Réguiny [ʁegini] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Réguiny | |
L'église Saint-Clair. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Pontivy Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Luc Le Tarnec 2020-2026 |
Code postal | 56500 |
Code commune | 56190 |
Démographie | |
Gentilé | Réguinois, Réguinoise |
Population municipale |
1 964 hab. (2019 ![]() |
Densité | 70 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 58′ 39″ nord, 2° 44′ 42″ ouest |
Altitude | 107 m Min. 61 m Max. 129 m |
Superficie | 27,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Grand-Champ |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la commune |
modifier ![]() |
Crédin | ||
Évellys | ![]() |
Pleugriffet |
Moréac | Radenac |
Le bourg, situé à l'extrémité sud-est du territoire, est à 12 kilomètres de Rohan, à 28 kilomètres de Ploërmel, et à 39 kilomètres de Vannes.
La commune de Réguiny est faiblement vallonée, le sous-sol étant constitué majoritairement de schistes tendres. Elle appartient à l'unité paysagère du bassin agricole de Pontivy, parfois surnommé la « Petite Beauce », un territoire s'étendant au nord, à l'est et au sud de cette ville et voué à l'agriculture intensive. La plupart des talus et des haies d'arbres typiques du bocage de l'ouest de la France ont disparu pour laisser place à de grandes parcelles de céréales et les espaces boisés sont rares[1]. .
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moreac », sur la commune de Moréac, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 004,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[12] à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Réguiny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 5,0 % | 140 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 63,4 % | 1779 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 8,1 % | 226 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 19,4 % | 544 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 4,1 % | 115 |
Source : Corine Land Cover[19] |
la villeneuve ; bel air ; le moulin à vent ; la maison neuve ; la chataigneraie ; ferrand ; le pas du loup ; le pont neuf ; la croix du gal ; bel orient ; le roscoet ; le resto ; kerbellec ; kerveno ; la mi voie ; coëtmeur ; penhoet ; le pont hamon ; bonvallon ; le crano ; kerdrean ; le herbon ; bandou ; chateaurie ; clehabois ; coetdele ; coetdenan ; coëtdrien ; colany ; croix guillard ; fetigneux ; hennebodan ; kerbouris ; kerbourno ; kergars ; kerhounio ; keroyard ; la croix bigot ; la motaine ; lalleman ; lamphy ; lande de porhman ; lande la villeneuve ; le leren ; le perozan ; le pont d'en bas ; le rohallet ; le rongoet ; leshuern ; lispert ; locmalo ; petit colany ; porconian ; porhman ; poulvidan ; rochefontaine ; roscoet fily ; ville au vent.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Regueni en 1223, Regeni et Regueni en 1280, Regueni en 1387, Regueny en 1432, Regueni en 1516 et Ruguyny en 1554[20].
Le nom de la commune provient du gallo-romain « Reginea »[21] ou d'un pluriel archaïque du mot breton « regenn » (sillon).
Dans la quatrième édition de son étude intitulé Langues et littérature bretonne (PUF 1976), le linguiste Francis Gourvil précise que la frontière linguistique entre le français (parler gallo) et le breton (parler vannetais) coupe Réguiny.
Il semble que le territoire reguinois soit peuplé depuis l'ère préhistorique, comme l'attestent des haches de pierre découvertes dans la campagne environnante. L'existence de deux voies romaines et de deux camps romains, ceux de Locmalo et de Villeneuve, confirment un établissement gallo-romain du nom de « Reginea »[réf. souhaitée]. C'est sous la domination romaine que saint Clair, évêque de Nantes et apôtre des Vénètes arrive à Réguiny, pour y prêcher la foi chrétienne. Il meurt au lieu-dit Kerbellec le et aurait été inhumé dans une chapelle jouxtant l'ancienne église Saint-Clair de Réguiny (une dalle ornée d'un bas-relief représentant le saint coiffé de sa mitre et muni de sa crosse est son tombeau supposé[22]). En 386, selon Albert Le Grand, les Nantais souhaitaient récupérer la dépouille de leur saint évêque, ce qu'ont refusé les Vannetais, arguant d'un dépôt de la divine providence. Allant à l'encontre de ce refus, les Nantais sont toutefois parvenus à reprendre les reliques convoitées, ne laissant aux paroissiens de Réguiny que le crâne du saint. Celui-ci s'y trouvait encore en 1891, mais le reliquaire les contenant fut vendu en 1901 et les reliques ont disparu depuis[23].
Les Bretons, parvenus dans cette zone à compter du VIe siècle y ont implanté leur langue et leurs coutumes. Tous les anciens noms de villages sont encore bretons, tels que Kerbellec, Kerdréan, Le Roscoët, Coëtmeur, Coëtdrien… Du Moyen-Âge à la Révolution, l'histoire ne nous apprend rien de particulier.
En 1223, Eudon de Réguéni donna à l'abbaye de Bon-Repos une rente d'un quart de froment : ce qui fut ratifié par son seigneur, Olivier, vicomte de Rohan.
En 1280, un autre Eudon de Réguéni, écuyer, céda à Pierre de Tronchâteau, en échange d'autres biens situés en Cléguérec, une tenue appelée Frézor et des terres situées à Coetmeur, qui les céda à son tour à Geoffroi de Rohan.
Le premier état civil tenu par le clergé et les notables remonte à 1575.
En 1790, une âpre lutte opposa pendant deux mois Réguiny et Pleugriffet pour savoir laquelle des deux communes nouvellement créées serait désigné comme chef-lieu de canton. Même les recteurs participèrent à la bagarre. Finalement ce sera Réguiny qui aura gain de cause[24].
Pendant la Révolution, la chouannerie fut très active, comme un peu partout en Bretagne. Il y eut notamment un certain chef Cobigo, rattaché à la division du colonel Guillemot, dit le « roi de Bignan ». À cette époque, Réguiny devint chef-lieu de canton du district de Josselin. En 1801, elle perd ce titre et est intégré au canton de Rohan.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Réguiny a joué un rôle non négligeable dans la résistance. Un aviateur anglais, le lieutenant-colonel Clifford, y a trouvé la mort, son tombeau se trouve dans le cimetière et une rue porte son nom.
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Les armoiries de Réguiny se blasonnent ainsi : Le 2 évoque l'ével qui traverse la commune, et les trèfles, son activité agricole (ils sont inspirés des armoiries de la famille de Longeaux que l'on voit sur la façade de l'église). Le 3 localise Réguiny en Bretagne (Hermines). Le 4 reprend le coq, symbole de Réguiny : "première station verte de Bretagne". L'écu à la crosse est en rapport direct avec saint Clair, premier évêque de Nantes, dont la tombe orne l'église de Réguiny. La devise "de bien en mieux" figure sur la sculpture de l'église, en dessous des blasons des familles de Longeaux, du Verger de Cuy et de Poulmic. Les soutiens figurent l'importance de l'agriculture et du patrimoine naturel de la commune.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | mars 1977 | Maurice Jarriault | UNR | Médecin, maire honoraire |
mars 1977 | mars 1983 | Louis Lamour | ||
mars 1983 | juin 1995 | Alain Diverrès | DVD | Préparateur en pharmacie |
juin 1995 | mars 2014 | Jean Launay | DVD | Attaché commercial |
mars 2014[25] Réélu en 2020[26] |
En cours | Jean-Luc Le Tarnec | DVD | Responsable technique 12e vice-président de Pontivy Communauté[27] (2016 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2019, la commune comptait 1 964 habitants[Note 6], en augmentation de 3,59 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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996 | 1 160 | 1 031 | 946 | 1 130 | 1 143 | 1 135 | 1 181 | 1 189 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 210 | 1 210 | 1 266 | 1 195 | 1 223 | 1 295 | 1 328 | 1 345 | 1 427 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 461 | 1 541 | 1 583 | 1 467 | 1 510 | 1 631 | 1 633 | 1 552 | 1 521 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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1 552 | 1 638 | 1 739 | 1 695 | 1 490 | 1 530 | 1 668 | 1 699 | 1 792 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 929 | 1 964 | - | - | - | - | - | - | - |