Rions (prononcé [ʁijɔ̃s]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Située sur la rive droite de la Garonne entre Cadillac et Langoiran dans la zone AOC des premières côtes de Bordeaux, la commune, qui fait partie de l'aire urbaine de Bordeaux, se trouve à 30 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 17 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 4,5 km au nord-ouest de Cadillac, chef-lieu de canton[Note 1].
Les communes limitrophes en sont Paillet au nord-ouest, Villenave-de-Rions au nord-nord-ouest sur environ 300 mètres, Cardan au nord, Soulignac au nord-nord-est sur environ 600 mètres, Escoussans au nord-est, Laroque à l'est et Beguey au sud-est; sur la rive droite de la Garonne se trouvent Podensac au sud et Virelade à l'ouest.
La superficie de la commune est de 1 065 hectares; son altitude varie de 2 à 117mètres[1].
Hydrographie
La commune est arrosée par la Garonne et son affluent la Barboue. Une partie de Île de Raymond était située sur le territoire de la commune.
Communications et transports
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no2, dit de Podensac, qui se situe à 9,5 km vers le sud-ouest.
L'accès no1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 31 km vers le sud-sud-est.
Les gares SNCF les plus proches sont celles de Podensac et de Cérons sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, toutes deux distantes de 5,5 km et sur la rive gauche de la Garonne. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 16 km par la route vers le sud-est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sauternes», sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 31 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[12], à 13,8°C pour 1981-2010[13], puis à 14,2°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Rions est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: cultures permanentes (65%), forêts (13,9%), terres arables (8,7%), eaux continentales[Note 8] (7,6%), zones urbanisées (4,7%), prairies (0,1%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Rions est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et la Barboue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2009 et 2014[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[24]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rions.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 752 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 752 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1991, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Toponymie
Le nom de la ville vient du mot latinRiuncium[27] qui signifie «bâti sur le roc»; ce nom est d'ailleurs sculpté sur le frontispice de la mairie.
En gascon, la graphie du nom de la commune est identique.
En 1295, la ville est assiégée et prise par Charles de Valois[Note 9] comte de Valois qui rase les défenses existantes. Édouard III d'Angleterre reprend la cité en 1313[29] et autorise Guillaume Seguin, seigneur de Rions, à entourer la ville de remparts[30]. Rions devient ainsi un des fortins anglais de Guyenne.
Sur la fin de la guerre de Cent Ans, en 1451, soit deux ans avant la bataille de Castillon, la cité tombe aux mains des troupes françaises et se soumet au roi Charles VII[31].
À la Révolution, la paroisse Saint-Seurin de Rions forme la commune de Rions[32].
Le , devant la volonté de Jean-Claude Bernard, maire de Rions, de mettre au vote deux délibérations visant à vendre le bâtiment du Cercle populaire de Rions, plus de 150 personnes viennent manifester lors du Conseil municipal leur attachement à ce haut-lieu patrimonial de la commune et leur volonté de le garder public. La foule ayant envahi la mairie, le maire cède et annule les deux délibérations. Le maire propose un débat dans la foulée du conseil municipal. En dépit d'échanges fermes et cordiaux, le maire, esseulé, campe sur ses décisions. Depuis lors, le conflit demeure entre le maire remettant en cause la légitimité d'initiatives d'habitants et ces derniers, las d'être méprisés par la municipalité.
Son opposant, Vincent JOINEAU, emporte largement les élections municipales du 15 mars 2020.
Refusant de reconnaître sa défaite, le candidat battu, fait un recours devant le tribunal administratif, qu'il perd. Il est condamné à verser 1000 euro au nouveau maire. Refusant de reconnaître cette nouvelle défaite, il multiplie les procédures judiciaires et déclarations outrancières et harcèle le Conseil municipal.
[réf.nécessaire]
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2019, la commune comptait 1 525 habitants[Note 11], en diminution de 3,66% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 420
1 420
1 520
1 284
1 316
1 297
1 164
1 200
1 190
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 172
1 240
1 253
1 354
1 439
1 355
1 271
1 312
1 257
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 290
1 318
1 214
1 147
1 037
1 145
1 087
927
825
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
880
941
989
1 272
1 379
1 440
1 518
1 514
1 581
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 570
1 525
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Une épitaphe romaine en marbre, datée du , actuellement déposée au Musée d'Aquitaine de Bordeaux. Elle porte l'inscription:TITVLVM BENE QUI/ESCENTI IN PACEM IV/LIANO QVI RECES/SIT VII K(A)L(ENDAS) IVNIAS/TATIANO CONSVLE: Inscription en l'honneur de Julianus qui repose bien en paix et mourut le 7 des calendes de juin sous le consulat de Tatien.
Église Saint-Seurin, construite au XIIesiècle en style roman, classée au titre des monuments historiques en 1908[38].
Enceinte de Rions bâtie en 1330 par Guillaume Seguin, seigneur de Rions, classée au titre des monuments historiques en 1862[30], et dont restent aujourd'hui:
la tour du Lhyan, imposante entrée sud de la ville, restaurée en 1881,
la Citadelle, tour carrée datée du XIVesiècle, dressée face à la Garonne et vestige d'un ensemble défensif important,
les remparts du flanc ouest de la cité, attenants à la Citadelle et au pied desquels se trouve la grotte dite Charles VII et sa source où le roi serait venu se reposer et se désaltérer après la bataille de Castillon[39],
la tour du Guet dans une petite rue à l'arrière de l'église Saint-Seurin,
deux fossés parallèles séparés par une étroite langue de terre surmontée d'un chemin de ronde, à proximité de la tour du Lhyan.
Halle dite «aux petits pois[39]», du XVIIIesiècle, à l'angle de la rue Lavidan et de la rue des Remparts
Le Monastère du Broussey constitue la première refondation de l'ordre des Carmes déchaux après la Révolution française, le ; le monastère abrite une communauté de frères carmes et une communauté de sœurs du Carmel apostolique Notre-Dame de Bethléem[40].
Cercle populaire de Rions, café associatif créé au XIXe siècle par des habitants de la commune. Tombé en déshérence au cours des années 1990, le bâtiment est racheté par la Communauté de communes du vallon de l'Artolie en 2013. Trois ans plus tard, des habitants de Rions obtiennent l'accord de la Communauté de communes pour réhabiliter le café associatif dans une partie des locaux. En 2018, le maire de Rions, Jean-Claude Bernard, décide unilatéralement de fermer le bâtiment pour raison de sécurité. Il refuse aux habitants et bénévoles du Cercle toute alternative à la fermeture. Il reconnait au cours de l'été 2018 sa responsabilité dans le délitement de l'animation sociale du bourg.
Épitaphe romaine
Église Saint-Seurin (nov. 2012)
Tour du Lhyan (nov. 2012)
Arrière de la tour du Lhyan (janv. 2006)
Tour du Guet (janv. 2006)
La Citadelle et les remparts (nov. 2012)
La grotte Charles VII (nov. 2012)
La halle (nov. 2012)
Le monastère du Broussey (août 2014)
Personnalités liées à la commune
Jules de Gères (1817-1878), écrivain mort dans la commune
Pierre-Jacques-Dominique Martin (Toulouse, – Rions, ), ingénieur des Ponts et Chaussées, maire de Rions de 1832 à 1848.
Hermann Cohen (1820-1871), pianiste qui entra au noviciat des Carmes au monastère de Broussey ou il fit sa profession de foi.
Ferdinand Cardez (1822-1903), comte romain, maire de Rions de 1874 à 1900, négociant. Il possédait Château Jourdan.
Timothée Piéchaud (1850-1905), médecin et professeur de chirurgie infantile à la Faculté de médecine de Bordeaux. Il fit réaliser avec son épouse Marie Cardez l'actuel château Carsin, vers 1900.
Héraldique
Les armes de Rions se blasonnent ainsi:
Taillé, au premier d'or aux deux vaches de gueules passant l'une sur l'autre, au second d'or aux trois pals de gueules.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 30,3 km pour Bordeaux, 11,1 km pour Langon et 2,6 km pour Cadillac. Données fournies par lion1906.com, consulté le 19 novembre 2012.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Charles de Valois est le fils du roi de France Philippe le Hardi et d'Isabelle d'Aragon, le frère de Philippe le Bel et le père de Philippe IV qui succédera aux célèbres rois maudits.
Nom d'une avenue à proximité de la mairie
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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