Portets (prononcé [pɔʁˈtɛt͡s]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située sur la rive gauche de la Garonne à 22 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu de département, à 22 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à 7 km au nord-ouest de Podensac, chef-lieu de canton[1]. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine dans la couronne périurbaine de l'aire urbaine de Bordeaux,
Le sud du territoire communal est couvert de forêts qui font partie de la frange est des landes girondines.
Les communes limitrophes en sont Arbanats au sud-est, Saint-Michel-de-Rieufret au sud sur à peine plus d'un kilomètre, Saint-Selve au sud-ouest, et Castres-Gironde à l'ouest; sur la rive droite de la Garonne se trouvent les communes de Tabanac au nord, Le Tourne au nord-nord-est, Langoiran au nord-est et Lestiac-sur-Garonne à l'est-nord-est.
La commune est traversée par la route départementale 1113, ancienne route nationale 113, qui relie Bordeaux à Langon et plus loin Marmande et est à proximité du premier pont sur la Garonne en amont de Bordeaux qui relie la rive droite (Langoiran) à la rive gauche (Portets).
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 est le no1.1, dit de La Brède, qui se trouve à environ 6 km vers l'ouest.
La commune bénéficie d'une gare SNCF sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 13,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cursan», sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9°C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 24 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[12], à 13,8°C pour 1981-2010[13], puis à 14,2°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Portets est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Portets, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[18] et 9 333 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (50,4%), forêts (26,6%), zones urbanisées (8,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6%), eaux continentales[Note 7] (3,5%), prairies (1,6%), zones agricoles hétérogènes (1,4%), mines, décharges et chantiers (0,2%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Portets est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et l'Aqueduc de Budos. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 1998, 1999, 2009, 2014 et 2021[26],[24].
Portets est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[27]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[28],[29].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Portets.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 165 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 165 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2015 et par des mouvements de terrain en 1993, 1994 et 1999[24].
Toponymie
La commune tire son nom de l'ancienne activité de son port sur la Garonne aujourd'hui transformé en halte nautique à vocation touristique grâce à un ponton-passerelle.
Le nom de la commune est Portèth en gascon (prononcer Pourtèt, Pourtèts ou Pourtètz?).
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Pour l'état de la commune au XVIIIesiècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[33].
À la Révolution, la paroisse Saint-Vincent de Portets forme la commune de Portets[34].
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Liste des maires de 1792 à 1945
Période
Identité
Étiquette
Qualité
an I
Alexandre Deleyre
an VIII
Taffard
thermidor an VIII
François Henri Mazeau
thermidor an XI
Faure
mai 1806
Lasalle
mai 1812
Montour
juin 1813
Gaubert fils
juin 1815
Latapy
janvier 1823
Desclaux
mai 1828
d’Estienne
septembre 1830
Latapy
mars 1848
Lacaussade Ainé
aout 1870
James de Lacaussade
septembre 1870
Jean Lapeyre
mars 1874
Prosper Lannes
octobre 1876
Charles Montel
janvier 1878
Jean Lapeyre
janvier 1881
Martial Latapy
mai 1884
Lapeyre
mai 1888
Louis Montel
mai 1893
Jean Gillard
aout 1899
Louis Montel
mars 1901
Fernand Bourg
mai 1908
Jean Bourg
avril 1910
Léon Cazimajou
décembre 1919
André Martin
mai 1935
Gaston Daumy
mai 1940
Raoul Mansenqual
novembre 1942
Général Bordes
décembre 1944
Raoul Mansenqual
Les données manquantes sont à compléter.
Source:
mai 1945
Henri Delamette
mars 1977
François Jean Déjean
mars 1989
Marie-France Théron
UDF puis UMP
Viticultrice, propriétaire du château de Portets
mars 2014
En cours
Didier Cazimajou
DVD
Cadre supérieur Vice-président de la CC Convergence Garonne (2017 → )
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 2 757 habitants[Note 8], en augmentation de 6,37% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 684
1 664
1 737
1 744
1 830
1 881
1 820
1 873
1 864
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 804
1 904
1 902
1 906
1 883
1 904
1 996
2 013
2 027
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 953
1 865
1 827
1 725
1 781
1 780
1 732
1 643
1 678
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 685
1 889
1 997
2 030
2 008
2 001
2 120
2 478
2 686
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
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-
2 757
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Une grande part des ressources de la commune est d'origine viticole. Le vignoble existe depuis plus de 2 000 ans et produit des rouges à partir des cépages de cabernet sauvignon, de merlot et de cabernet franc ainsi que des blancs secs à partir de sauvignon, de sémillon et de muscadelle. L'AOC du vignoble portésien est celle des Graves.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Vincent a été construite en 1861 par l'architecte Henri Duphot et n'est pas classée[39]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[40].
Il ne subsiste rien du château de Portets construit au XIVesiècle; le logis actuel date du XVIIesiècle et a été remanié et agrandi dans la première moitié du XIXesiècle; il a été inscrit au titre des monuments historiques en 2013[41],[42].
Au nord du château, près de la Garonne, là où, aujourd'hui, a été construite la halte nautique, se trouvait le Port-du-Roy dont il ne subsiste que les canaux ainsi qu'une tour de guet destinée à la surveillance du trafic fluvial appelée tour du Président de Gasq[43]; la tour de guet ainsi que le chemin d'arrivée du port et les chenaux sont inscrits au même titre que le château de Portets.
Le château de Mongenan, classé monument historique depuis 2003[44], propose un jardin botanique portant le label jardin remarquable, du mobilier du XVIIIesiècle et un temple maçonnique de la même époque conservé en l'état.
Le château de l'Hospital, édifié à la fin du XVIIIesiècle par Victor Louis ou l'un de ses élèves. En 1973, le château est classé au titre des monuments historiques[45],[46]. En 2013, la protection est étendue à l'ensemble du domaine.
La maison Gaubert, entreprise de viticulture sise à l'angle de la route des Graves (RD1113) est l'œuvre, en 1796, de l'architecte Gabriel Durand, élève de Victor Louis et est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1987[47].
L'église Saint-Vincent (mai2009)
Le château de Portets (mai 2009)
La tour de guet (mai2009)
La façade nord du château de Mongenan (août 2014)
L'angle sud-est de la maison Gaubert (août 2014)
Blason de Portets au fronton d'une école (mai2009)
Lavoir près du château (mai2009)
Le monument aux morts près de l'église (mai2009)
Personnalités liées à la commune
Alexandre Deleyre, homme de lettres, né le à Portets, décédé le à Paris.
Claude Antoine de Valdec de Lessart, ministre supérieur de Louis XVI de 1790 à 1792
[[Louis-Alexandre Cabié]], peintre, possédait une maison dans la campagne de Portets.
Héraldique
Les armes de Portets se blasonnent ainsi:
Parti, au premier d'azur à la tour de guet couverte en dôme d'argent, ouverte et ajourée de sable, posée sur une rivière du champ ondée aussi d'argent mouvant de la pointe, au second d'argent au cep de vigne de sable feuillé de sinople et fruité de quatre grappes de raisin de pourpre, deux à dextre et deux à senestre, tortillé sur son échalas terrassé aussi de sable; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'un léopard d'or.
Le lion passant anglais (en français, un léopard) symbolise le duché de Guyenne, auquel appartient la seigneurie au Moyen Âge.
La tour de péage rappelle le passage des gabares sur la Garonne à Portets et le paiement de l’octroi.
Quant au pied de vigne, il évoque l’activité viticole du village.
La devise associée au blason et, en fait, correspondant à chaque parti, est Port je fus, Vignoble je reste[48].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 20,2 km pour Bordeaux, 21,2 km pour Langon et 8 km pour Podensac. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 29 octobre 2011.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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