Naizin[nɛzɛ̃] (en breton Neizin, parfois abrégé en Nein) est une ancienne commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
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Le , elle prend le statut administratif de commune déléguée de la nouvelle commune d'Évellys de statut administratif commune nouvelle.
Géographie
Localisation
Vue Générale de Naizin
Traversée par l'Ével, la commune est située à 17 km au sud-est de Pontivy.
Lieux-dits
Le territoire de la commune comprend de nombreux lieux-dits: le Pudy; Corgarho; Kermaprio; le Cosquer; le Boterff; Kerrrobin; Kerjaujic; le Clandy; Tocplouz; le Salut; Pont Dran; Kergat; la lande de Porhman; Coëtdan; la lande de la Chataigneraie; le Perzo; la Poste; Pembual; Pervern; Kerabevin: Saint Brigitte; Hembord; Kerdréan; Kermaria; Kergicquel; les Trois Alouettes; Kerlagadec; Kerdec; Keriel; Luzunin; le Stimoès; le Camper; Siviac .
Géologie et relief
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Hydrographie
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Voies de communication et transports
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Naizin, Neidin[1], Neizin, prononcée Nein en breton vannetais; Naizain en 1793; Naizin en 1801[2],[3].
Naizin [nɛzɛ̃], en bretonNeizin, parfois abrégé en Nein dérive du vieux bretonNith signifiant «lieu où l'on s'établit».[réf.nécessaire]
Histoire
Préhistoire et Antiquité
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Moyen Âge
Naizin a probablement été évangélisée vers le VIesiècle. Au moment des invasions normandes vers le IXesiècle, Naizin dépend du doyenné du Porhouët. Déjà, la paroisse a comme saints patrons Cosme et Damien, alors que l'église est placée sous le vocable du Saint-Sauveur. On pense que le bourg primitif n'était pas à son emplacement actuel, mais plutôt au Humborg «vieux bourg»[4].
Temps modernes
Tout au long des décennies, la situation évolue et au XVIIesiècle, il y avait autant d'habitants au Humborg qu'au bourg[4].
Révolution française et Empire
Après la Révolution, Napoléon cherche à ramener la paix religieuse dans les campagnes. L'annonce du Concordat signé entre le Vatican et le gouvernement français est accueillie avec satisfaction. Le nouvel évêque de Vannes MgrMayneaud de Pancemond convoque les prêtres du diocèse pour faire connaissance et pour réorganiser le diocèse en 37 cures. Concernant Naizin, les paroissiens n'ayant pas accepté les nouvelles limites, les choses restent en l'état comme avant la Révolution[5].
Le XIXesiècle
Plusieurs missions sont prêchées à Naizin, en 1869, 1875 et 1885.
Lors des élections législatives de 1876 «de nombreux témoins ont déposé qu'à Pluméliau, à Cléguérec, à Moustoir-Ac, à Baud, à Séglien, à Locuon, à Naizin, à Noyal-Pontivy, et dans un grand nombre d'autres communes, les curés et les vicaires se tenaient, le jour du scrutin, à la porte des sections de vote, surveillaient les bulletins, déchiraient ceux de M. Cadoret, forçaient les électeurs à prendre ceux de M. de Mun, et les conduisaient voter»[6].
Le XXesiècle
En 1909, le père Le Clainche de Naizin préside la grand-messe du avant de regagner définitivement sa mission du Tanganyika. À Naizin comme dans toute la Bretagne, une forte opposition se manifeste à l'application de la loi de séparation des Églises et de l'État. Le , plus de 300 paroissiens de Naizin attendent le receveur de Locminé qui a bien du mal à effectuer son inventaire. Les biens de la fabrique sont estimés à 15 310 francs[7]. En 1920, le recteur Pédronno crée une association sportive, L'Avant Garde avec une fanfare et une équipe de football qui fonctionne jusqu'en 1986[8]. Des missions sont prêchées, en 1924, 1934, 1949, 1954 et 1971[8]. L'école des filles au couvent voit le jour en 1874 grâce au marquis de Langle qui cède un terrain aux sœurs de Kermaria. En 1902, la loi interdisant aux sœurs d'enseigner, elles sont contraintes de déménager. Le couvent est alors acheté par la municipalité pour y installer l'école publique des filles, en 1904. Un nouveau couvent voit le jour en 1930 grâce à l'impulsion de Françoise le Métayer qui quête avec d'autres paroissiennes dans toute la commune. La nouvelle école ouvre ses portes le avec 65 élèves. L'école des garçons «École Saint-Joseph» est construite en 1890 grâce au don de monsieur de Cuy. On note, 54 élèves en 1899, 81 en 1902 et 72 en 1906, 75 en 1940, 133 en 1944 pour descendre à 51 en 1966. Les frères abandonnent l'enseignement aux vicaires jusqu'à la mixité en 1966. L'école continue à recevoir des élèves jusqu'en 1983, elle ferme définitivement, puis est démolie en 1998. L'ancien presbytère est construit en 1895, sous le ministère du recteur Le Moing. Le frère Théodule Guével de Plouharnel, alors directeur des Saints-Anges de Pontivy en réalise les plans, pour un coût total de 15 975 francs. Lors de la séparation des biens de l'Église et de l'État, la commune devient alors propriétaire. En 1908, après négociations le loyer était fixé à 125 francs par mois. En 1936, le vieux presbytère datant du XVIIIesiècle s'écroule. De nombreuses solutions étudiées par la municipalité pour réhabiliter cette demeure, ont toutefois conduit à sa démolition[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 790habitants, en augmentation de 6,8% par rapport à 2008 (Morbihan: 3,36%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 907
1 754
1 860
1 931
2 020
2 095
2 003
2 139
2 110
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 067
2 109
2 080
1 989
2 045
2 143
2 203
2 268
2 321
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 459
2 601
2 621
2 511
2 280
2 292
2 230
2 238
2 087
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2013
2 026
1 887
1 734
1 635
1 512
1 524
1 644
1 733
1 790
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Cultes
Le territoire de la commune correspond à une ancienne paroisse. Dans son ouvrage Naizin au cours des siècles, Charles Floquet publie la liste des recteurs de la paroisse[18]:
vers 1453, Yves Gludic, originaire du Léon,âge de 64 ans;
1791-1792, J. Guillouzic, «recteur constitutionnel» (1);
janvier-mai 1792, Charles Le Franc (2);
1792-1794, J. Guillouzic (2); les églises sont fermés jusqu'en 1795, Guillouzic est incarcéré d'avril à septembre 1794;
1795, J. Guillouzic (3);
juin-décembre 1795 , Charles Le Franc (3). Après cette date, Charles Le Franc, prêtre réfractaire, célèbre des messes clandestines.
pis la liste depuis la Révolution:
1802-1817, le père Tanguy de Réguiny, premier recteur nommé après la Révolution. Il décède au presbytère en 1817.
1817-1821, le père Guillouzo, il avait pour vicaire Olivier Coetmeur. Il est nommé recteur de Stival en 1820.
1821-1857, Joseph Danigo de Plouhinec, les abbés Boursicault, Cadoret, Malenne, Mahé, Le port et Philippe ont été ses vicaires, il est resté 37 ans à la tête de la paroisse, on lui doit la reconstruction de l'église actuelle. Fatigué, il démissionna en 1857, mais il resta à Naizin où il mourut cinq ans plus tard.
1857-1868, Georges Le Rozo est né à l'Île-aux-Moines le . Il fut ordonné prêtre le . Il fut vicaire à Pluneret en 1839, recteur à l'Île d'Arz en 1855, recteur de Naizin de 1857 à 1868. Ses vicaires étaient les abbés, Cohéléach et Philippe. Il décède à Naizin le et est inhumé dans le cimetière entourant l'église. Il assura les finitions des travaux de reconstruction de l'église. Ce recteur est désormais célèbre à Naizin car il fit reparler de lui en 2004, avec sa pierre tombale[19].
1868-1881, Joseph Marie Jubin de Neuillac, il avait pour vicaires les abbés, Philippe, Mitouard, Alléhaux, Le Guen, Jobet, Stéphan, Le Port et Monnier.Il fit construire le couvent de sœurs de Kermaria. Il décède à Naizin en 1881 à l'âge de 62 ans.
1881-1887, Jean Marie Le Beller, il avait pour vicaires les abbés, Monnier et Le Roux. On lui doit la reconstruction de la chapelle de sainte Brigitte.
1887-1897, Joseph Le Moing de Kerfourn, ses vicaires étaient les abbés, Monnier et Le Roux. C'est lui qui ajouta les tribunes au fond de l'église. Il décède en 1897 au presbytère à l'âge de 67 ans.
1897-1923, Jean Marie Pédronno de Bignan, ses vicaires étaient les abbés, Monnier, Le Douarin, Le Duigou, Dréan, Rivalain, Larboulet, Le Bourlot, Le Roch, Le Gal, Le Liboux et Carrer. Il décède à Naizin en 1924 à l'âge de 75 ans.
1923-1935, Laurent Breurec de Riantec, il avait pour vicaire l'abbé Carrer. Malade, il démissionne et meurt à Grand-Champ en 1935.
1935-1940, Joseph Guézel de Carnac, il avait pour vicaires, les abbés Carrer et Le Deault.
1940-1941, Eugène Le Gallo de Ploërdut il décède subitement en 1941 à l'âge de 60 ans.
1941-1946, Julien Loisel de Plaudren, il décède après la guerre au presbytère en 1946, à l'âge de 50 ans, son vicaire était l'abbé Thébault
1946-1973, Clément Quistrebert de Plaudren, il allait avoir pour vicaires: Eugène Perron, Joseph Lorho, Jean Le gal, Louis Videlo, Guillo, Paul Guillemot et Pierre Questel. Le père Quistrebert est décédé en 1994 à Saint-Joachim à l'âge de 94 ans.
1973-1995, Pierre Le Lannic de Noyal-Pontivy. Il a été remplacé par le père Lecuyer pendant sa convalescence en 1994.
Depuis 1995, Joseph Hémon est le recteur, nous lui devons la restauration de nombreux sites religieux de la paroisse, ainsi que l'embellissement et la rénovation permanente de l'église Saint-Sauveur.
Église Saint-Cosme-et-Saint-Damien (XIXesiècle) de style néo-roman.
Chapelle Saint-André de Luzunin[21], Sainte-Brigitte et Saint-Nicolas de Kerdréan[22]
Il y a de nombreuses croix ou calvaires[22] et des fontaines[22].
Croix de Kernicolas (1671)
Croix de Kerdec (1753)
Croix de Coëtdan (1815)
Croix de Pembual (1892)
Château de Kerdréan (Manoir du XVIesiècle et Château du XIXesiècle)
Manoir de Kerguzangor
Résidence de Ty-Hubert (Demeure du XXesiècle)
Église de Naizin.
Statues de Saint-Côme-et-Saint-Damien.
Statues de Saint-Côme-et-Saint-Damien.
Croix du cimetière.
Clubs et associations sportives
D’un point de vue sportif, le football est le sport dominant à Naizin, son club, le Football-Club Naizinois est né le 10 mai 1986 de la fusion de l'Amicale laïque et de l'Avant-Garde, clubs rivales à cette époque. Les couleurs respectives de ces deux anciens clubs étants le rouge et le noir pour l’Amicale laïque et le jaune et le noir pour l’Avant-Garde ont ainsi donné, à la suite d'un mélange, la couleur orange si caractéristique des Naizinois avec une pointe de noir. L’histoire du FCN a connu depuis des hauts et des bas, notamment entre 2010 et 2013 (descente de l'équipe A en D2, puis D3). Mais, en 2015, l’équipe première accédait enfin, pour la première fois de son histoire, en Régional 3, palier qu’elle maintiendra 7 saisons de suite entre 2015 et 2022 avant la montée inattendue des oranges et noirs en Régional 2 à la suite de la saison 2021-2022.
Héraldique
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Personnalités liées à la commune
Père Damien Le Douarin (1935-2003), prêtre du diocèse de Vannes, originaire de Naizin[22], secrétaire de la Commission sociale des évêques de France[23].
Notes et références
Notes
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Charles Floquet, Naizin au cours des siècles, éd. Association du 14 juillet-Naizin, 1999, 191pp.
L'histoire de la pierre tombale du recteur Le Rozo mérite que l'on s'y attarde un peu. Le 16 avril 2004 M.le recteur Hémon recevait un coup de fil de Georges Sauzereau, charcutier à Locminé. Alors qu'il entreprenait des travaux dans son laboratoire, il découvrit la pierre tombale qui lui servait jusqu'alors de table de travail pour sa charcuterie. Le lendemain accompagné de Joachim Audo, Edouard Guillard et Armel Le Clainche, le recteur récupéra la pierre tombale du Père Le Rozo. Après un nettoyage et une dorure, la pierre a été fixée sur le mur sud de l'église, elle témoignera pour la postérité de la présence d'un ancien cimetière autour de l'église. Lors de la démolition du cimetière en 1923, il est vraisemblable que l'entreprise chargée des travaux, récupéra les plus belles pierres pour les monnayer. C'est fortement regrettable, mais cela préserva la pierre.
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