Josselin [ʒɔslɛ̃] Écouter est une commune française, située en Argoat dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Josselin | |
![]() Le cœur historique de Josselin, avec son château des Rohan sur les rives de l'Oust. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Ploërmel Communauté |
Maire Mandat |
Nicolas Jagoudet 2020-2026 |
Code postal | 56120 |
Code commune | 56091 |
Démographie | |
Gentilé | Josselinais, Josselinaise |
Population municipale |
2 482 hab. (2019 ![]() |
Densité | 554 hab./km2 |
Population agglomération |
11 700 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 57′ 24″ nord, 2° 32′ 50″ ouest |
Altitude | 30 m Min. 32 m Max. 93 m |
Superficie | 4,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Josselin (ville isolée) |
Aire d'attraction | Josselin (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ploërmel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la commune |
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La commune de Josselin est labellisée Petite Cité de caractère[1] villes et villages fleuris quatre fleurs ainsi que Village étape depuis 2012.
Josselin doit son nom à Josselin de Porhoët, vicomte de Rennes et seigneur de Porhoët, bâtisseur du château. Son père, Guethenoc, en avait quant à lui édifié l'abbaye.
Les attestations anciennes sont Goscelinus castellum en 1066[2],Castrum et castellum de Goscelini en 1080[3], Castro et Castellanum Joscelini au XIe siècle[4], Castrum Guoscelini en 1129, Castri Iocelini en 1371, puis Jocelin en 1406, Jocelyn en 1453, Josselino en 1453 et enfin Gosselin en 1630[5].
Le nom en gallo de la commune est Jocelein, Jocelin ou Joczelein[réf. souhaitée] , la forme Josilin[6],[5] se fonde sur la phonétique française.
Josselin est une ville probablement créée aux alentours de l'an mil par Guethenoc[7], bien qu'une voie gallo-romaine traversait déjà la ville pour faire la jonction avec les plus importantes cités gallo-romaines d’Armorique. Le vicomte de Porhoët aurait fait construire en ce lieu un premier château en bois vers l'an 1008 et qui sera détruit, comme la basilique et l'ensemble de la ville, par le roi Henri II Plantagenêt en 1168[8]. Son fils Goscelinus, dit aussi Josselin de Porhoët, donne son nom à la nouvelle forteresse, Castellum Goscelini, d'où Château-Josselin puis Josselin, le bourg castral qui offre une relative sécurité.
Selon la légende, en 808, un laboureur découvre une statue de bois dans les ronces (Notre-Dame-du-Roncier) qui permit à sa fille, aveugle de naissance, de retrouver la vue[9]. À la suite de ce miracle, une chapelle puis une église (dont il reste certains chapiteaux datant du XIIe siècle) et enfin une basilique sont construites à l'endroit de cette découverte. Dans cette basilique, une fresque rappelle le combat des Trente qui a eu lieu à mi-chemin entre Josselin et Ploërmel lors de la guerre de Cent Ans.
Olivier V de Clisson (sa fille Béatrix de Clisson épouse Alain VIII de Rohan) acquiert la seigneurie en 1370 et fait construire une imposante citadelle munie de huit tours et d'un donjon haut de 90 mètres. Son arrière-petit-fils, Jean II de Rohan la transforme en un logis de style Renaissance remarquable notamment par sa façade de granit sculpté.
La pauvreté documentaire de cette période ne permet pas de bien saisir le rythme et les étapes de cet encellulement lié à la construction de ce château et au pardon de Notre-Dame du Roncier, mais il correspond à une entreprise des Rohan de défrichement, de concentration et de domination des hommes[10].
Grâce à une conjoncture économique favorable, au développement d'un espace géographique immédiat, aux moyens d'accès et de sécurité et à ses capacités d'accueil, la cité devient un centre commercial important. L'afflux de marchands et de paysans nécessite l'édification d'une cohue[11]. Ville drapante renommée, elle a le privilège de députer aux États de Bretagne sous l'Ancien Régime[12].
Bannis de Josselin en raison de leur conversion à la religion protestante, les Rohan perdent un temps leurs droits sur le fief de Josselin, mais Henri IV les leur restitue.
En 1629 Richelieu, qui menait une politique visant à assurer la suprématie du pouvoir royal au détriment des Grands, fit démanteler le donjon. La famille Rohan, récemment convertie au protestantisme sous l'influence de Marguerite de Navarre, sœur du Roi François 1er, s'oppose au pouvoir royal. Pour punir Henri de Rohan, le cardinal de Richelieu ordonne le démantèlement du château et fait démolir le donjon, ainsi que trois tours. Croisant le duc Henri de Rohan dans l'antichambre du roi, il lui dit victorieux : « Monsieur le duc, je viens de jeter une bonne boule dans votre jeu de quilles ! »
La ville qui était fortifiée depuis le XIe siècle, voit ses murailles reconstruites au gré des destructions dues aux attaques que subit la ville au cours des siècles. Ces fortifications qui tombaient en ruine sont finalement démolies dans la seconde partie du XVIIIe siècle.
On y pénétrait par plusieurs portes :
Josselin est chef-lieu du district de Josselin de 1790 à 1795, où siégeait une commission militaire révolutionnaire.
En , une bande de chouans conduite par de Boulainvilliers coupa les Arbres de la liberté dans les paroisses autour de Montfort, Josselin et Ploërmel[13].
Les aboyeuses de Josselin étaient des femmes qui entraient en transe lors du pèlerinage de Notre-Dame du Roncier à Josselin. Les sons rauques, animaux, semblables à des aboiements, qu'elles produisaient pendant leur crise sont à l'origine de cette appellation.
Selon la légende, en 808, un paysan découvrit une statue de la Vierge dans un champ de ronces, près de Josselin. La statue aurait provoqué la guérison de sa fille, puis d'autres personnes. Notre-Dame du Roncier devint vite célèbre et fut richement dotée dès le Moyen Âge par les seigneurs du Porhoët, puis par les Rohan ; au XVIIe siècle le pèlerinage attire des milliers de pèlerins le jour de la Pentecôte. En 1728 des enfants de Camors, victimes d'un mal étrange (ils crient en aboyant comme des chiens) sont guéris, puis d'autres personnes, des femmes principalement ( « en proie à de curieuses crises de folie, la bouche écumant, les yeux à demi-fermés, émettant des râles ressemblant à des aboiements de chien), d'où le nom de « pardon des aboyeuses ». Ce mal non identifié par la médecine subsiste jusque vers 1950[14].
Ce phénomène, parfois vu comme un mouvement d'hystérie collective[15], est étayé par de nombreux témoignages, de 1728 à 1953. De nos jours le "pardon des aboyeuses" reste fréquenté, mais les autorités religieuses l'ont déplacé au 8 septembre.
Le monument aux morts de Josselin porte les noms de 104 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[16].
Le monument aux morts de Josselin porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième guerre mondiale[16].
Des résistants furent torturés dans la clinique Saint-Martin en 1943 et 1944. Un monument commémoratif "aux fusillés et aux résistants", situé place Saint-Martin, rappelle le souvenir de 14 personnes[17], dont 7 furent fusillées par les Allemands le dans la cour de la clinique Saint-Martin et du sergent parachutiste SAS Jacques Detroy[18] tué le à Josselin[19].
Parmi les résistants, à titre d'exemples, Adolphe Gabellec[20], adjudant de gendarmerie à Josselin, mortellement blessé dans la nuit du 18 au lors des combats de Saint-Marcel et Alphonse Texier, décédé le au camp de concentration de Neuengamme[21]
Deux soldats originaires de Josselin sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et un pendant la guerre d'Algérie[16].
La ville de Josselin est située sur les rives de l'Oust, une rivière dont le cours canalisé constitue une section du canal de Nantes à Brest. Josselin se situe à 12 km à l'ouest de Ploërmel, à 34 km à l'est de Pontivy, à 44 km au nord de Vannes, à 73 km au nord-est de Lorient et à 81 km à l'ouest de Rennes[22]. La voie express Lorient-Rennes (Nationale 24) contourne l'agglomération par le nord. La commune a une superficie de seulement 4,48 km2 et son territoire se limite pour l'essentiel à l'agglomération proprement dite.
Forges de Lanouée | La Croix-Helléan | |
![]() |
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Guégon | Guillac |
La ville de Josselin est située dans la vallée de l'Oust. La commune est vallonnée. Le château a été construit directement sur la rive gauche de l'Oust tandis que la cité médiévale s'est développée à proximité du château, sur la colline cernée à l'ouest par le Crasseux, au sud par l'Oust et à l'est par un petit ruisseau sans nom. Le site a probablement été choisi à l'origine pour son intérêt défensif.
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lizio », sur la commune de Lizio, mise en service en 1995[29] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[30],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 40 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[33] à 12,4 °C pour 1991-2020[34].
Josselin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[35],[36],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Josselin, une unité urbaine monocommunale[38] de 2 495 habitants en 2017, constituant une ville isolée[39],[40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Josselin, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[41],[42].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,3 %), terres arables (12,1 %), prairies (8,3 %), forêts (4,3 %)[43].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[44].
L'économie de Josselin repose essentiellement sur deux secteurs : l'agro-alimentaire grâce à la présence d'un établissement des abattoirs JPA (ex-Gad), et le tourisme favorisé par l'organisation d'une fête médiévale tous les deux ans, et la présence du château et de nombreux bâtiments anciens. Le centre-ville est consacré au tourisme, avec de nombreux restaurants et des boutiques d'artisans et d'artistes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1793 | Jean Cassac | ||
1793 | 1798 | Claude Meunier | ||
1798 | 1800 | Joseph Yves Roüault | ||
1800 | 1815 | Jean Baptiste Chaye | ||
1815 | 1820 | André Gabriel Goguet | ||
1820 | 1826 | Julien Marie Rouillé | ||
1826 | 1830 | Jean Marie Roussin | ||
1830 | 1832 | Joachim Gaillard | ||
1832 | 1837 | Dominique Le Cottier | Conseiller d'arrondissement | |
1837 | 1840 | Philippe Joseph Bourgogne | ||
1840 | 1848 | Alphonse Le Gal | ||
1848 | 1852 | Henry Souvay | ||
1852 | 1864 | Julien Marie Herviault | ||
1864 | 1873 | Paul Paulus | Médecin | |
1873 | 1878 | Charles Louis de Rohan-Chabot | ||
1878 | 1881 | Pierre Auguste Danet | ||
1881 | 1885 | Ferdinand Bourgogne | ||
1885 | 1892 | Aristide Delebecque | Médecin | |
1892 | 1900 | Jean-Marie Le Maignan de Kérangat | Notaire | |
1900 | 1914 | Alain-Charles-Louis de Rohan-Chabot | Député | |
1914 | 1916 | Josselin de Rohan-Chabot | Député | |
1919 | Février 1929 | Joseph Bouédo | Pharmacien | |
1929 | 1935 | Docteur Attila[45] | Médecin | |
Mai 1935 | Yves Delebecque | |||
mars 1965 | mars 2001 | Josselin de Rohan | RPR puis UMP | Administrateur civil Sénateur du Morbihan (1983-2011) Conseiller général (1982-1998) |
mars 2001 | 28 mai 2020 | Joseph Seveno | RPR puis UMP-LR | Principal de collège |
28 mai 2020 | En cours | Nicolas Jagoudet[46] | LR[47] | Chef d’entreprise Conseiller départemental de Ploërmel (2021 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2019, la commune comptait 2 482 habitants[Note 7], en augmentation de 0,45 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 112 | 2 559 | 2 692 | 2 740 | 2 654 | 2 879 | 2 756 | 3 091 | 2 808 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 645 | 3 151 | 2 766 | 2 604 | 2 712 | 2 651 | 2 631 | 2 448 | 2 453 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 500 | 2 254 | 2 351 | 2 135 | 2 238 | 2 099 | 2 195 | 2 260 | 2 328 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 231 | 2 283 | 2 611 | 2 548 | 2 338 | 2 419 | 2 582 | 2 469 | 2 504 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 482 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,1 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 174 hommes pour 1 324 femmes, soit un taux de 53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
2,9 | 90 ou + | 5,8 |
13,0 | 75-89 ans | 19,8 |
19,5 | 60-74 ans | 18,8 |
19,6 | 45-59 ans | 17,7 |
14,7 | 30-44 ans | 13,1 |
14,0 | 15-29 ans | 11,6 |
16,3 | 0-14 ans | 13,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 2 |
8,1 | 75-89 ans | 11,6 |
19,5 | 60-74 ans | 20,5 |
21 | 45-59 ans | 20,3 |
17,4 | 30-44 ans | 16,5 |
15,6 | 15-29 ans | 13,2 |
17,8 | 0-14 ans | 15,9 |
À la rentrée 2017, 74 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique[54].
Josselin adopte une structure fréquente dans les villes bretonnes qui se développent aux XIe et XIIe siècles : un château, une église castrale dédiée à Notre-Dame comme Vitré, Lamballe ou Moncontour, une enceinte urbaine et, dans les différents faubourgs, des fondations monastiques.
La basilique Notre-Dame-du-Roncier, également église paroissiale, construite à la fin du XIIe siècle et plusieurs fois agrandie et modifiée est inscrite monument historique depuis 1927 puis 1929[55],[56]. Elle abrite les gisants d'Olivier V de Clisson, connétable de France, et de sa femme Marguerite de Rohan[57],[58].
La Fontaine Notre-Dame-du-Roncier encore dénommée fontaine Miraculeuse, datée de 1675 et restaurée en 1958, est une fontaine-mur inscrite monument historique en 1928.
La chapelle Sainte-Croix fondée en 1060 au lieu-dit le prieuré par Josthon de Porhoët dont la nef du XIe siècle à chevet plat, la tour massive et la chapelle latérale ont été inscrites monuments historiques le [59]. Le calvaire en granit représentant le Christ en croix, saint Laurent, saint Jean-Baptiste, sainte Anne couronnée et la Vierge à l'Enfant au pied est inscrit monument historique depuis le .
L'église Saint-Martin, qui dépendait du prieuré Saint-Martin de Josselin fondé en 1105, est devenue paroissiale vers 1400. Elle est très remaniée au XVIIe siècle, la nef est détruite au XIXe siècle et une chapelle est reconstruite à sa place. Elle est importante pour l'architecture romane bretonne car reproduit le véritable plan bénédictin. Elle est inscrite monument historique le [60].
Le couvent de Carmes Saint-Joachim dit de la Retraite, des sœurs de la Sagesse, est construit à partir de 1640, agrandi en 1750 et la chapelle est reconstruite en 1975.
Il ne reste que des vestiges restaurés du couvent des Ursulines Notre-Dame qui se sont établies en 1646.
La chapelle de bénédictins dite de la congrégation a été construite à partir de 1702 et surmontée d'un clocheton au XIXe siècle.
Dans le château se trouve le musée des poupées et des jouets de Josselin.
Le centre de la ville entre la basilique et le château est constitué de maisons médiévales à colombages et de maisons en pierres. Ont été inscrits monuments historiques :
Certains autres bâtiments sont datés de 1538, 1634, 1653, 1680, 1683, 1754, 1769
L'Oust forme, avec les anciens remparts, la limite de la ville médiévale.
Le Mail constitue une promenade arborée en cœur de ville.
Josselin possède quatre fleurs au concours national des villes et villages fleuris depuis 2020[75],[76]. Ce concours prend en compte les efforts menées par la ville dans le cadre de l'embellissement des espaces publiques mais aussi pour son engagement écologique.
La commune ne compte aucune zone ou espace protégé que ce soit une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), un site Natura 2000, etc.[77]. Cela s’explique par la faible superficie du territoire de la commune conjugué à son importante urbanisation.
La ville de Josselin dispose d'équipements sportifs en libre accès, comme un terrain multisports en aluminium[78].
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Les armoiries de Josselin se blasonnent ainsi :
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