Allan est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Allan | |
![]() Vue générale d'Allan. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Nyons |
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération |
Maire Mandat |
Yves Courbis 2020-2026 |
Code postal | 26780 |
Code commune | 26005 |
Démographie | |
Gentilé | Allanais |
Population municipale |
1 791 hab. (2019 ![]() |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 30′ 00″ nord, 4° 47′ 15″ est |
Altitude | Min. 119 m Max. 420 m |
Superficie | 28,81 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montélimar-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-allan.fr |
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La commune est située à 6 km au sud de Montélimar. Elle appartient à la Drôme provençale.
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Montélimar Châteauneuf-du-Rhône |
Montélimar Espeluche |
Espeluche | ![]() |
Châteauneuf-du-Rhône Malataverne |
N | Espeluche Montjoyer | ||
O Allan (Drôme) E | ||||
S | ||||
Malataverne Roussas |
Roussas Réauville |
Montjoyer Réauville |
Sites particuliers :
Le village est accessible par les routes départementales RD 56 et RD 169.
Une ligne régulière de transport en commun relie Montjoyer à Montélimar et passe par Allan[1].
Allan est traversé par l'autoroute A7. Les péages Montélimar-Sud (sorties 18) sont sur son territoire.
La gare SNCF la plus proche est celle de Montélimar.
L'aéroport le plus proche est celui d'Avignon.
La construction d'une gare TGV à Allan est évoquée depuis 1994 dans le cadre du projet de la LGV Méditerranée. Elle permettrait, selon ses promoteurs, de mieux desservir Montélimar, le sud de la Drôme, l'Ardèche et le Gard.
Cependant, son isolement, son absence de liaison au réseau ferré régional, et la suppression des TGV à Montélimar ville (au détriment des Ardéchois) lui sont reprochés (risque d'augmentation du trafic routier).
Le projet attend son financement. Les travaux seraient envisagés pour 2020 ou 2025[réf. nécessaire]. En 2018, l'état ne souhaitait pas investir dans cette gare[2].
La gare TGV avait aussi été envisagée à Lapalud. En effet, les deux lignes (LGV Méditerranée et ligne classique PLM Paris-Lyon-Marseille-Vintimille) se situent côte à côte, permettant ainsi une interconnexion optimale[réf. nécessaire].
Allan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), terres arables (31,3 %), prairies (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), zones urbanisées (2,6 %), cultures permanentes (2,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les ruines de l'ancien village (totalement abandonné à la fin du XIXe siècle) et celles du château d'Allan dominent le nouvel Allan, anciennement appelé La Bégude.
Sites Géoportail (carte IGN)[9] :
La commune est dénommée Aland en occitan[réf. nécessaire].
Allan dériverait d'un anthroponyme germanique Alon[10].
Un site néolithique de hauteur a été étudié au Jas des chèvres[réf. nécessaire].
Au quartier de Beauvoir, Raymond Vallentin du Cheylard donne dans les Cahiers Rhôdaniens (IV, 1957, p. 70) les résultats complets des fouilles de son oncle sur le sanctuaire des déesses-mères[12].
Allan est situé sur l'ancienne voie Agrippa.
Au nord de la commune (Bondonneau), les fondations de thermes romains ont été mis au jour durant la première moitié du XIXe siècle, remontant à une période allant du IIe au IVe siècle. Des fouilles archéologiques ont été entreprises. Parmi les objets retrouvés, a été trouvée une hanse en argent finement ciselée, exposée au musée du Louvre. Les eaux venaient de Grange-Neuve et de multiples petites piscines ont été localisées[réf. nécessaire].
Selon la Chronica Gallica de 452, le patrice Aetius accorde des terres abandonnées dans la région de Valence à un groupe d'Alains commandés par un certain Sambida en 440 (d'où la possible origine du nom Allan)[réf. nécessaire].
La seigneurie[11] :
Au Moyen Âge, une chapelle est élevée à l'endroit des anciens thermes. De nombreux malades venaient se faire soigner, l'eau ayant réputation d'avoir des vertus, ce qui donna au lieu le nom de Saintes-Fontaines[13].
XVIe siècle: introduction du mûrier en France[14].
Avant 1790, Allan était une des terres adjacentes de Provence et, comme tel, du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix.
La paroisse était du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. L'église était dédiée à saint Jean-Baptiste. La cure était de la collation de l'évêque diocésain. Les dîmes appartenaient, moitié à l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux et moitié au chapitre de Montélimar, qui étaient l'un et l'autre aux droits du prieur du lieu[11].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de l'Île-Barbe) connu dès 1119, supprimé en 1449 et réuni au chapitre de Montélimar qui a donc joui de la moitié des dîmes d'Allan jusqu'en 1790[15].
Jusqu'en 1789, la municipalité d'Allan est dirigée par deux consuls[réf. nécessaire] :
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Donzère. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Montélimar[11].
En , la vague hygiéniste qui s'empare de la France conduit des investisseurs à s'intéresser à la source thermale de Bondonneau. Ses eaux sont bientôt réputées dans toute la France. On construit un grand hôtel, des écuries, et même un casino (1884). L'aventure prend fin en 1914 avec la Première Guerre mondiale. Les locaux tombent en ruine et l'entreprise disparaît[16]. En 1992, la source thermale est toujours abandonnée[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire | ||||
1790 | avant avril 1793 | ? | ||
avant avril 1793 | après décembre 1794 | Laurent Meilhon | ||
après 1794 | 1796 (nov.) | Antoine Estran | ||
1796 (nov.) | 1797 (sept.) | Michel Gouteron | ||
1797 (sept.) | 1798 (mai) | Etienne Martin | ||
1798 (mai) | 1800 (août) | Antoine Estran | ||
1800 (août) | 1815 (janv.) | Michel Gouteron | ||
1815 (janv.) | 1815 (mars) | Jacques Michel Ferrent | ||
1815 (mars) | 1815 (août) | Jean Baptiste Biscarrat | ||
1815 (août) | 1821 (sept.) | Jean Pic | ||
1821 (sept.) | 1821 (27 déc.) | Jean-Louis Mazet | propriétaire (assassinée lors de son mandat) | |
1821 (27 déc.) | 1822 (févr.) | Joseph Colombon | maire par intérim | |
1822 (févr.) | 1830 (oct.) | Joseph François Beauchon | ||
1830 (oct.) | 1834 (déc.) | mr Petit | ||
1834 (déc.) | 1838 (mai) | mr Champel | ||
1838 (mai) | 1846 (nov.) | Xavier Colombon | ||
1846 (nov.) | 1853 (déc.) | Jean-Louis Mazet | mort en fonction | |
1853 (déc.) | 1865 (sept.) | Thomas Pic | ||
1865 (sept.) | 1870 | Xavier Blaise Colombon | filateur | |
1870 | 1871 (avr. | Régis Laurans | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | 1874 | Charles Alexandre Prieur | ||
1874 | 1878 | Charles Alexandre Prieur | maire sortant | |
1878 | 1884 | Charles Alexandre Prieur | maire sortant | |
1884 | 1885 (juill.) | André Ferrent | ||
1885 (élection ?) |
1888 | Frédéric Calvier | ||
1888 | 1892 | Amédée Lauzier | ||
1892 | 1896 | Jules Lauzier | ||
1896 | Jules Lauzier | maire sortant | ||
1900 | 1902 | Jules Lauzier | maire sortant | |
1902 (élection ?) |
1904 | Camille Laurans | agriculteur | |
1904 | 1908 | Camille Laurans | maire sortant | |
1908 | 1912 | Camille Laurans | maire sortant | |
1912 | 1916 (févr.) | Camille Laurans | maire sortant | |
1916 (élection ?) |
1919 | Victor Beauchon | ||
1919 | 1925 ? | Florian Laurans | ||
? | ? | Georges Almoric | ||
1925 | 1929 | ? | ||
1929 | 1935 | ? | ||
1935 | 1945 | ? | ||
1945 | 1947 | Anselme Vidal | ||
1947 | 1953 | Anselme Vidal | maire sortant | |
1953 | 1959 | Anselme Vidal | maire sortant | |
1959 | 1965 | Anselme Vidal | maire sortant | |
? | ? | Léopold Besson | ||
1965 | 1971 | ? | ||
1971 | 1977 | ? | ||
1977 | 1983 | ? | ||
1983 | 1989 | ? | ||
1989 | 1995 | ? | ||
1995 | 2001 | Edmond Blanc | ||
2001 | 2008 | Edmond Blanc | maire sortant | |
2008 | 2014 | Yves Courbis | PS[17] | agriculteur |
2014 | 2020 | Yves Courbis | maire sortant | |
2020 | En cours (au 12 février 2021) |
Yves Courbis[18][source insuffisante] | maire sortant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 1 791 habitants[Note 3], en augmentation de 9,94 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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794 | 776 | 850 | 911 | 1 124 | 1 121 | 966 | 1 034 | 1 105 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 073 | 1 109 | 1 079 | 1 083 | 1 065 | 976 | 917 | 876 | 823 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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856 | 816 | 795 | 662 | 641 | 626 | 652 | 570 | 579 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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612 | 662 | 865 | 1 145 | 1 249 | 1 385 | 1 570 | 1 596 | 1 612 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 727 | 1 791 | - | - | - | - | - | - | - |
Allan dépend de l'académie de Grenoble.
Les élèves débutent leurs études sur la commune, dans le groupe scolaire regroupant l'école maternelle (54 enfants) et l'école élémentaire (86 enfants), dans six classes[23].
Une école primaire privée est également installée sur la commune, regroupant 46 écoliers dans deux classes[24].
Les collèges et lycées les plus proches sont situés à Montélimar, dont un lycée spécialisé dans les métiers de la logistique et du transport[25].
La paroisse catholique d'Allan fait partie du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[26].
En 1992 : céréales, cultures fruitières, lavande, ovins, vin AOC (Coteaux du Tricastin)[14].
Allan fait partie de la zone de production des vins AOC (Grignan-les-Adhémar).
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Allan (Drôme) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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