Escoussans est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Escoussans | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes Convergence Garonne |
Maire Mandat |
Catherine Bertin 2020-2026 |
Code postal | 33760 |
Code commune | 33156 |
Démographie | |
Gentilé | Escoussanais |
Population municipale |
288 hab. (2019 ![]() |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 41′ 06″ nord, 0° 15′ 55″ ouest |
Altitude | Min. 23 m Max. 97 m |
Superficie | 5,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-escoussans.jimdo.com/ |
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Vignes, bois, vallons et ruisseau composent les paysages de cette localité typique de l'Entre-deux-Mers. Escoussans se trouve sur un plateau incliné d'ouest en est, avec un faible dénivelé estimé à 73 m, ce qui crée des paysages vallonnés favorables à l'exposition des vignobles.
La côte d'altitude la plus significative est au nord-est, au lieu-dit Pasquet qui culmine à 96 m. Le point le plus bas est situé au moulin de Laubès à 23 m d'altitude, en fond de vallée.
Le bourg se trouve, quant à lui, à une altitude de 45 m[1].
La commune est située à 36 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 20 km au nord de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 7 km au sud de Targon, ancien chef-lieu de canton[2].
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Les communes limitrophes sont Ladaux au nord-nord-est sur à peine 50 mètres, Porte-de-Benauge à l'est, Omet au sud également sur à peine 50 mètres, Laroque au sud-sud-ouest sur moins de 500 mètres, Rions au sud-ouest et Soulignac à l'ouest.
Les principales voies de communication routière traversant le village sont :
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est l'échangeur no 2 de Podensac qui se situe à 13 km vers le sud-ouest.
L'accès no 1 de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 34 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89, accès no 9, qui se situe à 27 km vers le nord.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 9,5 km par la route vers le sud-ouest, de Cérons sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 20 km par la route vers le sud.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauveterre-de-Guyenne », sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[10] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 35 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[16].
Escoussans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (70,5 %), forêts (17,3 %), prairies (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Escoussans est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1999, 2009 et 2020[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 129 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 129 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
En ce qui concerne les origines du nom de la commune, plusieurs hypothèses ont été avancées :
Concernant ces hypothèses, les étymologies se sont peut-être superposées au fil du temps, ce qui est fréquent en toponymie[32].
En gascon, le nom de la commune est Escossan.
Des traces de vie apparaissent sur la commune d'Escoussans dès le Néolithique, comme en atteste la découverte d'une hache polie sur le site de la Pereyre.
D'autres signes de présence humaine ont été observés, notamment pendant l'époque gallo-romaine, sur les sites de Pasquet, de Liron (vestiges d'habitations) et de Balaurin (découverte en 1957 d'un trésor monétaire constitué de 26 pièces d'antoniniens).
Des sondages réalisés à l'extérieur de l'église Saint-Seurin semblent témoigner d'une occupation de la commune à l'époque mérovingienne.
On estime que cette paroisse serait apparue autour du VIe siècle, et qu'elle couvrait un territoire plus important qu'aujourd'hui.
C'est à partir du XIe siècle qu'Escoussans apparait dans des sources écrites. On retrouve le nom du lieu dans le cartulaire de La Sauve-Majeure (entre 1095 et 1208) sous différentes formes[29] :
Aux XIe, XIIe et XIIIe siècles, une famille de nobles, les Seguin, possède des terres et des biens à Escoussans, qui est un de leurs fiefs[31]. Ils prennent, dès lors, le nom de « Seguin d'Escoussans », s'appropriant le nom du lieu sur lequel ils exercent leur seigneurie.
À cette époque, les Seguin d'Escoussans sont milites (équivalent de chevalier) et seigneurs vassaux à la cour des seigneurs de Benauges.
Au XIIIe siècle, ils bâtissent le château de Langoiran et en deviennent seigneurs (ce qui étend encore plus leur pouvoir dans la région).
Les Seguin d'Escoussans conservent leur titre et exercent leurs prérogatives banales jusqu'au rattachement de la seigneurie à la maison d'Albret, en 1345[1] (date du mariage d'Amanieu d’Albret et de Mabille Seguin d’Escoussans).
La présence à Escoussans des chevaliers de l'Ordre du Temple (ou de celle des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem) est une piste plausible à cette époque (XIIe et XIIIe siècles). En effet, un manoir datant du XVIe siècle et situé dans le bourg de la commune, porte le nom énigmatique de « Commanderie de Saint-Vincent » (le nom fait sans doute référence à un édifice antérieur au manoir, qui se trouvait sur le même emplacement). Sur la façade de ce manoir, on observe également deux importants symboles utilisés par les chevaliers croisés : deux croix pattées (doit-on voir ici un hommage des bâtisseurs du manoir aux anciens occupants du lieu ?).
À la Révolution, la paroisse Saint-Seurin d'Escoussans forme la commune d'Escoussans[33], une petite paroisse du pays de Benauge qui compte, selon les sources de 1790, environ 370 habitants. Elle est composée pour majorité de paysans, d'artisans et de quelques familles de la bourgeoisie rurale locale. On y produit du blé froment, du vin, du foin, du bois et quelques légumes, qui sont acheminés vers le port de Cadillac.
La Révolution marque une période où les paysans s'opposent au seigneur de Benauge lorsqu'ils contestent le versement, injuste à leurs yeux, des droits seigneuriaux. Escoussans se dote par la suite d'une garde nationale et d'une municipalité (dont le premier maire fut Benoît Menguin, laboureur)[1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
c. 1790 | Benoît Menguin | Laboureur | ||
... | ||||
1945 | 1965 | Pierre Deloubis | Droite | Conseiller général |
1965 | 1995 | Henri Deloubis | Droite | Conseiller général |
juin 1995 | 2014 | Jean-Michel Menguin | SE | |
2014 | 2015 | Éric Denisse | Fonctionnaire de catégorie b | |
2015 | 2020 | Jean-Jacques Chatelier | Employé | |
2020 | En cours | Catherine Bertin | Contrôleur de Gestion RH |
Le , Escoussans quitte la communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers à destination de la communauté de communes de Podensac, des Coteaux de Garonne et de Lestiac-sur-Garonne, Paillet, Rions[34].
Les habitants sont appelés les Escoussanais[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 288 habitants[Note 7], en diminution de 13,25 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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366 | 363 | 350 | 359 | 335 | 338 | 321 | 301 | 296 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 275 | 300 | 315 | 286 | 308 | 297 | 282 | 307 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
329 | 317 | 347 | 328 | 318 | 314 | 284 | 285 | 297 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
288 | 247 | 243 | 260 | 262 | 244 | 267 | 270 | 320 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
299 | 288 | - | - | - | - | - | - | - |
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