Séglien [seglijɛ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Séglien | |
![]() L'église Notre-Dame-de-Lorette. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Pontivy Communauté |
Maire Mandat |
Laurent Ganivet 2020-2026 |
Code postal | 56160 |
Code commune | 56242 |
Démographie | |
Gentilé | Ségliennais, Ségliennaise |
Population municipale |
652 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Population agglomération |
42 209 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 06′ 28″ nord, 3° 09′ 30″ ouest |
Altitude | 223 m Min. 123 m Max. 248 m |
Superficie | 38,36 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gourin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la commune |
modifier ![]() |
En 2004, la commune a obtenu le Label "Communes du Patrimoine Rural de Bretagne" pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager[réf. nécessaire].
La commune de Séglien est une commune rurale appartenant par ses traditions au Pays Pourlet et à la Basse Bretagne et sur le plan administratif à la communauté de communes de Pontivy communauté. La commune appartenait au canton de Cléguérec. Elle appartient désormais à celui de Gourin. La commune se trouve à vol d'oiseau à 14 km à l'ouest de Pontivy, à 43 km au nord de Lorient, à 54 km au sud-ouest de Saint-Brieuc, à 58 km au nord-ouest de Vannes et à 71 km à l'est de Quimper.
Langoëlan | Silfiac | Cléguérec |
Langoëlan | ![]() |
Cléguérec |
Locmalo | Guern | Malguénac |
La commune, avec une superficie de 38,36 km2, est relativement étendue. Le territoire de la commune de Séglien est vallonné et s'étage entre 123 mètres et 248 mètres. Le bourg est situé sur une colline qui culmine à une altitude de 223 mètres, ce qui en fait un des bourgs les plus hauts de Bretagne. La commune est traversée par le cours d'eau de la Sarre, un affluent du Blavet. Depuis 2006, la commune accueille une ferme de 6 éoliennes de 9 MW chacune au sud-est près du hameau de Trescoët[1].
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968[8] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 968,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 12 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Séglien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 0,8 % | 30 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 54,6 % | 2091 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 5,0 % | 192 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 30,9 % | 1182 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,7 % | 26 |
Forêts de feuillus | 5,0 % | 191 |
Forêts de conifères | 2,2 % | 85 |
Forêts mélangées | 0,1 % | 5 |
Forêts et végétation arbustive en mutation | 0,8 % | 29 |
Source : Corine Land Cover[20] |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Seguelian en 1330[21], Seglian en 1387[22], Seglean au XIVe siècle, Seguelien en 1418[23], Seguillian en 1427, Seguelian en 1447 et en 1477, Seguelien en 1448, en 1481 et en 1513, Seguehen en 1464, Treffve de Leshernyn en Seguelien en 1514, Seguelen en 1536[21], Siglien en 1630[23].
Seglian, est le toponyme attesté dans les parchemins du chapitre de Vannes en 1387, dans une forme identique à la forme bretonne contemporaine. L'administration française en a fait Séglien.
Le nom de la commune est Seglian en breton.
Ce toponyme est un emprunt à l'ancien occitan segle, issu du latin secale (Seigle), parce que son sol ingrat ne se prête qu'à la culture du seigle[24],[25].
La voie romaine reliant les cités antiques de Vorgium et Darioritum traversait le territoire actuel de la commune. Le tronçon encore existant de l'ancienne voie est appelé localement « Hent Meur », c'est-à-dire le « Grand Chemin » et passe dans les villages de Quenecalec et Mané-Guégan. Une borne, située au bord de l'ancienne voie romaine, pourrait correspondre à une borne milliaire, à moins qu'il ne s'agisse d'une stèle gauloise. L'absence d'inscription gravée sur la borne ne permet pas d'exclure la seconde hypothèse.
Mentionnée dès le XIIe siècle, Séglien semble avoir une origine plus ancienne. Elle pourrait être issue d'un démembrement de l'ancienne paroisse primitive gallo-romaine de Silfiac[21] (mentionnée en 871).
Séglien fit partie, à partir du XVe siècle, de la seigneurie de Coët-an-Fao (Coëtanfao)[26], dont les seigneurs s'allièrent aux puissantes familles de la région tels les Kerhoent et les Kergournadech.
Vers 1855, le comte Charles de La Monneraye achète les vestiges et les terres du château de Coët-an-Fao, édifié au XVIIIe siècle, à l’emplacement d’un ancien château construit en 1549 et d'un manoir mentionné dès le XIIIe siècle.
Lors des élections législatives de 1876 « de nombreux témoins ont déposé qu'à Pluméliau, à Cléguérec, à Moustoir-Ac, à Baud, à Séglien, à Locuon, à Naizin, à Noyal-Pontivy, et dans un grand nombre d'autres communes, les curés et les vicaires se tenaient, le jour du scrutin, à la porte des sections de vote, surveillaient les bulletins, déchiraient ceux de M. Cadoret, forçaient les électeurs à prendre ceux de M. de Mun, et les conduisaient voter »[27].
Georges Tilly, originaire de Perros-Guirec, membre du Bezenn Perrot, infiltra un groupe de maquisards qu'il dénonça ensuite : trois d'entre eux dont Joseph Le Botlan[28], qui tenait une auberge à Pont-du-Logeo en Séglien[29], assassiné en juillet 1944 dans la forêt de L'Hermitage-Lorge[30], et Joachim Gueveneu, lequel mourut en déportation[31]. Georges Tilly fut condamné à mort et exécuté lors de la Libération[32].
L'abbé Joseph Hervé[33], recteur de Séglien, fut un prêtre patriote et résistant.
Joseph Le Gallo (de son vrai nom Joseph Éon), qui habitait à Kergann-Meur, a écrit une gwerz pour les patriotes de Coët-Rivalain.
Le remembrement a été effectué à Séglien entre 1960 et 1963.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
? | juin 1979 (démission) |
Jean-Marie Le Fur | ||
1979 | ? | Jean Fichet | ||
juin 1995 | mars 2008 | Gilbert Rannou | ||
mars 2008 | 2014 | Daniel Le Rouzic | Retraité | |
2014 Réélu en 2020[34] |
En cours | Laurent Ganivet | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 652 habitants[Note 6], en diminution de 6,46 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 976 | 1 953 | 2 004 | 1 876 | 2 054 | 2 122 | 2 071 | 2 230 | 2 175 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 010 | 1 957 | 1 980 | 1 867 | 1 973 | 1 951 | 2 014 | 1 978 | 2 005 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 077 | 2 103 | 2 090 | 1 981 | 1 862 | 1 861 | 1 791 | 1 760 | 1 413 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 299 | 1 115 | 902 | 804 | 724 | 709 | 714 | 716 | 697 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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658 | 652 | - | - | - | - | - | - | - |
Séglien possède un patrimoine ancien[39] important. On y trouve quatre monuments historiques inscrits :
On y trouve aussi 28 monuments inventoriés :
On trouve aussi huit moulins dont les moulins à vent de Mané-Guégan et de Trescoat, et les moulins à eau de Pont-ar-Houard, de Sarre, de Trescat, de Trescoet et de Sylvestre.
À noter la présence d'une ferme de six éoliennes, atteignant 115 m de haut.
La fontaine préhistorique de Kermore[53] - Séglien. La particularité de Kermore consiste principalement en ce que, pendant le néolithique, une source avait été entourée de mégalithes. Il ne s’agit pas là d’un simple parement, mais de plusieurs blocs de pierre massifs qui avaient été imbriqués les uns dans les autres avec une grande précision, formant ainsi trois bassins dans lesquels s’accumule l'eau[54].
Le chêne de Kermore a plus de 300 ans[55].
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