Langoëlan [lɑ̃ɡwɛlɑ̃] est une commune française, du canton de Gourin, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Langoëlan | |
L'église Saint-Barnabé. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Communauté de communes Roi Morvan Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Claude Le Métayer 2020-2026 |
Code postal | 56160 |
Code commune | 56099 |
Démographie | |
Gentilé | Langoélanais, Langoélanaise |
Population municipale |
378 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Population agglomération |
25 412 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 07′ 19″ nord, 3° 13′ 59″ ouest |
Altitude | Min. 137 m Max. 274 m |
Superficie | 22,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Gourin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Langouelan en 1448, en 1464, en 1477 et en 1481 ; Langouellan en 1513 ; Lanvoellan en 1536[1] ; Langoeslan en 1793 ; Langoelan en 1801[2].
Le nom breton de la commune est Lanwelan. En breton local Pourlet, le nom est Laoulan à l'écrit comme à l'oral et a toujours été utilisé exclusivement.
Le suffixe lann permet de dater la fondation de la paroisse au haut Moyen Âge.
Lann est défini comme un lieu de culte chrétien, il s'agit aussi, à l'époque d'une entité locale bretonne christianisée en entité administrative religieuse. Elle est suivie par gowelañ qui signifie pleurer. Origine qui peut provenir de l'histoire locale liée à la mort du roi Salomon.
Langoëlan est situé dans le nord-ouest du département du Morbihan. La commune appartient d'un point de vue administratif à la communauté d'agglomération du Pays du Roi Morvan et à l'arrondissement de Pontivy. Elle appartient par ses traditions au Pays Pourlet et à la Basse Bretagne. Le bourg de Langoëlan est situé à vol d'oiseau à 19,5 km à l'ouest-nord-ouest de Pontivy et à 62,7 km au nord-ouest de Vannes.
Mellionnec Côtes-d'Armor |
Lescouët-Gouarec Côtes-d'Armor |
Silfiac |
Ploërdut | ![]() |
Séglien |
Ploërdut | Ploërdut | Locmalo |
La commune est traversée du nord au sud par le Scorff, rivière qui prend sa source à 5 km au nord du bourg, au village de Saint Auny, au pied de Mane Skorn, sur la commune de Mellionnec. La commune s'étend sur 2 227 hectares dont 386 hectares de bois[3]. Le bourg est situé sur une colline qui culmine à 202 mètres d'altitude. Le bourg domine à l'ouest la vallée du Scorff et à l'est l'étang du Dordu. Au nord de la commune, le bois de Coët-Codu couronne une colline qui culmine à 274 mètres et constitue le plus haut sommet de Langoëlan.
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rostrenen », sur la commune de Rostrenen, mise en service en 1954[10] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 145,7 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 39 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[14], à 12 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[16].
Langoëlan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 1,5 % | 35 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 33,7 % | 763 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 16,4 % | 372 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 27,9 % | 632 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 4,8 % | 109 |
Forêts de feuillus | 12,4 % | 281 |
Forêts de conifères | 0,3 % | 6 |
Forêts mélangées | 2,6 % | 58 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,5 % | 11 |
Source : Corine Land Cover[22] |
Au lieu-dit de Talhouët, une campagne de sondages et de relevés topographique a permis de mettre au jour une enceinte fortifiée bâtie à la fin du VIIe siècle, et remaniée durant le Xe siècle[23].
Dans la nuit du 24 au 25 juin 874, le roi de Bretagne Salomon, qui avait été livré par des comtes bretons (dont son gendre Pascweten et Gurwant, gendre d'Erispoë) à des seigneurs francs, fut supplicié par ces derniers en un lieu-dit appelé le Merzer (le Martyr en français), situé probablement en Langoëlan. Il fut contraint d'assister au meurtre de son jeune fils Wigon, avant d'avoir lui-même les yeux crevés. Son corps, retrouvé sans vie le lendemain matin, fut inhumé, conformément à ses vœux au monastère de Plélan, auprès de son épouse Wenbrit[24].
À l'époque féodale, plusieurs seigneuries se partageaient le territoire de Langoëlan. La plus importante d'entre elles était celle de Coëtcodu. Après avoir appartenu aux Coëtuhan et aux Penhoët, elle échut aux du Fresnay à la suite du mariage de Guillaume du Fresnay avec Béatrice de Penhoët. Puis elle passa aux Guimarho, aux Perenno et finalement aux Le Vicomte. La seigneurie de Coëtcodu possédait les droits de haute justice à Langoëlan, tenait ses plaids généraux le 12 juin et disposait de fourches patibulaires à Park en Justis. Par ailleurs ses seigneurs se déclaraient prééminenciers et supérieurs de l'église saint-Barnabé où ils avaient droit de banc et droit d'afficher leurs armes. Les seigneurs de Kerservant en Ploërdut avaient aussi droit de justice et fourche patibulaire et leurs armes figuraient aussi dans l'église paroissiale. Les sieurs de Tronscorff étaient les vassaux de ces derniers[25].
Le monument aux morts de Langoëlan porte les noms de 84 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 (Pierre Joseph Fourdan, Louis Marie Le Berre, Barnabé Pasco) sont morts en Belgique ; 1 (Marc Le Dantec) est mort en Grèce ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français. Le premier a être tombé sur le champ d'honneur est Barnabé Pasco le 22 août 1914 à Maissin en Belgique[26].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en juin 1944, la section FFI de Langoëlan- Meillonnec dirigée par François Le Guyader était composée d'une vingtaine de résistants ; au cours de la journée du , le village de Kergoët, situé à 2 km au nord du bourg de Langoëlan, fut le théâtre de combats acharnés entre l'armée allemande et la compagnie résistante FTPF locale, dirigée par Désiré Le Trohère ("capitaine Alexandre"). Les Allemands subirent de lourdes pertes puisque 35 de leur soldats périrent et 60 à 70 autres furent blessés. Parmi les victimes du côté français, un civil, Joseph Le Padellec, patron de ferme dans ce village, fut sauvagement frappé puis abattu par les soldats allemands ; les résistants perdirent 5 ou 6 hommes (dont Le Gouar, Le Padellec, Pimpec : leurs corps furent retrouvés calcinés dans la ferme incendie des époux Le Padellec) , ainsi qu'un parachutiste SAS, Fernand Bonis ("Bonneau" dans la résistance)[27]. Des membres de la famille Baucher, du village Petit-Rose en Silfiac, soupçonnés d'avoir dénonce les maquisards, furent sommairement exécutés le par des FFI sans que leur culpabilité soit établie avec certitude[28].
Deux soldats originaires de Langoëlan sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine : Louis Marie Palaric à Hanoï le 12 août 1950 et Pierre Joseph Le Guevel le 17 mai 1951 à Nhatrang[26].
En 2019, la construction de poulaillers géants suscite l'opposition d'une partie des habitants[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1810 | 1826 | Pierre de Rémond du Chélas | Monarchiste | |
mars 1959 | mars 1983 | François Le Bail | Gaulliste | |
mars 1983 | mars 1989 | Edouard Gallo | DVD | |
mars 1989 | juin 1995 | Joseph Brulé | PS | |
juin 1995 | mars 2001 | Edouard Gallo | DVD | |
mars 2001 | mars 2008 | Guy Sinel | UMP | |
mars 2008 | Mars 2014 | Florence Le Beller | SE | |
mars 2014 | 23 mai 2020 | Yann Jondot | SE | |
23 mai 2020 | En cours | Jean-Claude Le Métayer[30] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 378 habitants[Note 6], en diminution de 6,2 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 316 | 1 286 | 1 038 | 1 269 | 1 313 | 1 324 | 1 347 | 1 484 | 1 391 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 322 | 1 242 | 1 321 | 1 212 | 1 242 | 1 281 | 1 332 | 1 295 | 1 364 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 354 | 1 384 | 1 276 | 1 238 | 1 227 | 1 242 | 1 178 | 1 090 | 945 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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907 | 812 | 659 | 575 | 429 | 369 | 396 | 403 | 380 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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378 | - | - | - | - | - | - | - | - |