. Ruisseau de Longchamps
    19. Ruisseau de Foulot
    20. Ruisseau du Chêne
    21. Ruisseau de Halotey
    22. Ruisseau de l'Etang des Maux-Cailloux
    23. Fluo Grand Est : Vosges
    24. Gare routière de Remiremont
    25. Itinéraire
    26. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    28. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Remiremont », sur insee.fr (consulté le ).
    30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. Géoportail de l'urbanisme
    32. Approbation du PLU
    33. Le schéma interrégional du massif des Vosges à l'horizon 2020 : un projet de développement durable, une ambition pour le massif
    34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    35. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    36. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 567b sous Rieux.
    37. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    38. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
    39. Les comptes de la commune
    40. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    73. Sources : Sainte Claire, Sainte du Saint-Mont. Il y a de fortes chances que ce soit une Sainte Claire provenant de l’ancienne chapelle
    74. statue : Sainte abbesse
    75. La chapelle Saint-Etienne
    76. La chapelle Saint-Roch
    77. La croix de Saint-Roch
    78. Les croix sur la commune
    79. Monument aux Morts, Plaques commémoratives, Militaires inhumés dans le cimetière provisoire du Bonnevisse
    80. « enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) ; patrimoine industriel », notice no IA88001780, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    На других языках


    [de] Rupt-sur-Moselle

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    [en] Rupt-sur-Moselle

    Rupt-sur-Moselle (French pronunciation: [ʁy syʁ mɔzɛl] (listen), literally Rupt on Moselle) is a commune in the Vosges department in Grand Est in northeastern France.

    [es] Rupt-sur-Moselle

    Rupt-sur-Moselle es una población y comuna francesa, en la región de Lorena, departamento de Vosgos, en el distrito de Épinal y cantón de Le Thillot.
    - [fr] Rupt-sur-Moselle



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