Saint-Aignan[sɛ̃tɛɲɑ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Saint-Aignan
L'église paroissiale et son porche Sud daté de 1568.
Le point le plus haut est la butte de Malvran située au nord-ouest de la commune et culminant à 256 mètres[Note 1]. Le point le plus bas se trouve à environ 70 mètres au niveau de l’écluse de Boloré.
Carte topographique de la commune de Saint-Aignan.
Géologie
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Phénomène d'oxydation du grès (partie noire) émergé et mis à nu par l'assec du lac de Guerlédan en juin 2015 (Anse de Sordan, commune de Saint-Aignan).
Hydrographie
L'usine hydroélectrique du barrage de Guerlédan, vue des hauteurs de Sainte-Tréphine en Saint-Aignan.
Le lac constitue la limite nord de la commune. Le lac se trouve sur le cours du Blavet qui forme la limite est de la commune. Il est doublé par le Canal de Nantes à Brest sur la commune de Mûr-de-Bretagne. Le ruisseau du Corboulo se jette dans le Blavet au lieu-dit du Corboulo.
L’écluse de Boloré et sa centrale électrique marque la sortie du Blavet vers Cléguérec[1].
Barrage de Guerlédan, entre Mûr, Saint-Aignan et Caurel. Le Blavet canalisé à la sortie du barrage (carte postale, vers 1930).
Barrage de Guerlédan, entre Mûr et Caurel. Chemin pittoresque longeant le canal et conduisant au barrage (carte postale, vers 1930).
Voies de communication et transports
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Saint-Aignan se trouve au sud de la route nationale 164. Le bourg est traversé par les routes départementales 18, 31 et 35.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Caurel-Edf», sur la commune de Caurel, mise en service en 1999[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12°C et la hauteur de précipitations de 1 112,2 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Brieuc», sur la commune de Trémuson, dans le département des Côtes-d'Armor, mise en service en 1985 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11°C pour la période 1971-2000[12], à 11,2°C pour 1981-2010[13], puis à 11,4°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Aignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune de Saint-Aignan.
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
1,1%
30
Terres arables hors irrigation
19,7%
543
Prairies et autres surfaces toujours en herbe
6,9%
189
Systèmes culturaux et parcellaires complexes
32,5%
896
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants
Sant-Inan en breton[21],[22]
est attesté sous les formes Ecclesia Santi Inanni en 1184[23], 1194 et 1221, Sant Iuan en 1630, Sant Inan en 1654[21].
Le saint inconnu (Iunan) à l'origine du nom de la paroisse a été francisé et remplacé par un saint connu du catalogue romain: saint Aignan[24].
Histoire
Moyen-Âge
La motte castrale du Corboulo, qui surplombe la vallée du Blavet, daterait, selon une datation au carbone 14, du IXesiècle (époque carolingienne; le site pourrait être associé au roi Morvan car le site est dénommé traditionnellement en bretonMotten Morvan), mais le site aurait abandonné avant l'an mil. Le site aurait été réoccupé ensuite et fortifié, probablement à la demande du vicomte Alain II de Rohan vers 1150 durant la crise de succession à la couronne ducale ouverte par la mort de Conan III en 1148, face à Henry Plantagenêt[25].
Les premières mentions de la paroisse sont liées à l’abbaye Notre-Dame de Bon-Repos[26].
Le XIXesiècle
L'assec du lac de Guerlédan en 2015: ancienne écluse sur le Blavet.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Aignan en 1845:
«Saint-Aignan: commune formée de l'ancienne trève de Cléguérec; aujoud'hui succursale. (...) Principaux villages: Sordan, Porh-Houlan, Lande du Cerf, Bot-Plancou, le Baraval, Lamneur, Port-Sougard, Prat-Pouchot, le Petit-Paris, Guergane, le Courboulo, Pleguelen, Tremer, Botuhoen, Porh-Lucas, Porh-Antoine, Portsmoguen, le Touldren, le Cloître. Chapelles Saint-Marc, Saint-Ignace. Superficie totale: 2 732 hectares dont (...) terres labourables 859 ha, prés et pâturages 250 ha, bois 901 ha, vergers et jardins 23 ha, landes et incultes 626 ha (...). Le Blavet [partie navigable] atteint dans les confins de Saint-Aignan l'un de ses points culminants: aussi, sur un très court espace, compte-t-on les écluses n° 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24 et 25. Le territoire de cette commune est très accidenté, surtout à l'ouest, partie boisée et occupée par une partie de la forêt de Quénécan et, au centre, partie couverte de landes. Le grain réussit mal sur ces terres, mais le pommier et le poirier y donnent dans certaines années des récoltes abondantes. Le phyllade tégulaire est exploité dans cette commune; malheureusement les ardoises qu'il fournit sont mal préparées. Parfois on extrait des carrières des blocs assez grands pour être employés à faire des cloisons ou des murs, en les plaçant verticalement. (...) Sur la lande de Corboulo est un petit monticule formé de main d'homme et dit Motten-Morvan ["Motte-aux-Morvan"], du nom d'une famille à qui elle appartient depuis longtemps. On dit dans le pays que les moines rouges (mené-ru ou Templiers) ont eu jadis un castel en ce lieu. Géologie: schiste argileux. On parle le breton[27].»
Le XXesiècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Aignan porte les noms de 72 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[28].
La Deuxième Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Aignan porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 631 habitants[Note 7], en augmentation de 2,44% par rapport à 2013 (Morbihan: +2,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 297
1 735
1 232
1 101
1 209
1 307
1 200
1 306
1 288
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 226
1 190
1 201
1 180
1 224
1 230
1 240
1 299
1 345
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 464
1 489
1 538
1 280
1 397
1 262
1 205
1 224
1 051
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
924
772
706
651
612
629
670
680
660
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
595
631
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 010€[38].
En 2008, la commune de Saint-Aignan comptait 371 emplois[39] dont 240 emplois salariés. Le nombre de demandeurs d’emploi (catégories ABC) au était de 31[40].
Entreprises et commerces
L’économie de la commune est essentiellement tournée vers le tourisme. On trouve de nombreux gites ainsi que deux restaurants et une épicerie[41].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Reste du camp de Castel-Finans.Chapelle Sainte-Tréphine.
La commune compte trois monuments historiques:
le camp protohistorique du Castel-Finans, classé en 1971[42] situé sur un éperon barré au-dessus du Blavet et dont il ne reste que des traces;
le site archéologique du Corboulo, dit Motten-Morvan, inscrit en 1995[43]. L’ensemble médiéval fortifié qui occupe un éperon est constitué d’une motte et d’une basse-cour en fer à cheval délimitée par une levée de terre précédée d’un fossé sec. La motte tronconique de 5 mètres de haut est protégée par un fossé à l’est et à l’ouest. Des fouilles au début du XXesiècle ont mis au jour les fondations d’un donjon sur la plateforme sommitale[44].
l'église Saint-Aignan, remontant au XVesiècle[46], elle contient quatre objets classés monuments historiques (une vierge de Pitié[47], un arbre de Jessé[48], et deux retables[49],[50]).
La commune se trouve le long du lac artificiel de Guerlédan et son barrage. Située le long du GR341, l’anse de Sordan est le point d’accès le plus facile de la rive sud du lac.
Au niveau des zones protégées, on trouve deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sur le territoire de la commune:
Chapelle Sainte-Tréphine: statue de sainte Tréphine et saint Trémeur.
La légende de sainte Tréphine:
«À l'angle que fait le Blavet, en passant de la direction ouest-est pour prendre celle du nord-sud, est un mamelon couronné de quelques grandes pierres brutes et d'une teinte grisâtre. Les paysans bretons le nomment Castel-Finans. Là demeurait, dit la légende, un seigneur qui, par l'intermédiaire de saint Gildas, obtint la main de Tréphine. Peu après son mariage, Finans conçu le projet de se défaire de cette princesse; et celle-ci s'enfuit sur un cheval qu'elle avait fait ferrer à rebours. Cependant Finans l'atteignit et la tua. Ayant appris ce meurtre, saint Gildas se rendit sur une montagne située sur l'autre bord du Blavet et, prenant dans une taupinière une poignée de terre, il la jeta sur le château qui, en s'écroulant, ensevelit son maître et tous ceux qui l'habitaient[27].»
Castel-Finans ne fut peut-être jamais un château; tout au plus les quelques pierres qui le surmontent ont-elles servi à former des retranchements (il pourrait s'agir des restes du camp ou château de Conomor, le seigneur concerné par cette légende). Le site a été modifié depuis que ce texte a été écrit par la construction de la chapelle Sainte-Tréphine en 1897.
Héraldique
Les armoiries de Saint-Aignan se blasonnent ainsi:
De gueules à la bande d'argent accompagnée de trois trèfles du même, deux en chef et un en pointe.[69]
Ce blason est identique à celui de la commune homonyme de Saint-Aignan-Grandlieu en Loire-Atlantique[69].
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Selon l’échelle, les cartes IGN indique 254 ou 256 mètres.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice noIA56006242, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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