Cléguérec [kleɡeʁɛk] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. La petite ville est la capitale du pays Chistr'per, qui doit son nom à la production locale et artisanale de poiré, c'est-à-dire de cidre de poire.
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Cléguérec | |
L'église Saint-Guérec. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Pontivy Communauté |
Maire Mandat |
Marc Ropers 2020-2026 |
Code postal | 56480 |
Code commune | 56041 |
Démographie | |
Gentilé | Cléguérécois, Cléguérécoise |
Population municipale |
2 828 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Population agglomération |
42 209 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 07′ 30″ nord, 3° 04′ 10″ ouest |
Altitude | 155 m Min. 55 m Max. 281 m |
Superficie | 62,99 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pontivy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gourin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site officiel de la commune de Cléguérec |
modifier ![]() |
Cléguérec est située à 12 km au nord-ouest de Pontivy. La commune s'étend sur 6 299 ha dont 736 de bois (forêt de Quénécan). Le Blavet coule à l'est du territoire communal. Son cours sert de frontière naturelle avec la commune voisine de Neuillac. Il y dessine de larges méandres. Cette portion de la rivière correspond à un tronçon désaffecté du canal de Nantes à Brest.
Sainte-Brigitte | Saint-Aignan | Neulliac |
Silfiac | ![]() |
Neulliac |
Séglien | Malguénac | Pontivy |
La commune présente d'importants dénivelés. L'altitude varie en effet entre 55 mètres (canal de Nantes à Brest au niveau de l'écluse de Guernal) et 289 mètres (Le Breuil du Chêne). Les confins nord de la commune appartiennent à l'unité paysagère des Montagnes Noires et ses confins tandis que le reste du territoire communal appartient à l'unité paysagère du Bassin agricole de Pontivy. Au nord de la commune s'étend en effet la partie méridionale de la vaste forêt de Quénécan d'une superficie totale de 4000 hectares, véritable poumon vert, dont le relief vallonné et la végétation arborée lui a valu le surnom de Petite Suisse Bretonne. Plus au sud le territoire communal est voué à l'agriculture intensive et les haies d'arbres et les talus ont en grande partie disparu pour laisser place à de grandes parcelles de céréales valant à ces terres agricoles le surnom de Petite Beauce[2] .
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Cléguérec est situé au cœur du domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui correspond à une structure s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la baie de Douarnenez jusqu'au bassin de Laval. S'opposant aux bas plateaux littoraux méridionaux et septentrionaux, ce bassin sédimentaire est principalement constitué de schistes briovériens[3] (sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne, accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur et métamorphisés), formant un socle pénéplané sur lequel repose en discordance, dans sa partie orientale, des formations paléozoïques sédimentaires. Ces formations au nord de Cléguérec sont déposées dans ce bassin marqué par une forte subsidence, puis sont déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation préférentielle N 110° et plusieurs familles de failles d'orientations différentes)[4].
L'anticlinal briovérien de la forêt de Quénécan et le synclinal paléozoïque (schistes ordoviciens) de Sainte-Brigitte font partie de ces plis au nord-ouest de Cléguérec, armant des crêtes appalachiennes. Les quartzites (connues sous le terme de Grès armoricain) et les schistes à andalousite (la mise en place du granite de Rostrenen intrusif dans ces formations paléozoïques y développe un métamorphisme de contact et donne une auréole de schistes à texture de cornéennes), contribuent à former les hauteurs de la forêt de Quénécan[5].
Le point culminant de la commune est le Breuil du Chêne dans la forêt de Quénécan (289 m). Les falaises du Breuil du Chêne, composées de quartzite phylliteux gris vert, forment une crête propice à la pratique de l'escalade[6]. La pierre branlante appelée « Tambourin höedard » sert en 1796 de ralliement aux 1000 chouans de de Bar qui contrôlent la forêt[7].
Le schiste trémadocien bleu pâle de Cléguérec (et rose dans certaines failles[8]) a été naguère exploité dans plusieurs carrières ouvertes près de Boduic en Cléguérec. Roche « d'une originalité exceptionnelle en Bretagne, par sa teinte bleu pâle avec une légère nuance gris-verdâtre, à linéation accusée », elle est « essentiellement composée de quartz et de muscovite, avec chlorite subordonnée, souvent criblée de minuscules cristaux de chloritoïde ». Elle a été recherché pour la sculpture et l'habitat au-delà de limites du terroir de Cléguérec : de beaux exemples d'utilisation sont observables (manoir du Correc en Saint-Gelven, Forges des Salles à Perret)[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968[16] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 968,4 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 45 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[20], à 12 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[22].
Cléguérec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). L
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 1,9 % | 122 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 64,2 % | 4051 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 0,8 % | 48 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 15,8 % | 995 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,7 % | 234 |
Forêts de feuillus | 6,6 % | 418 |
Forêts de conifères | 3,0 % | 189 |
Forêts mélangées | 3,0 % | 189 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 1,0 % | 64 |
Source : Corine Land Cover[28] |
Le nom breton de la commune est Klegereg.
Il existe différentes hypothèses concernant l'origine du nom. Il pourrait venir de kleger, qui signifie rocher en gallois. Le sol de Cléguérec est effectivement très rocheux. Le nom de la commune pourrait aussi dériver du saint patron de l'église commuale, saint Guérec, un saint thaumaturge venu du Pays de Galles.
L'Histoire de Cléguérec remonte au néolithique tardif. On a retrouvé une allée couverte de plus de 20 mètres de long au lieu-dit de Bot-er-mohed datant de 3000 avant notre ère. Nommée « chambre des nains » (kambr an torriganed), il s'agirait sans doute d'une chambre funéraire. Une autre allée couverte de douze mètres de long, appelée « maison des nains » (Ti an torriganed) s'élève entre les hameaux de Bot-er-Barz et du Gouvello. Deux ou trois menhirs se dressent dans la région de Cléguérec, dans la forêt de Quénécan[29].
La découverte d'un certain nombre d'outils, tels que des haches en bronze, atteste également la présence de tribus armoricaines avant la venue des Celtes.
Sur la commune on a également retrouvé des traces d'habitat romain.
La première mention de la commune a été retrouvée dans un cartulaire de l'abbaye de Redon de 871. Le traité mentionnant le nom de "klegeruc", règle un litige territorial entre les moines de l'abbaye et le vicomte de Porhoët, nommé Alfrit, un seigneur local. Ses terres s'étendaient sur une grande partie de la Bretagne centrale. Le litige aurait été réglé par le roi Nominoë ou Salomon.
Au XIIe siècle, le vicomte de Porhoët donne à son frère Alain la partie ouest de son comté. C'est la naissance du comté des Rohan, qui a une importance primordiale dans la Bretagne d'Ancien Régime. Du XIIe siècle jusqu'à la Révolution, Cléguérec dépendait donc du comte de Rohan. La commune était divisée en 20 seigneuries, comme en attestent encore aujourd'hui la présence de nombreux manoirs. La commune était également une paroisse-mère, dont dépendaient deux chapelles tréviales : celles de Saint-Aignan et celle de Sainte-Brigitte, aujourd'hui communes indépendantes.
Selon Jean-Baptiste Ogée, Cléguérec comptait les maisons nobles suivantes : en 1380, Bezidel, à Guillaume du Faou, sieur du Nervois ; le manoir de Penroët, au vicomte de Rohan ; en 1400, Lennor, à Guillaume de Bodrinon ; le Tertre, à Guillaume de Kermabo ; Rozambartz à N.. Beauregard ; le manoir de Rosmar, à Olivier de la Cour ; celui de Rostelouen, à Olivier L'Amoureux ; et Bospleven, basse justice[30].
« Il y avait tout un groupe de paroisses, entre la chaîne du Mené et les Montagnes Noires, dont les principales étaient Bothoa, Laniscat, Cléguérec (soit 15 000 à 20 000 âmes) qui depuis dix ans ne payaient ni dixièmes ni capitation : c'est contre ces paroisses que marcha [en juillet 1719] le régiment de Champagne »[31].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Cléguérec en 1778:
« Cléguérec ; à 12 lieues et demie au Nord-Nord-Ouest de Vannes, son évêché ; à 22 lieues de Rennes ; et à 2 lieues un sixième de Pontivi, sa subdélégation. Cette paroisse, fondée l'an 870, ressortit à Ploermel et compte 7 600 habitants, y compris ceux de Saint-Agnan et de Sainte-Brigitte, ses trèves. M. le Duc de Rohan en est le seigneur. La cure est à l'alternative. Ce territoire, occupé en grande partie par la forêt de Quénécan et par des landes d'une étendue immense, est très peu cultivée : les terres en labeur sont de la meilleure qualité et l'on ne peut concevoir pourquoi les habitants ne s'empressent pas de défricher tout le terrein [terrain] inculte qui les récompenseraient largement de leurs travaux[30]. »
À la Révolution, Cléguérec est nommé chef-lieu de canton. Cette nomination atteste de l'importance relative de la commune et de son influence sur la région. Elle est restée chef-lieu de canton jusqu'en 2014, lors du redécoupage cantonal.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Cléguérec en 1843 :
« Cléguérec, sous l'invocation de saint Guérec, commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins Saint-Aignan et Sainte-Brigitte, ses trèves : aujourd'hui cure de 2me classe ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Pont-er-Moet, Veroidic, Tréberien, Kerdréan, Bot-er-Bage, Bodine, Coët-Nohennet, Lausoiff, le Mangouéro, Carvach, le Cosquer, Colmario, Quéleuessec, Kerligot-d'en-Bas, Kerauroué, Kervrech, Dilieu, Quémignon, Lunguernon, Kerbédic, le Reste, Tréviol, Locmaria, Trévelin, Fournan, Porhors, Logueltas, Lenios, Lintener, Beauregard. Superficie totale : 6 298 hectares, dont (...) terres lavourables 2 883 ha, prés et pâturges 601 ha, bois 554 ha, vergers et jardins 84 ha, landes et incultes 2 002 ha, châtaigneraie 1 ha (...). Moulins de Boduie, Botmers, Trévelin, Fournan, de la Ferté, Kerropert, Chuguens. Outre Saint-Aigan et Sainte-Brigitte, Cléguérec comptait huit chapelles desservies. Ces huit chapelles sont restées dans la commune actuelle. L'église a été construite à plusieurs reprises, mais la nef semble fort ancienne. (...) La tradition rapporte avec mille circonstances bizarres qu'il y a eu jadis une abbaye près de Trévéol. (...) La forêt de Quénécan occupe une partie du nord et du nord-ouest. Il y a foires à Saint-Jacques le 25 juillet ; une autre foire, dite de la Saint-Andréa a lieu le 30 novembre. Géologie : le schiste talqueux prédomine. On exploite près du village de Boduic une carrière qui produit des schistes de couleurs variées et qui produisent un effet original dans les constructions. On parle le breton[32]. »
Le , une importante météorite nommée Keranroué s'est écrasée dans un champ au village de Keranroué, près du lavoir. Le lendemain, les habitants ont retiré d'un trou de 1,10 mètre de profondeur et 1,80 mètre de diamètre une pierre d'aspect noirâtre, d'entre 40 et 50 kg. Ils la brisèrent espérant y trouver des métaux précieux. Deux jours plus tard, M. Pobéguin, percepteur à Cléguérec, rapporte un morceau de 16,5 kg. Le surlendemain, le Comte de Limur, membre de la Société polymathique du Morbihan, note des témoignages rapportant la peur des habitants, qui brisèrent immédiatement la météorite. Le trou fait par le « bolide » avait une profondeur d'environ 1 mètre[33].
Aujourd'hui, la commune possède 38 grammes de cet aérolite (une chondrite), le reste ayant été distribué dans toute l'Europe (Paris, Londres au British Museum, Stockholm, Vienne, Rome, Vatican, musée de Troyes, château de Wassy...).
Le docteur Afred Fouquet écrit en 1874 que le canton de Cléguérec, qui a alors 13 315 habitants, ne dispose pas d'un seul médecin[34].
Lors des élections législatives de 1876 « de nombreux témoins ont déposé qu'à Pluméliau, à Cléguérec, à Moustoir-Ac, à Baud, à Séglien, à Locuon, à Naizin, à Noyal-Pontivy, et dans un grand nombre d'autres communes, les curés et les vicaires se tenaient, le jour du scrutin, à la porte des sections de vote, surveillaient les bulletins, déchiraient ceux de M. Cadoret, forçaient les électeurs à prendre ceux de M. de Mun, et les conduisaient voter »[35].
Le monument aux morts de Cléguérec porte les noms de 185 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[36].
Le monument aux morts de Cléguérec porte les noms de 31 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[36].
Des Cléguérécois furent résistants : par exemple, selon un témoignage, « un détenu de Cléguérec était tabassé tous les jours. On voulait lui faire avouer des choses qu'il n'avait pas faites. Quelle leçon de courage il nous a donnée ! Il s'appelait Jérome Frabulet[37]. Un soir ils lui ont attaché les mains derrière le dos, entravé les jambes, puis ils lui ont mis une ficelle autour des parties [génitales], l'ont tortillée avec une pointe. Les organes génitaux sont devenus noirs »[38].
Parmi les résistants victimes des Allemands, Julien Guidard[Note 7], résistant FTPF, fut atrocement torturé à la prison de Locminé et mort sous la torture le [39].
Un soldat originaire de Cléguérec (Jean Le Bigaut) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (Albert et François Guillemot) pendant la Guerre d'Algérie[36].
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Les armoiries de Cléguérec se blasonnent ainsi : |
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Ce blason a été créé en 1983 par Pierre Le Denmat et déposé en 1987 à la commission nationale d'héraldique. Le cerf est une référence à la forêt de Quénécan. Le poirier rappelle la production traditionnelle de poiré. Les hermines rappellent la Bretagne. Le fond azur est référence au blason des seigneurs de la Boulaye de Cléguérec. Les mâcles sont ceux présents sur le blason des Rohan (de gueule au neuf mâcles d'or).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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1945 | mars 1971 | Jean-Marie Le Guellaut[41] (1897-1985) |
SFIO | Maréchal-ferrant, résistant | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1971 | mars 1983 | Pierre Le Clainche[42] (1931-1999) |
PS | Directeur d'école | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1983 | mars 2008 | Jean Le Lu[43],[44] (1934-2021) |
RPR puis UMP |
Agriculteur, maire honoraire Conseiller régional (1986 → 1998) Conseiller général de Cléguérec (1982 → 1994 puis 2001 → 2008) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | En cours | Marc Ropers | DVG | Conseiller commercial Réélu en 2014 et 2020[45] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2019, la commune comptait 2 828 habitants[Note 8], en diminution de 2,88 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 595 | 3 793 | 3 303 | 3 210 | 3 700 | 3 659 | 3 434 | 3 699 | 3 850 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 579 | 3 442 | 3 470 | 3 335 | 3 465 | 3 360 | 3 586 | 3 617 | 3 560 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 608 | 3 633 | 3 670 | 3 491 | 3 504 | 3 423 | 3 405 | 3 477 | 3 111 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 013 | 2 812 | 2 679 | 2 717 | 2 716 | 2 749 | 2 780 | 2 852 | 2 880 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 909 | 2 828 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune a signé la charte Ya d'ar brezhoneg le .
À la rentrée 2017, 33 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique[50].
L'église Saint-Guérec (1843-1846) remplace un édifice plus ancien. L'on y a trouvé en 1982, sous l'autel latéral, les ossements des anciens seigneurs de Lenvos et Bot-er-Bartz.
La place centrale contient :
De nombreuses chapelles entourent la commune :
Une trentaine de calvaires sont recensés sur la commune. Entre le schiste de Boduic et le granit de Kerbédic, la pierre est travaillée depuis des millénaires sur la commune. On trouve ces calvaires à la croisée de chemins, au bord des fossés, dans des villages ou même en pleine campagne. Le plus ancien est celui près de la chapelle Saint-Molvan à Porhors. À l'origine, c'était un petit menhir, une stèle de l'époque gauloise. Elle a été christianisée par la sculpture d'une croix pattée, sans doute à l'arrivée de moines évangélisateurs. Au centre-bourg, à l'emplacement de l'ancien cimetière, s'élève un calvaire du XVIIe siècle. Démonté en 1854, à l'occasion du déplacement du cimetière, il a été remisé au fond du cimetière. Il a été remonté à Landaul. Il a retrouvé sa place à Cléguérec dans les années 1990. Le plus récent des calvaires est celui situé au Breuil du chêne. Le Christ de mission en bronze date de 1962.
À proximité de Cléguérec, dans la forêt de Quénécan, se trouve le lac de Guerlédan et à Saint-Aignan, un musée de l'électricité. L'étang du Pontoir est aménagé.
Occasionnellement, les communes entourant Pontivy et Cléguérec ouvrent les portes de leurs chapelles dans le cadre des expositions « L'art dans les Chapelles », qui y proposent des expositions d'art contemporain.
Quelques sites historiques : l'allée couverte de Bod-er-Mohed, l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos, le château de Beauregard.