Espeluche est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Espeluche | |
Église d'Espeluche. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Nyons |
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération |
Maire Mandat |
Marie-Pierre Piallat 2020-2026 |
Code postal | 26780 |
Code commune | 26121 |
Démographie | |
Gentilé | Espeluchois, Espeluchoises |
Population municipale |
1 103 hab. (2019 ![]() |
Densité | 97 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 31′ 01″ nord, 4° 49′ 26″ est |
Altitude | Min. 106 m Max. 425 m |
Superficie | 11,33 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montélimar-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | espeluche.fr |
modifier ![]() |
Espeluche est situé à 8 km au sud-est de Montélimar.
Montboucher-sur-Jabron | Montboucher-sur-Jabron | Puygiron |
Montélimar | ![]() |
Rochefort-en-Valdaine |
Allan | Allan | Montjoyer |
La commune est arrosée par le ruisseau de Citelles[1].
Le village est accessible par la route départementale RD 4, depuis Montélimar ou Rochefort-en-Valdaine, ainsi que par la RD 126 depuis Allan ou Puygiron. L'autoroute A7 traverse la commune dans sa partie ouest. La sortie la plus proche est la sortie 18.
La LGV Méditerranée traverse la commune, dans le sens nord-sud, à l'ouest de son territoire, mais la commune ne dispose d'aucune gare sur cette ligne. La gare la plus proche est celle de Montélimar.
Plusieurs lignes régulières de bus desservent Espeluche[2] :
Espeluche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (40,5 %), terres arables (9,9 %), zones urbanisées (3,5 %), prairies (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
De l'occitan espelonca, espeluca en Cévennes-Vivarais, du latin spelunca, « caverne, grotte, cavité à large entrée » (du grec)[réf. nécessaire].
Les fouilles faites lors de la construction du TGV Méditerranée ont permis d'étudier sur le site de Lalo, à Espeluche, une des premières implantations néolithiques dans la moyenne vallée du Rhône. Les fouilles, dirigée par Alain Beeching, ont eu lieu dans la partie méridionale de la Valdaine, au confluent du Jabron et de la Citelle, au pied d'une colline orientée plein sud[10].
Ce site, daté entre 5600 et 5000 avant notre ère, a permis de dégager des fosses, des foyers en cuvette et des chenaux aménagés pour la circulation de l'eau. Il comportait deux cabanes de plan ovalaire, où ont été retrouvés des objets en céramique et un outillage lithique[11]. L'occupation des cabanes a pu être daté entre 5200 et 5000 avant notre ère. Elles étaient construites en bois comme l'a prouvé la présence de trous de poteaux verticaux. La plus grande mesurait 10 m × 7,5 m. Elle était recouverte d'un toit asymétrique présentant une pente plus faible au nord pour résister au mistral, l'accès se faisait par la partie méridionale[12].
La présence à proximité d'une seconde cabane, mal conservée, a suggéré l'idée d'un regroupement. Leur plan circulaire permet d'avancer qu'il s'agissait d'une petite tribu encore à demi nomade ou récemment fixée. La construction des cabanes a pu donc servir soit à un campement hivernal de longue durée soit à une première tentative de sédentarisation[13].
La seigneurie[9] :
1742 (démographie) : 110 familles et maisons[9].
Avant 1790, Espeluche était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar, formant une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dont l'église fut pendant longtemps celle du prieuré, et qui était de l'ordre de Cluny, sous le vocable de Saint-Étienne. Ce prieuré, dont le titulaire avait les dîmes de la paroisse, et qui fut ensuite uni à celui de Notre-Dame de Rochefort en Languedoc, ayant été ruiné au XVIe siècle, le service paroissial fut transféré, au siècle suivant, dans une chapelle de Notre-Dame ou de saint Jean-Baptiste, qui fut mise sous le vocable de Saint-Étienne en 1724[9].
En 1790, Espeluche devient une municipalité du canton de Châteauneuf-de-Mazenc, mais la réorganisation de l'an VIII en fait une commune du canton de Montélimar[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Bernard Vial | DVD | |
1995 | 2003 | Raymond Grosset | ||
2003 | 2016[réf. souhaitée] | Louis Merle[15] | DVD | Retraité |
25 juillet 2016[16] | En cours (au 29 septembre 2019) |
Marie-Pierre Piallat |
Espeluche faisait partie, jusqu'en 2013, de la communauté d'agglomération Montélimar-Sésame, ainsi que de trois syndicats intercommunaux : le syndicat Intercommunal d'Électrification de Puygiron, le Syndicat des Eaux de Citelle et le Syndicat Intercommunal d'Irrigation Rhône Montélimar[17]. Depuis 2014, Montélimar-Sésame a fusionné avec une communauté de communes pour former Montélimar-Agglomération.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 1 103 habitants[Note 3], en augmentation de 5,15 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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410 | 462 | 458 | 591 | 585 | 569 | 619 | 675 | 717 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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690 | 661 | 630 | 658 | 665 | 611 | 585 | 517 | 502 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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483 | 466 | 470 | 402 | 401 | 359 | 358 | 352 | 332 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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353 | 412 | 489 | 626 | 700 | 752 | 1 048 | 1 041 | 1 039 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 103 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Espeluche dépend de l'académie de Grenoble. Les élèves de la commune commencent leurs études dans le groupe scolaire du village, composé d'une école maternelle et d'une école primaire, accueillant 135 enfants dans cinq classes[22].
La paroisse catholique d'Espeluche fait partie du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[23].
En 1992 : céréales, ovins[14].
![]() |
Espeluche possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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