Sur une surface de 978 hectares, le territoire de Rochechinard connaît un fort dénivelé (Musan 1 250 m).
Il est organisé en deux espaces distincts: une zone montagneuse au-dessus de 600 m d'altitude (boisement important et très faible densité d'habitat) et une zone comprise entre 250 et 600 m au relief plus doux, où se concentrent l'activité agricole et la population[réf.nécessaire].
Le socle naturel est formé de roches calcaires dites «urgoniennes», comme les falaises de Combe Laval ou les gorges de la Bourne mais, ici, les couches géologiques ont été plissées et brisées, à l'occasion d'événements tectoniques survenus il y a 70, 20 et 10 millions d'années et liés à la surrection des Alpes. L'érosion des reliefs et le remplissage des creux par des dépôts sableux ont donné l'aspect actuel du relief[réf.nécessaire].
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants:
Elle dispose de nombreuses sources: source de la Selle[1], etc.
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
Urbanisme
Typologie
Rochechinard est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est dite «hors attraction des villes»[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (71,1%), zones agricoles hétérogènes (19,7%), terres arables (4,4%), prairies (4,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Projets d'aménagement
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Voies de communication et transports
La commune est desservie par la route départementale D 209[1].
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans la Drôme.
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Autres risques
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Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9]:
1174: Rochechinart et de Ruppe Chinardo (cartulaire de Léoncel, 24).
1265: castrum Rupis Sinardi (cartulaire de Léoncel, 218).
1266: Rochechinart (inventaire des dauphins, 1706).
1268: castrum de Rupe Chinart (inventaire des dauphins, 232).
1272: castrum Ruppis Chinardi (inventaire des dauphins, 232).
1308: mention du mandement: mandamentum Rupis Chinardi (archives des Bouches-du-Rhône, mss. de Chantelou).
XIVesiècle: mention de la paroisse: capella Ruppis Chinardi (pouillé de Valence).
1450: Rochichinart (d'Hozier, V, 340).
1540: mention de la paroisse: cura Rupischinardi (rôle de décimes).
1891: Rochechinard, commune du canton de Saint-Jean-en-Royans.
Étymologie
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Histoire
Article connexe: Histoire de la Drôme.
Du Moyen Âge à la Révolution
C'est probablement à la fin du XIesiècle ou au début du XIIesiècle que la famille des seigneurs du Royans choisit d'installer un premier château. Les montagnes de Rochechinard forment alors un espace de circulation important pour les transhumances vers la plaine rhodanienne[réf.nécessaire].
Les seigneurs du Royans cèdent en 1250 la terre aux dauphins[réf.nécessaire].
Au point de vue féodal, Rochechinard était une terre (ou seigneurie) du mandement de Saint-Nazaire-en-Royans, appartenant aux dauphins.
1317: les dauphins la démembrent de ce mandement et la donnent aux Curtel.
1367: les dauphins la donnent aux Alleman en échange de la terre de Saint-Thomas.
1540: elle est acquise par les Mosnier.
Vers 1560: vendue aux Barral, derniers seigneurs.
Autre version[réf.nécessaire]:
En 1340, la terre est rachetée par la puissante famille Alleman qui la conservent jusqu'en 1547. Les limites de la future commune, fixés par eux en 1367 ne bougeront plus. Cette famille marque l'histoire du lieu, avec la reconstruction du château, le passage d'un prince turc, et deux frères illustres: Charles Alleman (vers 1435-1512), chevalier hospitalier, prieur de Provence, et Antoine Allemand (vers 1430-1493), évêque de Cahors.
En 1547, après une série de successions difficiles, les Alleman vendent leur fief à Claude Mosnier, maître de la Monnaie à Romans-sur-Isère. Ce roturier sera anobli pour sa fidélité au roi pendant les guerres de Religion.
De 1572 à 1590, les Mosnier assurent, avec l'aide de quelques soldats demandés au roi, le maintien d'une petite garnison catholique au château.
À partir du XVIIesiècle, les Mosnier délaissent Rochechinard au profit de leur demeure de Romans et ils s'éteignent en 1690 avec la mort, au siège d'Huningue, d'Alphonse, capitaine de cavalerie.
Joseph de Barral, président du parlement de Grenoble, maître de forges et richissime seigneur d'Allevard, rachète sur les conseils de son cousin germain, le cardinal de Tencin, le fief de Rochechinard pour 50 000 livres. Les Barral viennent peu sur place et se contentent de percevoir les revenus agricoles et ceux des péages du fer sur l'Isère, métal dont ils possèdent les mines du mandement d'Allevard et dont ils cherchent à contrôler le trafic en amont et en aval de la fonderie royale de canons de Saint-Gervais.
En 1749, le fief de Rochechinard est dévolu au troisième fils de Joseph de Barral, le conseiller Charles Gabriel Justin de Barral de Rochechinard.
Avant 1790, Rochechinard était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont les dîmes appartenaient au curé.
Le mandement de Rochechinard avait la même étendue que la communauté de ce nom[9].
Le prince turc Zizim
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XVesiècle: le prince turc Djem Sultan, dit «Zizim» (1458-1495), fils de Mehmed II (le conquérant de Constantinople), écarté du pouvoir par son frère Bayézid II, se réfugia, en 1482, auprès des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Rhodes. Il demanda leur aide pour gagner les Balkans où il avait des partisans. Le grand maître confia alors le prince à la garde de trois chevaliers, dont Charles Alleman de Rochechinard, alors commandeur de la commanderie de Poët-Laval.
Leur mission était d’escorter Djem en France, sous le prétexte (entre autres) de lui faire rencontrer le roi. Le but était en réalité de le retenir prisonnier et de l'utiliser comme otage afin de se prémunir des attaques de Bayezid sur Rhodes. Débarqué à Villefranche-sur-Mer, Djem fut d'abord conduit dans la commanderie savoyarde des Échelles, via l'Italie, puis les chevaliers l'embarquèrent sur l'Isère à Saint-Quentin-sur-Isère afin de gagner la vallée du Rhône et, de là, la commanderie du Poët-Laval. À la fin de l'été 1483, alors que la nouvelle de la mort du roi Louis XI parvint à Charles Alleman, les chevaliers désarmèrent l'escorte du prince. En plein hiver 1483-1484, quittant le Poët-Laval, le commandeur amena Zizim «dans un fort sur un rocher nommé Rosinul» (Rochechinard dans une chronique turque)[réf.nécessaire].
Le fait historique devint une légende: le prince demeura quelques mois dans le château. Des descriptions du XVIIesiècle mentionnent une «salle du Turc».
Au printemps 1484, le prince est logé dans le château de la Bâtie-en-Royans, aujourd'hui disparu, qui était situé dans l'actuelle commune de Saint-Laurent-en-Royans. Il était la possession de la famille de Sassenage, traditionnel allié de la famille Alleman.
«Le châtelain du lieu avait une aimable fille sans pareille. Entre celle-ci et Djem naquit un amour réciproque». Voici comment en une ligne la chronique turque des Vaki-at i sultan Cem résume l'idylle de Zizim et de Philippe-Hélène de Sassenage. Après quatre ou cinq mois de séjour dans le Royans, le prince fut amené à Bourganeuf (Creuse) dans la tour Zizim où il demeura jusqu'en 1488, date à laquelle il fut confié au pape à Rome. En 1495 Charles VIII, allant conquérir le Royaume de Naples, demanda à Alexandre VI Borgia la garde du précieux otage. Djem mourut avant d’arriver à Naples dans des circonstances obscures (poison?).
Ce prince défraiera la chronique. Plus tard, lorsque George Sand découvrit les tapisseries de La Dame à la licorne, exposées depuis au musée de Cluny, elle pensa qu'elles avaient été commandées par le prince Zizim.
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune fait partie du canton de Saint-Jean-en-Royans[9].
La commune connaît au XIXesiècle son plein essor démographique et une éphémère activité de production de pierre marbrière («brèche» utilisé à Notre-Dame de Fourvière.)[réf.nécessaire].
1914 (démographie): 243 habitants. 72 hommes de plus de 21 ans sont inscrits sur la liste électorale, 46 d'entre eux ont été mobilisés pendant la guerre (dont neuf sont morts pour la patrie)[réf.nécessaire].
Politique et administration
La mairie.
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
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Liste des maires
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Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1793
1813
Joseph Pinat
officier public (1793-an IV) agent municipal (an IV-an VIII) lors de la municipalité de canton maire (an VIII-1813) après la loi du 28 pluviôse an VIII.
1813
1822
Jean Bletton
1822
1831
Jean-Antoine Fombonne
agriculteur
1831
1835
Antoine Charve
agriculteur
1835
1839
Louis Merle
1839
1843
Pierre Martin
1843
1847
Jean-Antoine Fombonne
agriculteur
1847
1852
Louis Allemand
1852
1871
Désiré Tardy
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
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Politique environnementale
La carrière vue du ciel.
L'environnement est aujourd'hui menacé par le projet d'ouverture d'une carrière à ciel ouvert de sables siliceux[réf.nécessaire].
La commune dispose d'une station d'épuration des eaux[1].
Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 125 habitants[Note 2], en augmentation de 17,92% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
344
304
353
387
424
409
415
434
385
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
386
368
363
308
321
333
310
280
263
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
254
234
232
183
184
168
158
158
137
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
114
101
103
107
118
113
103
100
106
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
125
125
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
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Enseignement
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Santé
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Médias
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Cultes
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Économie
Agriculture
En 1992: pâturages (bovins)[16].
Élevage bovin et ovin, arboriculture (noix de Grenoble) et cultures vivrières[réf.nécessaire].
Industrie et artisanat
Une ancienne carrière est située sur la commune[1].
Tourisme
Gîtes[réf.nécessaire];
Randonnées: le GR de Pays Tour des Monts du Matin[1].
Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château ruiné du XIesiècle sur un éperon isolé: tour polygonale, grosse tour circulaire du XVesiècle[16].
Le château de Rochechinard fut probablement construit à la fin du XIesiècle ou au début du XIIesiècle. Il a été profondément modifié et élargi au XVesiècle par la famille Alleman. Propriété de la famille Mosnier de Rochechinard à partir du XVIesiècle, il sera abandonné au début du XVIIIesiècle. Au début du XXIesiècle, des travaux de consolidation ont été réalisés[réf.nécessaire].
L'église, l'ancien presbytère et le cimetière sont en contrebas du château[réf.nécessaire].
Église Saint-Georges de Rochechinard du XVesiècle (remaniée)[16].
La première église fut probablement celle du château, sous le vocable de Saint-Georges qui fut transféré au XIIIesiècle à l'église paroissiale. C'est peut-être son effigie qui ornait la fresque du tympan de la porte d’entré, protégé autrefois par un auvent. Lieu de sépulture privilégié pour les seigneurs, un à quatre prêtres desservaient au XVIesiècle cette église et ses chapelles Sainte-Marie et Saint-Jacques[réf.nécessaire].
Musée régionaliste dans l'ancien presbytère (en 1978)[16] (ou 1979[réf.nécessaire]).
Sont présentés dans sept pièces le passé paysan et l'artisanat du Royans, soit plus de 2 000 objets et la reconstitution d'un habitat du XIXesiècle (cuisine, chambre, magnanerie, etc)[réf.nécessaire].
En 2015, le lieu a fait l'objet d'une création de l'artiste catalane Eulàlia Valldosera[17].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Aillauds).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 309 (Rochechinard).
Sources Archives Départementales de la Drôme, registres d'Etat Civil de la commune de Rochechinard (1793-1902): Registres d'Etat Civil de Rochechinard (1793-1902) Registres de délibération du conseil municipal de la commune de Rochechinard (1837-1947).
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