Paillet est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Paillet | |
![]() La mairie (août 2014). | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes Convergence Garonne |
Maire Mandat |
Jérôme Gauthier 2020-2026 |
Code postal | 33550 |
Code commune | 33311 |
Démographie | |
Gentilé | Pailletons |
Population municipale |
1 204 hab. (2019 ![]() |
Densité | 485 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 41′ 11″ nord, 0° 21′ 49″ ouest |
Altitude | Min. 4 m Max. 92 m |
Superficie | 2,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-paillet.fr |
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Située dans l'Entre-deux-Mers et faisant partie de l'aire d'attraction de Bordeaux et même de son unité urbaine depuis le nouveau zonage de 2010[1], la commune se trouve à 28 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 19 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 6,5 km au nord-ouest de Cadillac, chef-lieu de canton[2].
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Sur la rive droite de la Garonne, les communes limitrophes en sont Langoiran dans l'extrême nord sur environ 100 mètres, Capian au nord-nord-est sur 5 à 600 mètres, Villenave-de-Rions au nord-est, Rions au sud-sud-est et Lestiac-sur-Garonne au nord-ouest ; sur la rive gauche, les communes limitrophes en sont Virelade au sud-ouest et Arbanats à l'ouest.
Lestiac-sur-Garonne | Langoiran | Capian Villenave-de-Rions |
Arbanats | ![]() |
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Virelade | Rions |
La principale voie de communication routière qui traverse le village est la route départementale D10 qui mène, vers le nord-ouest, à Lestiac-sur-Garonne puis Langoiran et, au-delà, à Bordeaux et, vers le sud-ouest, à Rions et, au-delà, à Cadillac et Langon ; le village est également traversé par la route départementale D120 qui dessine une fourche en menant, d'une part, vers le nord-nord-est, à Capian et d'autre part, vers l'est-sud-est, à Cardan ; au milieu de cette fourche, la route départementale D237 commence dans le village et mène au nord-est à Villenave-de-Rions.
Les ponts de franchissement de la Garonne les plus proches sont celui de Langoiran, sur la D115 à 5 km au nord-ouest et celui de Béguey sur la D13 à 4,6 km au sud-est.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, distant de 12 km par la route vers le sud.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) est distant de 32 km par la route vers le sud-sud-est.
La gare SNCF la plus proche est celle de Portets, sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, distante de 8 km vers l'ouest, par le pont de Langoiran sur la D115. Sur la même ligne, la gare de Langon, offrant plus de trafic, se trouve à 19 km vers le sud-est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cursan », sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 28 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Paillet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[19] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (55,7 %), zones urbanisées (23,2 %), terres arables (13,3 %), forêts (4,2 %), eaux continentales[Note 7] (3,6 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Paillet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1993, 1999, 2009, 2014 et 2021[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[28]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 513 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 513 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2014[25].
Le nom de la commune provient peut-être du moulin de La Paille qui était établi à proximité du port et visible par les voyageurs transitant entre l’arrière-pays et Bordeaux, ou des bottes de paille en instance de départ pour la ville ou évoquant des “ paillettes d’or ” dans la rivière d’Artolie[31].
Le nom de la commune est Palhet en gascon.
Ses habitants sont appelés les Pailletons[32].
À la Révolution, la paroisse Saint-Hilaire de Paillet forme la commune de Paillet[33].
Le château est édifié sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine, le bâtiment de style « classique » appartient à Pietro Paolo, un officier de Bernard de Nogaret, duc d'Epernon. Il y décède en 1692.
Un vignoble est attenant, sur le coteau.
Messire d'Alphonse, écuyer, chanoine de l'Église de Bordeaux rachète.
Adélaïde de Bacalan, d'une grande famille de négociants, hérite.
Puis le chevalier Jean-Baptiste d'Alphonse, conseiller au Parlement de Bordeaux le maintient dans sa famille. Suit la comtesse de Vassan
La famille Féry d'Esclands devient propriétaire : Alphonse, conseiller à la cour des Comptes, le tient en 1885 à la suite de sa sœur et de son père. Il fut illustre comme Président de la Société de Protection des Animaux
Le domaine viticole sera acquis en 1968 par la famille de négociants en vins Quancard
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« Parti : au premier coupé au I d’or au fer de moulin de sable, au II de gueules à la fleur de lys d’or soutenue de trois gerbes de blé du même ordonnées 2 et 1, à la divise ondée d’argent chargée de deux filets ondés de sable brochant sur le coupé, au seond d’azur à la corde de marine de trois nœuds alésée d’or en fasce, surmontée d’une ancre d’argent accostée de deux doloires adossées du même et soutenue d’une barrique au naturel de fasce sur son support, chargée d’une doloire contournée d’argent ; le tout sommé d’un chef d'azur soutenu d’argent chargé d’un léopard d’or. » |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Yves Destheves | DVG | |
mars 2008 | En cours | Jérôme Gauthier[34] | DVD | Professeur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 1 204 habitants[Note 8], en diminution de 1,55 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Dans la nuit du vendredi 25 au samedi , alors que de violents orages éclataient dans le Sud-Ouest, la commune a été submergée par des torrents d'eau et de boue dues au débordement de la rivière qui finit son cours en traversant le village, l'Artolie[42]