Huningue (/y.nɛ̃g/, en allemand: Hüningen) est une commune française de l'agglomération trinationale de Bâle, située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Chef-lieu de l'ancien canton du même nom (aujourd'hui canton de Saint-Louis), situé sur le Rhin au coin des Trois Frontières (France, Suisse au sud et Allemagne à l'est sur la rive droite du Rhin), forteresse construite par Vauban sous Louis XIV, Huningue compte actuellement un peu plus de 7 000 habitants.
Village-Neuf
Village-Neuf
Weil am Rhein (Allemagne)
Saint-Louis
N
Weil am Rhein (Allemagne)
OHuningueE
S
Saint-Louis
Bâle (Suisse)
Bâle (Suisse)
Hydrographie
L’Augraben (ou Lertzbach) traverse le canal de Huningue avant sa confluence avec le Rhin. Dans le département du Haut-Rhin, le canal de Huningue fait partie des cours d'eau et canaux domaniaux[2].
Pour l'alimentation en eau potable (captages, sources), quatre communes de l'ancienne communauté de communes de la Porte du Sundgau ne disposent pas de captages (Attenschwiller, Michelbach-le-Bas, Michelbach-le-Haut, Folgensbourg). Les trois premières sont alimentées par la source Kabis à Blotzheim[3], gérée par le Syndicat d'eau de Saint-Louis, Huningue et environs[4].
Article détaillé: Canal de Huningue.
Urbanisme
Typologie
Huningue est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bâle (SUI)-Saint-Louis (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 6 communes[8] et 39 878 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (90,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (45,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39,2%), eaux continentales[Note 3] (9,3%), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,5%), zones agricoles hétérogènes (0,2%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
828: Première apparition de Huningue dans un document[15].
Moyen Âge: Huningue est une possession des Habsbourg et est convoité par Bâle.
Fortifications (plan du XVIIesiècle).
1648: Huningue passe des Habsbourg à la couronne de France comme presque toute l'Alsace par le traité de Westphalie.
1679: Louis XIV ordonne la construction d'une forteresse à Huningue. Huningue est, avant cette construction, un passage idéal pour les envahisseurs et son histoire se confond avec celle de toute cette région frontalière. Le chantier commence en 1680 sous la direction de Vauban[16].
1684: les travaux de la forteresse nécessitent le déplacement de la population sur l'île d'Aoust et dans ses environs (Saint-Louis et Village-Neuf).
1702: Le [17],[18] l'armée française se lance à l'attaque du pont d'Huningue puis engage la bataille de Friedlingen le .
1795: Madame Royale, qui devait se rendre à Bâle, passe une nuit dans la ville fortifiée.
1796-1797: Huningue est assiégée par 20 000 Autrichiens. L'armée du Rhin retranchée sous les ordres du général Abbatucci, qui sera blessé mortellement, tient la forteresse durant trois mois.
«
Les têtes de pont de Huningue, de Khell, de Cassel, etc. ont procuré ces grands avantages à l'armée française pendant la dernière guerre.
»
(Simon François Gay de Vernon, Traité élémentaire d'art militaire et de fortification[19])
Vue cavalière de la forteresse de Huningue en 1749.Fortifications XVIIesiècle.
1814: le colonel Jean-Hugues Chancel de l'armée napoléonienne retranché à Huningue résista trois mois et demi aux Bavarois.
1815: Huningue est assiégée pour la troisième fois dès le 26 juin par 20 000 Autrichiens. Le général Barbanègre à la tête d'une garnison de seulement 500 hommes tient la ville durant 2 mois alors que Napoléon avait abdiqué depuis près de 20 jours. À sa reddition le 26 août, la ville n'était plus qu'une ruine. La place fut démantelée à la demande de Bâle.
Cependant, dans un dictionnaire de 1860 il est écrit: "Place jadis très forte, mais démantelée en 1815, après un siège où 135 français, commandés par le général Barbanègre, tinrent pendant douze jours contre 30000 autrichiens[20]".
1828: achèvement du canal de Huningue, qui n'est plus navigable mais qui alimente actuellement en eau le canal du Rhône au Rhin.
1846: rétrécissement du ban communal au profit des communes de Saint-Louis et Village-Neuf.
1871: rattachement à l'Allemagne par le traité de Francfort, conséquence de la défaite de 1870-1871.
1918: retour à la France avec le traité de Versailles.
1940: Huningue est annexée de facto par l’Allemagne nazie et rattaché à Saint-Louis et Bourgfelden pour former, jusqu'en 1944, la ville de Hüningen-Sankt Ludwig.
Seconde Guerre mondiale: La ville, évacuée en 1939, est détruite à 60%.
1948: la commune a été décorée, le , de la croix de guerre 1939-1945[21] avec étoile d'argent.
1979: arrêt de la liaison Huningue-Weil am Rhein par le bac.
1993: inauguration le du Parc des Eaux Vives.
2002: inauguration en février du Triangle (salle de spectacles).
2007: passerelle sur le Rhin, reliant Huningue à Weil am Rhein en Allemagne.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes du Haut-Rhin.
Les armes de Huningue se blasonnent ainsi: «D'azur à trois fleurs de lys d'argent rangées en fasce, coupé de gueules à trois couronnes renversées d'or et posées deux et une, et une fasce d'or brochant sur le tout.»
Économie
Industrie chimique, plastique et pharmaceutique: BASF, Delpharm, Novartis, TFL, Weleda;
Zone portuaire;
Port rhénan géré par la Chambre de commerce et d'industrie Sud Alsace Mulhouse;
Sur les douze lignes du réseau de transport en commun de Saint-Louis Agglomération Distribus, cinq passent par la ville de Huningue. Alors que la ligne 1 dessert des lieux importants comme le Parc des Eaux Vives, la place Abbatucci ou encore le square Soustons, la ligne 2 ne dessert qu'un quartier pavillonnaire au nord-ouest. La ligne 3 (ou 603) reprend majoritairement le tracé de la ligne 1 et permet en plus d'accéder facilement au centre-ville de Bâle. La ligne 6 dessert elle de façon brève la ville, mais est tout de même la seule ligne à desservir directement la mairie et le Triangle. Enfin, la ligne 9 relie en semaine la gare de Saint-Louis aux zones industrielles nord et sud de la ville.
Le canal dit de Huningue
Le parc des Eaux Vives inauguré en 1993.Une « voie Verte du canal de Huningue » est par ailleurs aménagée en bordure du canal.
En 1679, Vauban fortifie la ville, la dressant comme cerbère veillant à la navigation rhénane et à la souveraineté française. La réalisation du canal dit de Huningue, en 1828, renforce le caractère stratégique de la cité[24].
En 1929, la société La Traction de l'Est assure le halage des bateaux le long du canal à l'aide d'un loco-tracteur électrique. Dans le cadre des travaux de canalisation du Rhin, l'écluse de Kembs-Niffer est aménagée en 1961 et permet de relier directement le grand canal d'Alsace au canal de Huningue. À partir de cette période, le trafic fluvial entre Huningue et Niffer se fait par le grand canal d'Alsace, au détriment du canal de Huningue. Celui-ci sera déclassé en 1962. Dans le même temps, la branche Mulhouse-Strasbourg du Canal du Rhône au Rhin subit le même sort, puisque le trafic se fait via le Rhin et le grand canal d’Alsace. Le canal de Huningue est réduit à la liaison Huningue-Niffer. Il sert également à l'alimentation en eau du canal du Canal du Rhône au Rhin et à l'irrigation des cultures proches[25]. Les écluses ne sont plus opérationnelles, mais le canal est navigable depuis Niffer jusqu'à Kembs, où se trouve un petit port de plaisance.
Le canal est donc alimenté en amont par le Rhin et se termine à l'embranchement de Niffer d'où on peut rejoindre directement le grand canal d'Alsace et le canal du Rhône au Rhin.
À cette même période, une « voie Verte du canal de Huningue » est aménagée[26]. C'est aussi un grand chemin de promenade qui passe par la Petite Camargue Alsacienne.
Le « Parc des Eaux Vives de Huningue » a été inauguré en 1993[27].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Haut-Rhin.
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Jean-Marc Deichtmann (1958- ) [31] Réélu pour le mandat 2020-2026
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Instituteur et directeur d'école Président de Saint-Louis Agglomération
Les données manquantes sont à compléter.
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Huningue[Note 4].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Huningue s'établit à 16 620 000€ en dépenses et 22 301 000€ en recettes[A2 1]:
En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 10 181 000€ de charges (1 503€ par habitant) pour 13 574 000€ de produits (2 004€ par habitant), soit un solde de 3 393 000€ (501€ par habitant)[A2 1],[A2 2]:
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une valeur de 5 316 000€ (52%), soit 785€ par habitant, ratio supérieur de 43% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (550€ par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 736€ par habitant en 2009 et un maximum de 785€ par habitant en 2013;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 7] pour 9 140 000€ (67%), soit 1 350€ par habitant, ratio supérieur de 103% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (666€ par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 350€ par habitant en 2013 et un maximum de 1 462€ par habitant en 2012.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Huningue[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3]:
la taxe d'habitation égale 17,73%;
la taxe foncière sur le bâti sans variation 13,01%;
celle sur le non bâti sans variation 33,68%.
La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4]:
des dépenses d'équipement[Note 9] pour 5 986 000€ (93%), soit 884€ par habitant, ratio supérieur de 95% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (453€ par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 653€ par habitant en 2010 et un maximum de 1 472€ par habitant en 2012;
des remboursements d'emprunts[Note 10] pour une valeur totale de 325 000€ (5%), soit 48€ par habitant, ratio inférieur de 52% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (99€ par habitant).
Les ressources en investissement de Huningue se répartissent principalement en[A2 4]:
fonds de Compensation pour la TVA pour 801 000€ (9%), soit 118€ par habitant, ratio supérieur de 151% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (47€ par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 72€ par habitant en 2012 et un maximum de 200€ par habitant en 2009;
nouvelles dettes pour 511 000€ (6%), soit 75€ par habitant, ratio inférieur de 23% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (98€ par habitant).
L'endettement de Huningue au peut s'évaluer à partir de trois critères: l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13]:
l'encours de la dette pour une somme de 4 261 000€, soit 629€ par habitant, ratio inférieur de 44% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 116€ par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 346€ par habitant en 2011 et un maximum de 629€ par habitant en 2013[A2 5];
l'annuité de la dette pour une valeur totale de 454 000€, soit 67€ par habitant, ratio inférieur de 52% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (141€ par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 46€ par habitant en 2012 et un maximum de 67€ par habitant en 2013[A2 5];
la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 4 163 000€, soit 615€ par habitant, ratio supérieur de 176% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (223€ par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 615€ par habitant en 2013 et un maximum de 990€ par habitant en 2012[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans).
Jumelages
Soustons(France)
Weil am Rhein(Allemagne)
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 7 261 habitants[Note 14], en augmentation de 4,18% par rapport à 2013 (Haut-Rhin: +1,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 012
924
813
698
820
832
1 422
1 901
2 120
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1871
1875
1880
1885
1890
1895
1 705
1 720
1 844
1 893
2 210
1 764
1 695
2 042
2 122
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1900
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 936
3 304
3 588
3 113
3 685
3 905
4 005
2 946
4 202
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
4 963
5 769
6 576
6 679
6 252
6 097
6 324
6 358
6 664
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
7 143
7 261
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Temple protestant.Église du Christ-Roi.
Musée historique et militaire: il évoque la vie militaire de l'ancienne forteresse de Vauban. Le musée est installé dans un bâtiment civil du XVIIesiècle, ancienne demeure de l'intendant de la place et du commissaire des guerres[36].
'Ancienne église Saint-Louis: construite d'après les plans de l'ingénieur Jacques Tarade, cette église qui domine la place Abattucci est aujourd'hui désaffectée. Le bâtiment a souvent accueilli, du fait d'une acoustique appréciable, des concerts de musique de chambre. Il sert également de bureau de vote lors des élections. Depuis 1938, les façades, le clocher ainsi que la toiture figurent sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[40],[41].
Église du Christ-Roi, bâtie par l’architecte Jacques Roz au début des années 1930[42],[43].
Temple[44],[45]. Il fut le dernier à être construit, sous la direction de l'architecte Joerg de Mulhouse, sous le régime allemand en 1913[46]. Les vitraux sont de Eichin et Straub (peintres-verriers) et datent de 1913[47].
Parc des Eaux Vives et la Timonerie: torrent artificiel, kayak, canoë, rafting, nage en eau vive… et voie Verte du canal de Huningue[26].
Passerelle des Trois Pays: passerelle d'un seul tenant réservée aux piétons et cyclistes au-dessus du Rhin ouverte depuis 2007. La passerelle des Trois Pays avait été installée sur la plate-forme portuaire avant le , date de son déplacement vers son lieu actuel[48].
Palmrain: pont reliant Huningue et l'Allemagne pour automobile, cyclomoteurs, etc.
Le Triangle est un complexe culturel de 5 540 m2 découpé en 21 salles d'activité. Créé par l'architecte mulhousien Jean-Marie Martini, il a été inauguré en février 2002. En plus des nombreux spectacles variés (danse, théâtre, musique, art du cirque, humour), le Triangle accueille également des expositions (sculpture, peinture, écriture) et un lieu d’échange, d’informations et d’animations pour les jeunes. De plus, périodiquement sont organisés des thés dansants, des ateliers philo, des auditions de l’Académie des Arts (musique, danse, théâtre de Huningue), des conférences et des rencontres avec des artistes[49].
Monuments commémoratifs:
Monument commémoratif du Général Abbatucci[50],[51].
Depuis 1992, Huningue participe au concours des villes et villages fleuris[56] :
1992 - Prix de la première participation
1993 - 2eprix départemental
1994 - 1re Fleur
1996 - 2e Fleur
1999 - 3e Fleur
2000 - Prix spécial de fleurissement (Grün 2000)
2003 - 4e Fleur
2004 - Conservation de la 4e Fleur
2005 - Conservation de la 4e Fleur
Personnalités liées à la commune
Vauban: architecte de Louis XIV, il dirigea la construction de la forteresse de Huningue.
Jean-Charles Abbatucci: général français de l'armée du Rhin. Il perdit la vie à la suite de ses blessures lors d'une sortie durant le premier siège de la ville en 1796-1797.
Jean-Hugues Chancel: colonel français, défenseur de Huningue lors du deuxième siège de la ville en 1814.
Joseph Barbanègre: général français, retranché à Huningue lors du troisième siège de la ville en 1815.
Armand Blanchard, administrateur français né à Huningue, fut maire de Mulhouse de 1825 à 1830.
Michel Ordener, général de division, né à Huningue le , fils du général Michel Ordener dont il fut l'aide de camp à ses débuts.
François Joseph Ritter, homme politique français de la Révolution française.
Johnny Stark (Huningue, 1922 - Paris, 1989): producteur et imprésario.
François-Xavier Blanchard, Le journal du siège d'Huningue en 1814 (extrait du Bulletin de la Société d'histoire et du musée d'Huningue, 1955), Éditions historiques Teissèdre, Paris, 2001, 281 p. (ISBN2-912259-54-1)
Jean Paul Binnert, Historique de l'ancienne pisciculture de Huningue, Michelbach-le-Bas, 1998, 47 p. (ISBN2-9513209-0-6)
Patrick Bogner, Huningue: à la croisée des millénaires, Ott, Wasselonne, 2007, 124 p. (photographies)
Isabelle Guerquin et Guillaume Platt, Images d'Huningue: 1890-1930, G. Platt, Saint-Louis, 1991, 189 p. (ISBN2-9505360-0-X)
Paul-Bernard Munch, Saint-Louis, Huningue et la région frontalière, A. Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2009, 128 p. (ISBN978-2-84910-967-0)
Les Atlas de Huningue & du château du Landskron (1775): plans et mémoires d'Antoine-Norbert d'Artus, ingénieur en chef à Huningue, au crépuscule de l'Ancien Régime (transcrits et annotés par Paul-Bernard Munch), Éditions des Rauraques, Kembs, 2007, 111 p. (ISBN978-2-9509-8-9567)
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances.
Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal.
Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1: Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Huningue.
Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
La «section de fonctionnement» est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
Les «charges de personnel» regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
Les «impôts locaux» désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
La section «investissement» concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
Les «dépenses d’équipement» servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
Les «remboursements d'emprunts» représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
L'«encours de la dette» représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
L'«annuité de la dette» équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
La «capacité de désendettement» est basée sur le ratio suivant défini par la formule: ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Huningue.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Village», notice noIA00024491, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Simon François Gay de Vernon, Traité élémentaire d'art militaire et de fortification: à l'usage des élèves de l'École polytechnique, et des élèves des écoles militaires, vol.2, Allais, Paris, (lire en ligne), p.264
Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 858.
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