Piriac-sur-Mer est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle fait partie du pays de Guérande, un des pays traditionnels de Bretagne.
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Piriac-sur-Mer | |
![]() L'église Saint-Pierre. | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Saint-Nazaire |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique |
Maire Mandat |
Jean-Claude Ribault 2020-2026 |
Code postal | 44420 |
Code commune | 44125 |
Démographie | |
Gentilé | Piriacais |
Population municipale |
2 220 hab. (2019 ![]() |
Densité | 179 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 22′ 51″ nord, 2° 32′ 42″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 36 m |
Superficie | 12,37 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | La Turballe (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Guérande |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.piriac-sur-mer.fr/ |
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Piriac-sur-Mer est située à l'extrême pointe de la presqu'île guérandaise, à 11 km au nord-ouest de Guérande et 25 km au nord-ouest de Saint-Nazaire.
La superficie de la commune est de 1 237 ha, soit un peu plus de 12 km2. Le Morbihan se situe à 18 km.
Océan Atlantique | Océan Atlantique | Mesquer |
Océan Atlantique | ![]() |
|
Océan Atlantique | Océan Atlantique | La Turballe |
Le littoral a une longueur de plus de 9 km et comporte de nombreuses plages de sable fin et des plages de gravier ainsi que des falaises situées de part et d'autre de la pointe du Castelli.
Au niveau régional, le territoire de Piriac est situé dans le domaine sud armoricain (plus précisément le domaine de l'anticlinal de Cornouaille[1]) marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de cette orogenèse hercynienne proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place au sud du Massif armoricain, de nombreux leucogranites (à deux micas muscovite et biotite) intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme, cicatrisant ces déchirures. Piriac fait partie de cette grande ceinture de leucogranites qui correspond à un immense batholite mis en place dans des roches métamorphiques, seuls quelques plutons atteignant le Paléozoïque épimétamorphique. Ce batholite est subdivisé en plusieurs bandes (« rubans ») qui montrent une nette divergence vers l'Est[2] : un axe majeur (Pointe du Raz - Nantes - Parthenay - Millevaches) à convexité nord-est (orienté N 110-130 °E ) associé au cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[3]), auquel fait partie le Sillon de Bretagne[4] ; au Sud de cet axe, une échine discontinue de moles syntectoniques (massifs granitiques de Trégunc, Pont-l'Abbé, Port-Louis-Ploemeur, Glénan-Quiberon-Houat-Hoedic- Noirmoutier, Piriac-Guérande-Saint-Père-en-Retz-La Roche-sur-Yon) allongés en direction sud-armoricaine dont le parallélisme avec le cisaillement sud-armoricaine incite à penser à l'influence indirecte d'une contrainte linéamentaire[5].
À la fin du Paléozoique, s'est développée une tectonique cassante fini et post-orogénèse varisque qui a initié la fragmentation et la dislocation du socle induré hercynien, composé de granites et de roches métamorphiques souvent plissées en anticlinaux et synclinaux. Cette tectonique induit l'individualisation de blocs basculés orientés NW-SE. L'un de ces blocs est souligné par un escarpement de faille rectiligne correspond au coteau de Guérande s'étendant sur 25 km depuis Piriac à l'Ouest (Pointe du Castelli) jusqu'à Saint-Nazaire à l'Est (Pointe de Chémoulin). La section de ce coteau, Piriac-sur-Mer / La Turballe, est caractérisée par une côte rocheuse tant sur les platiers que le long des falaises basses entrecoupées d'anses à plages sableuses[6].
L'ensemble des séries métamorphiques qui constituent le synforme de Piriac appartient à l'Unité de St Gilles-la Vilaine caractérisée par une série de micaschistes et de gneiss micacés porphyroclastiques datés de 477 +/-7 Ma (Ordovicien inférieur)[6]. Le leucogranite de Guérande apparaît symétriquement de chaque côté de ce pli. C'est un granite leucocrate, à grain grossier ou moyen, à paragenèse à muscovite dominante, biotite, et en partie égale quartz globuleux, feldspath microcline perthitique souvent subautomorphe et albite (An < 10) en cristaux bien maclés[7]. La pointe du Castelli est classée géosite d'intérêt majeur pour ses affleurements et une curiosité géologique, le « tombeau d'Almanzor »[8].
La commune abrite une mine d'étain découverte en 1813[9] et une ancienne mine d'uranium sur le site de Pen ar Ran[10]. Entre 1975 et 1989, 602 tonnes d'uranium ont été extraites de ce site, dont une partie à ciel ouvert.
Piriac a un port à seuil en eau profonde, réservé aux bateaux de plaisance et aux quelques bateaux de pêche qui subsistent dans le port. Ce port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire.
Le phare
Le phare est codifié sur la carte marine 7033 du SHOM Oc (2) WRG 6s 10/7M.
ce qui signifie :
Il faut arriver par le secteur blanc.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guérande », sur la commune de Guérande, mise en service en 1994[17] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 654,6 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, dans le département du Morbihan, mise en service en 1998 et à 30 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[21] à 12,4 °C pour 1991-2020[22].
Piriac-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Turballe, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[26] et 6 954 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[27],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[31]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[32],[33].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 31,8 % | 384 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 2,9 % | 35 |
Équipements sportifs et de loisirs | 6,0 % | 72 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 19,7 % | 238 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 4,1 % | 50 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 18,5 % | 223 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 5,3 % | 64 |
Forêts de feuillus | 2,2 % | 27 |
Forêts mélangées | 8,4 % | 101 |
Landes et broussailles | 0,25 % | 3 |
Zones intertidales | 0,75 % | 9 |
Source : Corine Land Cover[34] |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Penceriac en 861, Plebs Keriac en 862, Penkeriac en 1084, Penheuryaco et Penkerac en 1112, Penchevriac en 1271, Pereac en 1287, Pehereac en 1330, Pihirriac en 1426, Pezerac au XVe siècle, Pihiriac en 1566, Pihiryat et Pirihac en Guerande au XVIe siècle, Piriac en 1630[35], Penc'herieg en breton[35].
Le toponyme serait issu du breton penn « tête », et de l'anthroponyme gallo-romain Cariacus[36].
Sous domination bretonne depuis le VIe siècle, officiellement intégré à la Bretagne en 851 avec l'ensemble de l'évêché de Nantes, Piriac appartient au pays guérandais, en breton Bro Wenrann.[réf. nécessaire]
Site déjà occupé pendant la Préhistoire, des mégalithes y sont encore visibles.
Piriac-sur-Mer connaît aussi une occupation gauloise et gallo-romaine. En effet, les fondements d'une ferme datée de La Tène moyenne ont été mis au jour. S'y concentraient des activités d'agriculture et d’élevage mais aussi salicoles. Le site est occupé jusqu'au premier siècle de notre ère sans réels changements. Vers 130 ap. J.-C., l'habitat se transforme radicalement, laissant place à une petite villa gallo-romaine occupant une surface d'un hectare. Le site entame un déclin progressif à partir du IVe siècle et sera définitivement abandonné au cours du Ve siècle ou du VIe siècle[37].
Waroch se serait installé à Aula Quiriaca, lieu-dit cité sous cette forme latinisée dans le Cartulaire de Redon ainsi que sous la forme bretonne Lesguiriac, et localisé entre le bourg actuel et l'encart de Lérat. Ce toponyme qui signifie « la cour, demeure de Kiriac » renforce l'hypothèse de l'équivalence Kiriac / Waroch[pas clair].
La ville fut une grande productrice de vin dès le Xe siècle, mais cette activité cessa avec l'épidémie de phylloxéra (années 1880). On trouve dans la campagne alentour les vestiges de cette agriculture, les vignes poussant au milieu des ronces.
C'est au XVIIe siècle que Piriac connut son plein essor économique, la pêche étant pratiquée vers Terre-Neuve. Le premier môle du port est construit en 1758. Les dernières conserveries fermeront durant les années 1970.
Piriac a longtemps été un lieu stratégique, car elle est située près de l'embouchure de la Vilaine et possède en outre une île - l'île Dumet - qu'un fort occupe toujours aujourd'hui. Les Anglais tiendront d'ailleurs l'île pendant de longues décennies au XVIIIe siècle avant d'en être chassés par les Français. Piriac possède plusieurs forts de garde le long de la côte. Village typique, classé petite cité de caractère, Piriac accueillera notamment Émile Zola qui habita près de l'église, Alphonse Daudet qui résida sur le port et d'autres curieux en quête d'exotisme culturel.
En 1974, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) lance l'exploitation d'une mine d'uranium sur le gisement de Pen-Ar-Ran à Piriac-sur-Mer. La mine est exploitée à ciel ouvert pendant deux ans, puis la Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) réalise des travaux miniers souterrains jusqu'en 1990[38]. En , un collectif local intitulé Cap Radioactivité dénonce les écarts existant entre les mesures de radioactivité d’Areva et celles de la Criirad[réf. nécessaire][39].
Piriac a conservé son entité bretonne et son cachet d'autrefois[40].
Aujourd'hui, Piriac-sur-Mer vit essentiellement du tourisme et de la plaisance. Une partie de l'ancien village est protégée mais, en dehors de cette zone, Piriac a mal résisté à la prolifération de parkings et de lotissements.
On estime que la langue bretonne s'est maintenue à Piriac jusque dans la première moitié du XIXe siècle. On se base sur un témoignage recueilli vers 1900 par Paulin Benoist auprès d'un certain Ernest Rio dont le père, né à Piriac, avait connu vers 1830 des vieux Piriacais parlant encore le breton. Il n'existe malheureusement aucune note ni étude précise sur le dialecte breton parlé autrefois à Piriac : celui-ci était probablement très proche du breton de Batz-sur-Mer, lui-même proche du breton vannetais.
On dispose seulement de trois mots bretons collectés sur place par Édouard Richer en 1823 : morgouilh, méduse, garelé, plie (sorte de poisson), et kourikan, korrigan, lutin. Rien ne prouve qu'il ait rencontré des bretonnants : ces trois mots sont encore employés dans le gallo local, qui comprend de nombreux autres bretonnismes dont pourhic, « coquillage grain de café » (de pourc'hig, petit cochon).
De même, la toponymie piriacaise est presque exclusivement bretonne :
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Blasonnement :
De sable à la bande d'or.
Commentaires : Simplification d'un ancien blason qui était de sable à la bande d'or, broché sur une ancre de marine d'or, avec la devise Retineat Et Salvet[41]. Blason paroissial (Grand Armorial de France – 1697). Brevet d'Hozier ; blason enregistré le . |
La devise de Piriac-sur-Mer : Retineat Et Salvet.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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Berthe Le Vacon | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ernest Lebeau[43] | Capitaine au long cours, capitaine de cap-hornier Officier du Mérite maritime (1952), chevalier de la Légion d'honneur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marcel Gringoire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Paul Vince | Démissionnaire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Louis Clément | Ancien contremaître à Nord-Aviation Démissionnaire pour raisons de santé | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pierre Brien | Démissionnaire pour raisons de santé | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Louis Cubaynes (1921-1986) | Commerçant Décédé en fonction | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jean-Louis Delhumeau[44],[Note 5] | UDF puis DVD | Chef d’entreprise | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Paul Chainais (1951- ) | DVG | Directeur territorial retraité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En cours | Jean-Claude Ribault[45] (1949- ) | DVD | Agent immobilier retraité, ancien premier adjoint | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Selon le classement établi par l'Insee, Piriac-sur-Mer fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Saint-Nazaire et de l'unité urbaine et du bassin de vie de La Turballe[46]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 98 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 2 % dans des zones « très peu denses »[47].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].
En 2019, la commune comptait 2 220 habitants[Note 6], en augmentation de 1,93 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 054 | 763 | 981 | 1 056 | 1 093 | 1 161 | 1 204 | 1 266 | 1 350 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 295 | 1 200 | 1 303 | 1 310 | 1 320 | 1 375 | 1 470 | 1 277 | 1 277 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 301 | 1 406 | 1 438 | 1 283 | 1 166 | 1 139 | 1 083 | 1 109 | 1 152 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 127 | 1 134 | 1 110 | 1 263 | 1 442 | 1 900 | 2 254 | 2 173 | 2 261 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 220 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 53,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 045 hommes pour 1 194 femmes, soit un taux de 53,33 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,6 | 90 ou + | 4,5 |
12,1 | 75-89 ans | 18,7 |
35,9 | 60-74 ans | 33,8 |
18,3 | 45-59 ans | 17,7 |
10,3 | 30-44 ans | 9,4 |
11,4 | 15-29 ans | 7,1 |
10,5 | 0-14 ans | 8,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Le centre ville est de style breton avec de vieilles maisons du XVIIe siècle, à pignon et toiture et forte pente. Elles forment un ensemble compact, à dominante de granit gris. L'ancien hôtel du port a été bâti en 1626, et agrémenté plus tard d'une tourelle en tuffeau[54]. Au milieu de ce centre historique se trouve une église massive.
Celle-ci, l'église Saint-Pierre, est construite en 1766, à l'emplacement d'une église plus ancienne. Sa nef unique est en forme de croix. Le clocher, une tour carrée, est couvert d'un dôme à pans. Le retable du XVIIIe siècle est classé[55].
Les ruelles fleuries et les murs de granit aux pierres polies par le temps sont le théâtre des animations estivales organisées par la commune : concerts, marché des artisans et soirées à thème.
Les jardins de la mairie abritent un mégalithe appelé « pierre du Méniscoul » (parfois « pierre de Méniscoul »), dont les gravures sont érodées. Il s'agirait du plus vieux mégalithe de la Loire-Atlantique, ses gravures semblant dater de l'âge du bronze[56]. Cette pierre a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du , alors qu'elle se trouvait sur le site des cartes du Diable, route de Saint-Sébastien. Lors de ce classement, la possibilité d'une datation plus récente des gravures est évoquée, l'érosion due à la salinité pouvant avoir été à l'origine de l'absence de traces d'utilisation d'un percuteur en métal, élément déterminant pour la datation à l'âge du bronze[57].
Le monument commémoratif aux huit victimes de l'accident d'un bombardier américain B-17, lors de la Seconde Guerre mondiale, le , au large de la côte de Piriac (vers le domaine de Villeneuve), a été érigé en 2003 par la commune, et inauguré par un des deux survivants, Peter Fryer[58].
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