Rochefort-en-Valdaine est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Rochefort-en-Valdaine | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Nyons |
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération |
Maire Mandat |
Christel Falcone 2020-2026 |
Code postal | 26160 |
Code commune | 26272 |
Démographie | |
Gentilé | Rochefortois, Rochefortoises |
Population municipale |
361 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 30′ 59″ nord, 4° 51′ 40″ est |
Altitude | Min. 165 m Max. 446 m |
Superficie | 12,8 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dieulefit |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Le village est situé dans la vallée du Rhône, à plus de 10 kilomètres au sud-est de la ville de Montélimar et à environ 20 kilomètres au nord-ouest de Valréas et 40 km de Vaison-la-Romaine.
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Puygiron Espeluche |
Puygiron | Puygiron La Touche |
![]() |
Espeluche | N | La Touche | ||
O Rochefort-en-Valdaine E | ||||
S | ||||
Espeluche Montjoyer |
Montjoyer | La Touche Montjoyer |
Le village n'est accessible que par la départementale 4 qui fait la jonction entre l'autoroute 7 vers 5 kilomètres au nord-ouest et le village de Grignan à une dizaine de kilomètres au sud-est.
Rochefort-en-Valdaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), prairies (9,7 %), terres arables (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Village perché[7].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
(non daté)[réf. nécessaire] : Rochefort-en-Valdaine.
Découverte de plusieurs hachettes en serpentine et d'ossements humains[9].
Le territoire de la commune fait partie de la tribu gauloise des Tricastins[réf. nécessaire].
De beaux spécimens de céramique sigillée ont été trouvés aux quartiers de la Série et de la Baysse[10].
Débris de poterie romaine (col d'amphore, écuelle, vase divers), tuiles plates (tegula), fibules en bronze.
Les monnaies découvertes sont datées de l'an 60 à l'an 300. La plus récente est une pièce frappée par la colonie romaine de Nîmes sous le règne de l'empereur Constance Chlore (vers 250-306)[réf. nécessaire].
La première construction érigée était une motte castrale bâtie sur le rocher. Les fondations en pierre du château remontent au Xe siècle[réf. nécessaire].
Le site médiéval de la Série, daté du IXe siècle au XIe siècle, est situé au nord la vallée de la Citelle. Il a révélé une trentaine de cruches et urnes de type poterie kaolinitique[11].
La seigneurie :
Les écrits les plus anciens datent du XIIe siècle. Le plus important est la charte lapidaire mentionnant la donation faite le (« VI des calendes de juillet ») par Gontard-Loup, seigneur de Rochefort, à l'abbé de Morimond pour refonder l'abbaye d'Aiguebelle. Le texte dit : « Moi, Gontard Loup, seigneur du lieu de Rochefort donne ce lieu à l'abbaye de Morimond pour construire une abbaye en l'honneur de la vierge Marie ». Les successeurs de Gontard confirmeront et complèteront cette donation en 1137, 1150, 1180 et 1234[réf. nécessaire].
En 1285, les seigneurs de Taulignan succèdent aux Loup-Dalmas. En 1340, Aymar de Taulignan est nommé bailli général par Louis de Poitiers, comte de Valentinois[réf. nécessaire].
En 1347, la famine et la peste noire atteignent la commune. En 1389, le château et le village sont détruits par Ramond de Turenne lors du pillage des Baronnies et de la Valdaine[réf. nécessaire].
Pendant les guerres de Religion, la famille (du) Puy-Montbrun compte des généraux opposés[7]. François du Puy-Montbrun passe du camp protestant à celui catholique. En 1574, il contribue à la capture de son cousin Charles du Puy-Montbrun, chef des huguenots du Dauphiné[réf. nécessaire].
En 1624, le terrier de Rochefort est rédigé. Ce document exceptionnel est aujourd'hui encore en parfait état de conservation[12],[source insuffisante].
En 1629, une nouvelle épidémie de peste atteint le village[réf. nécessaire].
Avant 1790, Rochefort était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dont l'église était dédiée à saint Blaise et dont les dîmes appartenaient en dernier lieu aux bénédictins de Saint-André-de-Villeneuve-lès-Avignon, comme prieurs d'Espeluche[8] :
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Châteauneuf-de-Mazenc. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Montélimar[8] :
En le château est détruit par les habitants sur ordre de la Convention. Jacques du Puy Montbrun, dernier seigneur de Rochefort, émigre aux États-Unis[réf. nécessaire].
Un habitant de Rochefort, Pierre Thomas, fait partie de la 32e brigade des « volontaires de la Drôme » qui participa à la bataille de Rivoli (1797) et à la bataille du pont d'Arcole. Bonaparte disait alors d'eux « J'étais tranquille, la 32e était là »[réf. nécessaire].
En 1909, le vieux village et la vieille école établis sur le versant nord du château sont définitivement abandonnés[13].
Première Guerre mondiale : le village compte treize combattants morts pour la France, le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 47 ans[réf. nécessaire].
Seconde Guerre mondiale : le monument aux morts porte les noms de deux hommes morts au cours de cette guerre : Lucien Manent et François Roux[réf. nécessaire].
1975 : arrivée de l'eau courante au village[réf. nécessaire]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire | ||||
1790 | 1871 | ? | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | ? | |||
1874 | ? | |||
1878 | ? | |||
1884 | ? | |||
1888 | ? | |||
1892 | ? | |||
1896 | ? | |||
1900 | ? | |||
1904 | ? | |||
1908 | ? | |||
1912 | ? | |||
1919 | ? | |||
1925 | ? | |||
1929 | ? | |||
1935 | ? | |||
1945 | ? | |||
1947 | ? | |||
1953 | ? | |||
1959 | ? | |||
1965 | ? | |||
1971 | ? | |||
1977 | ? | |||
1983 | ? | |||
1989 | ? | |||
1995 | ? | |||
2001 | 2008 | Danielle Granier | DVD | retraitée (fonction publique) |
2008 | 2014 | Danielle Granier | maire sortante | |
2014 | 2020 | Danielle Granier | maire sortante | |
2020 | En cours (au 8 décembre 2020) |
Christel Falcone[14][source insuffisante] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 361 habitants[Note 3], en augmentation de 1,4 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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312 | 305 | 346 | 355 | 352 | 334 | 354 | 368 | 340 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
334 | 335 | 351 | 323 | 333 | 315 | 298 | 291 | 285 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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272 | 268 | 256 | 232 | 218 | 200 | 187 | 179 | 154 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
171 | 171 | 191 | 211 | 258 | 304 | 338 | 343 | 352 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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355 | 361 | - | - | - | - | - | - | - |
En 1992 : céréales, lavande, ovins[7].
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Rochefort-en-Valdaine possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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