Moustoir-Remungol[mustwaʁ ʁəmœ̃gɔl] est une ancienne commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle d'Évellys.
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Moustoir-Remungol est jumelé avec le village allemand de Bermaringen, près de la ville d’Ulm.
La commune se trouve à 14 km au nord du chef-lieu de canton, Locminé, et à 10 km au sud de la sous-préfecture Pontivy.
Moustoir-Remungol possède une supérette, une déchetterie, une coiffeuse et de nombreux gîtes.
Toponymie
Le toponyme Moustoir est issu du vieux-français moustier, lui-même dérivé du latin monasterium, rappelant que des Bretons y fondent au VIesiècle un petit monastère détruit par les Normands au Xesiècle. Il reste alors un petit village qu'on appelle L'Abbaye et un chemin surnommé le «chemin des Moines».
Remungol est mentionné sous les formes Remugol aliàs Remungol en 1264 , puis Remungol parrochia en 1273.
Le sens du toponyme Remungol est resté mystérieux et a donné naissance à des interprétations aussi nombreuses que fantaisistes[1]: certaines propositions, édifiantes, datent du XVIIesiècle. Une étymologie populaire fait notamment référence à Notre-Dame de Remet-Oll (cadran solaire du porche sud de l'église, datant de 1638, traduit aux fonts baptismaux en 1660: «A Notre-Dame de Tout Remède»). Des hypothèses issues du celticisme du XIXesiècle proposent comme origine "Ru mein goll"[2] (pierre rouge de lumière), ayant pu faire évoquer des sacrifices païens. On trouve aussi Ru mein guenol (pierre rouge de Guénolé) ou "Ruz men goolou deiz" (pierre rouge à la lumière du point du jour)[3]. Remungol, Remengol en breton, est à mettre en relation avec le toponyme Rumengol dans le Finistère[4].
Histoire
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L'union de Moustoir à Remungol est attestée avant le XVesiècle. Ce bourg est séparé de Remungol durant la Révolution en 1790. Il est englobé en 1800 dans l'arrondissement de Pontivy. En 1801, Moustoir-Remungol passe dans le canton de Locminé et retrouve son titre de paroisse en 1802[5].
Il fusionne avec les communes de Naizin et Remungol au sein de la commune nouvelle d'Évellys le .
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1841
1865
Mathurin Le Roy
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?
1980 (décès)
M. Onno
1980
1989
Désiré Adenys
1989
2008
Jean-Hugues Auffret
DVD
2008
2014
Alain Binard
Retraité de France Télécom
2014
31 décembre 2015
Jacques Le Mouël
Retraité des Finances
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La création de la commune nouvelle d'Évellys entraîne la création d'une commune déléguée gérée par un maire délégué:
Liste des maires délégués
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1er janvier 2016
En cours
Jacques Le Mouël par dérogation du 1er au 5 janvier[6] confirmé par délibération municipale le 5 janvier[7]
-
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Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 671habitants, en augmentation de 9,11% par rapport à 2008 (Morbihan: 3,36%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 000
908
1 037
1 012
1 042
968
951
953
964
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
960
927
930
901
894
911
932
944
957
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
959
978
915
870
861
855
842
834
851
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2011
2013
902
844
725
646
617
634
608
649
671
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Gorgon (centre du bourg) qui date du XVIeauXVIIIesiècle. Édifice en forme de croix latine et en granite, il a été entièrement refait, sans style, au début du XVIIesiècle, les seuls éléments conservés de l’ancien édifice étant quelques pierres sculptées et la fenêtre du croisillon sud au réseau dessinant une fleur de lys[12]. L'aspect extérieur classique régional tranche avec le décor de stuc intérieur, peint de compartiments en faux marbre, composé d'éléments disparates et d'âges divers (charpente à sablières grossièrement sculptées datant de la reconstruction, nef et chœur du XVIIIesiècle[13], sacristie des années 1830, clocher datant du XVIIIesiècle mais reconstruit en 1920 et coiffé d’une lèche en pierre en 1923[14]). L’édifice abrite trois retables en bois du XVIIeauXVIIIesiècle: le triptyque du chœur présente au centre la descente du Saint-Esprit[15] et aux extrémités les niches qui abritent les statues d'un saint pape (peut-être saint Cornély) et d'un saint ermite (sans doute Saint Antoine); le retable nord est voué à Sainte Catherine[16], le retable sud dédié à Notre Dame du Rosaire. La grille du XVIIIesiècle qui ferme le baptistère est en bois, mais donne l'illusion du fer forgé. La fontaine (1767) qui se trouvait primitivement à proximité de la tour du clocher de l'église, a été déplacée et restaurée en 1926. On descend à l'intérieur de cette fontaine, encadrée de deux murets, par un escalier de six marches. De chaque côté du bassin se dresse la statue de la Trinité et celle de saint Jacques pèlerin couvert d'un chapeau campaniforme muni de la jugulaire à glands, associé au port de la cotte et du surcot long. On peut y lire l'inscription «faite par Mre Le Roy Ptre/Tit du Saint Esprit/de Talhouët». La croix, située derrière l'église et qui date de 1767, a un soubassement orné d'une corniche moulurée, portant le socle, le fût polygonal et la croix sculptée en relief du corps du Christ; sous ses bras, sont figurés la Vierge et saint Jean[5].
Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs (chapelle de Moric), construite entre 1490 et 1500 pour un seigneur de Kermavan. L'édifice, construit en petit moellons de schiste, est consolidé aux angles par un gros appareil de granit. Les murs de la nef sont blanchis à la chaux et le sol est dallé de schiste. Même si la dédicace de la chapelle est bien Notre-Dame des Fleurs, c'était le lieu de dévotions des mères qui venaient y évoquer sainte Émérentienne pour leurs enfants souffrant de douleurs intestines. Le pardon est fixé au cinquième dimanche après Pâques. Si le lambris de la voûte a disparu, a été conservée la charpente assise sur des entraits engoulés (à têtes de crocodile) et des têtes de blochets coupés sur les sablières. La toiture est refaite en 1929. La statuaire (Sainte-Émérentienne, Saint-Marc, Saint-Antoine, Saint-Corentin et de Saint-Yves, ainsi qu'une petite Vierge «hanchée», Notre-Dame-des-Fleurs) date du XVeauXVIIesiècle mais est entièrement restaurée en l'an 2000. Deux vitraux sont créés en 2011 par David Tremlett à la suite de son intervention en 2008 et 2009 dans le cadre de l'Art dans les chapelles[17].
Champignonnières.
Station de méthanisation.
Héraldique
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Notes et références
Notes
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Ce croisillon méridional, calé par des contreforts obliques à double retraite et rampants lisses, est percé dans le pignon d'une fenêtre en arc brisé à ébrasement concave et remplage en fleur de lys.
Une pierre sculptée de feuillage fournit la date de 1749 .
Clocher d'inspiration gothique, il est construit hors-œuvre au bout de la nef.
De la lumière céleste, où plane la colombe, s'échappent des langues de feu vers la Vierge et les apôtres qui fixent le ciel d'un regard admiratif.
L'Enfant Jésus, assis sur les genoux de sa mère, passe un anneau au doigt de Catherine de Sienne.
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