Prats-de-Carlux est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Prats-de-Carlux | |
![]() Le bourg de Prats-de-Carlux. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Fénelon |
Maire Mandat |
Jean-Michel Barreau 2020-2026 |
Code postal | 24370 |
Code commune | 24336 |
Démographie | |
Gentilé | Pradins |
Population municipale |
529 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 54′ 16″ nord, 1° 18′ 48″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 248 m |
Superficie | 13,00 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sarlat-la-Canéda (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Terrasson-Lavilledieu |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.pratsdecarlux.fr |
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Comprise dans l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda (zonage d’étude défini par l'Insee, qui a remplacé en 2020 l'aire urbaine de Sarlat-la-Canéda dont elle faisait partie), la commune de Prats-de-Carlux se trouve en Périgord noir, dans le quart sud-est du département de la Dordogne.
Traversé par la route départementale (RD) 47, le bourg de Prats-de-Carlux se situe en distances orthodromiques, huit kilomètres à l'est du centre-ville de Sarlat-la-Canéda et vingt kilomètres à l'ouest de Souillac.
La commune est également desservie par la RD 47b.
Le sentier de grande randonnée GR 6 traverse le sud de la commune sur trois kilomètres et demi.
Prats-de-Carlux est limitrophe de cinq autres communes. Son territoire est éloigné au nord d'environ 110 mètres de celui de Salignac-Eyvigues et au sud-ouest d'environ 500 mètres de celui de Carsac-Aillac.
Sainte-Nathalène | Simeyrols | |
Saint-Vincent-le-Paluel | ![]() |
Carlux |
Calviac-en-Périgord |
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Prats-de-Carlux est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j6-7, date du Kimméridgien terminal au Tithonien, composée de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles. La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 808 - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
| ||||||||||||||||||
Pléistocène | non présent | ||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
| ||||||||||||||||||
inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
Supérieur |
| |||||||||||||||||||
Moyen | non présent | ||||||||||||||||||||
Jurassique inférieur | non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 97 mètres[5] en limite ouest-sud-ouest, au sud-est du lieu-dit la Brame, là où un minuscule cours d'eau quitte la commune et entre sur celle de Saint-Vincent-le-Paluel pour rejoindre l'Énéa tout proche, et 248[5] ou 261 mètres[Note 1] à l'est, au Pech Clauzel[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,00 km2[5],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,95 km2[3].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Énéa, le ruisseau de Merdansou et le ruisseau de Vedel, qui constituent un réseau hydrographique de sept kilomètres de longueur totale[15],[Carte 1].
L'Énéa, d'une longueur totale de 16,01 km, prend sa source dans la commune de Proissans et se jette dans la Dordogne à Carsac-Aillac, face à la commune de Domme[16],[17]. Il sert de limite à l'ouest sur deux kilomètres en séparant Prats-de-Carlux de Sainte-Nathalène et Saint-Vincent-le-Paluel.
Son affluent de rive gauche le ruisseau de Merdansou borde le territoire communal au nord-ouest sur deux kilomètres, face à Sainte-Nathalène.
Le ruisseau de Vedel, autre affluent de rive gauche de l'Énéa, prend sa source sur la commune qu'il arrose sur plus d'un kilomètre et demi.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1984 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[26]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,2 | 3,1 | 5,6 | 9,1 | 11,9 | 13,7 | 13,5 | 10,6 | 8,2 | 3,9 | 1,7 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 6 | 8,6 | 11,2 | 14,9 | 18,2 | 20,3 | 20,1 | 16,8 | 13,5 | 8,1 | 5,5 | 12,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,9 | 14,1 | 16,8 | 20,8 | 24,3 | 26,8 | 26,7 | 23,1 | 18,7 | 12,3 | 9,2 | 17,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−20 17.01.1987 |
−12 10.02.1986 |
−12 01.03.05 |
−4 07.04.08 |
−2,5 08.05.1997 |
2 06.06.1989 |
5 17.07.00 |
3,5 30.08.1986 |
1,5 11.09.01 |
−4 25.10.03 |
−10 24.11.1998 |
−13 17.12.01 |
−20 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 05.01.1999 |
24 19.02.1998 |
26,5 20.03.05 |
30,5 30.04.05 |
32,5 30.05.01 |
39,5 22.06.03 |
38 21.07.06 |
41 05.08.03 |
38 03.09.05 |
29,5 04.10.04 |
23,5 02.11.05 |
19 03.12.1985 |
41 2003 |
Précipitations (mm) | 73,2 | 68,3 | 65,5 | 86,4 | 86,6 | 65,8 | 61,6 | 68,2 | 81,4 | 86,5 | 78,8 | 86 | 908,3 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[27],[28].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[29].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].
Le site Natura 2000 Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne a été défini sur la commune[31],[32]. Cependant, comme le montre la carte du site, la commune tangente seulement cette zone au sud-est, en limite de Calviac-en-Périgord, au sud du Pech des Genévriers[33].
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN[34].
Cette ZNIEFF de type 2[Note 8] intitulée « Coteaux à chênes verts du Sarladais : I-Rive droite de la Dordogne » ; elle correspond aux coteaux boisés en rive droite de la Dordogne et de plusieurs de ses affluents (d'amont vers l'aval, le ruisseau du Ponteil, l'Énéa, la Cuze, le ruisseau de Pontou, le ruisseau du Brudou et le Beringot), sur treize communes, depuis Carlux à l'est jusqu'à Castels et Bézenac à l'ouest, et notamment deux sites séparés représentant plus de 20 % du territoire communal de Prats-de-Carlux, au sud-ouest (vers les Gautheries) et au sud-est (à l'est de l'Homond, les Veyssières et la Plaine)[35]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de cinq espèces déterminantes d'oiseaux : l'Accenteur alpin (Prunella collaris), le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), le Hibou grand-duc (Bubo bubo), le Martinet à ventre blanc (Tachymarptis melba) et le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), auxquelles s’ajoute une sixième, le Milan noir (Milvus migrans), également protégé au titre de la Directive oiseaux et une espèce de plantes, le Fragon petit-houx (Ruscus aculeatus), protégée au titre de la Directive habitats de l'Union européenne[36].
Prats-de-Carlux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[37],[38],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[40],[41].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (57,1 %), forêts (41,1 %), prairies (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[42].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Outre le bourg de Prats-de-Carlux proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[43] :
Le territoire de la commune de Prats-de-Carlux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].
Prats-de-Carlux est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[44].
Le lieu est relevé sous la forme Prati en 1479 dans les archives de Paluel puis Pratz en 1642 sur la carte du diocèse de Cahors, Pratx en 1651, Prats de Carlus dès 1701 dans l'état des impositions du Sarladais puis sur la carte de Belleyme vers 1780, et enfin sous sa forme actuelle en 1797 dans l'annuaire de l'an VI[49]. Le nom dérive du latin pratum puis de l'occitan prat signifiant « pré », mis au pluriel (Prats). La seconde partie du nom se réfère à la châtellenie de Carlux dont la paroisse dépendait sous l'Ancien Régime[49],[50]. Le nom signifie donc « les prés de Carlux ».
En occitan, la commune porte le nom de Prats de Carluç[51].
Le territoire communal a fait l'objet d'occupation humaine au Paléolithique, comme le prouve le site archéologique du Pech de Bourre[50].
Sous l'Ancien Régime, « Prats de Carlus »[49]. était une paroisse de la châtellenie de Carlux, dépendant donc de la sénéchaussée de Sarlat et du diocèse de Cahors[52] ; la commune de Prats-de-Carlux a été créée dans les premières années de la Révolution[5].
Dès 1790, la commune de Prats-de-Carlux est rattachée canton de Carlux qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de [53]. La commune est alors rattachée au canton de Terrasson-Lavilledieu pour l'élection des conseillers départementaux. Pour celle des députés, la commune dépend de la quatrième circonscription de la Dordogne.
Fin 2000, Prats-de-Carlux intègre dès sa création la communauté de communes du Carluxais. En novembre 2003, celle-ci prend l'appellation de communauté de communes du Carluxais Terre de Fénelon qui est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays de Fénelon.
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Joseph Louis Vergne | ||||
1983 | mars 2008 | André Doursat | ||
mars 2008 | mars 2014 | Josiane Dupin-Clavaguera | PS[56] | Attachée de direction |
mars 2014[57] | mai 2020 | Pascal Mathieu | ||
mai 2020 | En cours | Jean-Michel Barreau |
En 2022, la commune est dotée d'une école primaire publique[58].
Dans le domaine judiciaire, Prats-de-Carlux relève[59] :
Les habitants de Prats-de-Carlux se nomment les Pradins[60].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].
En 2019, la commune comptait 529 habitants[Note 11], en diminution de 0,19 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | 520 | 460 | 640 | 688 | 642 | 704 | 705 | 729 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
717 | 676 | 702 | 655 | 678 | 665 | 661 | 645 | 618 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
598 | 582 | 525 | 474 | 469 | 487 | 445 | 419 | 368 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
356 | 354 | 323 | 437 | 420 | 420 | 470 | 505 | 508 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
546 | 529 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 36,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 267 hommes pour 271 femmes, soit un taux de 50,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 0,8 |
9,9 | 75-89 ans | 9,0 |
21,4 | 60-74 ans | 22,8 |
27,8 | 45-59 ans | 27,7 |
15,6 | 30-44 ans | 17,2 |
10,3 | 15-29 ans | 10,5 |
13,8 | 0-14 ans | 12,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,7 |
10,3 | 75-89 ans | 13,3 |
22,7 | 60-74 ans | 22,7 |
21,3 | 45-59 ans | 20,9 |
15,7 | 30-44 ans | 15 |
13,8 | 15-29 ans | 11,8 |
15,2 | 0-14 ans | 13,5 |
En 2019[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 234 personnes, soit 44,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-deux) a fortement augmenté par rapport à 2013 (vingt-deux) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,7 %.
Au , la commune compte 41 établissements[67], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[68].
![]() |
Blason | Parti de gueules et d'or, à deux lions affrontés de l'un en l'autre, tenant une charte de parchemin au naturel, partie, chargée, à dextre, d'un lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or et, à senestre, de cinq filets en fasce de sable, soutenus d'une masse d'armes d'or passée en sautoir avec une épée du même, le tout brochant sur le parti[75]. |
---|---|---|
Détails | Reprend un décor mural présent derrière le retable de l'église. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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