Lestiac-sur-Garonne est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Lestiac-sur-Garonne | |
![]() La mairie (août 2014) | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes Convergence Garonne |
Maire Mandat |
Daniel Bouchet 2020-2026 |
Code postal | 33550 |
Code commune | 33241 |
Démographie | |
Gentilé | Lestiacais |
Population municipale |
571 hab. (2019 ![]() |
Densité | 192 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 41′ 38″ nord, 0° 22′ 23″ ouest |
Altitude | Min. 3 m Max. 96 m |
Superficie | 2,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
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Située dans l'aire d'attraction de Bordeaux et même dans son unité urbaine sur la Garonne dans l'Entre-deux-Mers, la commune se trouve à 26 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 20 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 7,5 km au nord-ouest de Cadillac, chef-lieu de canton[1].
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Sur la rive droite de la Garonne, les communes limitrophes en sont Langoiran au nord et Paillet au sud-est ; sur la rive gauche, les communes limitrophes en sont Arbanats au sud-ouest et Portets à l'extrême ouest.
La principale voie de communication routière qui traverse le village est la route départementale D10 qui mène, vers le nord-ouest, à Langoiran et, au-delà, à Bordeaux et, vers le sud-ouest, à Paillet et, au-delà, à Cadillac et Langon.
Les ponts de franchissement de la Garonne les plus proches sont celui de Langoiran, sur la D115 à 3 km au nord-ouest et celui de Béguey sur la D13 à 5,1 km au sud-est.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, distant de 13 km par la route vers le sud.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) est distant de 34 km par la route vers le sud-sud-est.
La gare SNCF la plus proche est celle de Portets, sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, distante de 6 km vers l'ouest, par le pont de Langoiran sur la D115. Sur la même ligne, la gare de Langon, offrant plus de trafic, se trouve à 20 km vers le sud-est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cursan », sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[10] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 27 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[16].
Lestiac-sur-Garonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[20] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), terres arables (16,8 %), eaux continentales[Note 7] (13,2 %), zones urbanisées (8,1 %), forêts (3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lestiac-sur-Garonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2014[28],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 268 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 268 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2014[26].
Les attestations anciennes, Lestiaco (ecclesie de ~), entre 1160 et 1204, en latin, Lastiac (parrochia de ~) en 1273, en gascon, Lestiaco (de ~ arch. Benaugensis), en 1326, en latin, peuvent faire douter du nom de personne, ordinairement le propriétaire d'une villa, le suffixe -acum, d'origine gauloise, n'ayant lui rien que de très courant. C'est ainsi que Dauzat et Rostaing, suivis par Astor, optent pour *Lastius, variante de Lastus, alors que Nègre préfère Lestus, traité comme *Lestius. Bénédicte Boyrie-Fénié choisit Lestinus, nom attesté, mais le passage de Lestinacu(m) à Lestiac suppose une syncope de -n intervocalique qui existe certes en gascon, mais que le sous-dialecte bordelais exclut, aussi bien récemment qu'à la fin du Moyen Age ; l'auteure est donc obligée de supposer un état ancien de la langue où Lestiac aurait été contenu à l'intérieur de l'isoglosse qui marque la chute de ce -n[32]. Il y a bien le cas d'Espiet, qui, ainsi que les plus lointains Landerrouat, Landerrouet-sur-Ségur, Mouliets-et-Villemartin, montre une perte de ce -n- supposée dans le passé, en raison de la forme du toponyme, alors que le gascon plus contemporain l'ignorait.
La terminaison -sur-Garonne a été ajouté en 1925.
La graphie du nom de la commune est identique en gascon.
À la Révolution, la paroisse Sainte-Marie (ou Notre-Dame) de Lestiac forme la commune de Lestiac. En 1925, la commune de Lestiac devient Lestiac-sur-Garonne[33].
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« Écartelé au 1) d’azur à la grappe de raisin feuillée d’une pièce d’or vrillé et tigée en bande de sable, au 2) d’argent à la gabarre contournée d’or équipée de sable sur une rivière aussi d’argent mouvant de la pointe, au 3) d’azur à la nappe cousue de sable mouvant de la pointe et du flanc dextre chargée de trois poissons contournés d’argent de taille décroissante rangés en bande, au 4) losangé d’or et de gueules à la ferronnerie du chef du portail d’argent du château de Marsan ; le tout enfermé dans une filière d’argent. »
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2008 | Pierre Gonfrier | |||
mars 2008 | 2020 | Guy Moreno[34] | PS | |
2020 | En cours | Daniel Bouchet | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Ses habitants sont appelés les Lestiacais[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2019, la commune comptait 571 habitants[Note 8], en diminution de 0,52 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
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