Pellegrue (Pelagrua en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Pellegrue | |
La mairie (juil. 2012). | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Foyen |
Maire Mandat |
José Bluteau 2020-2026 |
Code postal | 33790 |
Code commune | 33316 |
Démographie | |
Gentilé | Pellegruens |
Population municipale |
968 hab. (2019 ) |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 44′ 39″ nord, 0° 04′ 34″ est |
Altitude | Min. 33 m Max. 132 m |
Superficie | 38,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.pellegrue.com/ |
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Ses habitants sont appelés les Pellegruens[1].
La commune se trouve dans l'Entre-deux-Mers, à 62 km à l'est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 41 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement[2].
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Les communes limitrophes en sont Massugas au nord-nord-est, Caplong au nord-est, Landerrouat à l'est, Esclottes (Lot-et-Garonne) à l'est-sud-est, Sainte-Colombe-de-Duras (Lot-et-Garonne) au sud-est, Dieulivol au sud, Saint-Ferme au sud-ouest, Auriolles à l'ouest, Listrac-de-Durèze à l'ouest-nord-ouest, Saint-Antoine-du-Queyret au nord-ouest, Sainte-Radegonde au nord-nord-ouest et Coubeyrac au nord.
Sainte-Radegonde Saint-Antoine-du-Queyret |
Coubeyrac | Massugas Caplong |
Listrac-de-Durèze Auriolles |
Landerrouat Esclottes (L. & G.) | |
Saint-Ferme | Dieulivol | Sainte-Colombe-de-Duras (L. & G.) |
Les principales voies de communication routière sont la route départementale 672 qui mène vers le nord-est à Sainte-Foy-la-Grande et vers le sud-ouest à Sauveterre-de-Guyenne, la route départementale D 15 qui mène vers le nord-ouest à Castillon-la-Bataille et vers le sud-est vers Duras, la route départementale D 16 qui mène vers le nord à Pessac-sur-Dordogne et vers le sud à Monségur et la route départementale D 128e7 qui relie la commune à Massugas au nord.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est le no 4, dit de La Réole, distant de 33 km par la route vers le sud-sud-ouest.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 51 km vers le sud-ouest.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est le no 12, dit de Montpon-Ménestérol, qui se situe à 35 km vers le nord.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 18 km par la route vers le nord-nord-ouest, de Castillon-la-Bataille sur la ligne de Libourne-Buisson du TER Nouvelle-Aquitaine.
Sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, la gare la plus proche est celle, distante de 25 km par la route vers le sud-sud-ouest, de La Réole.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Lèves-et-Thoumeyragues », sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, mise en service en 1984[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 34 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[15].
Pellegrue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56 %), forêts (21 %), prairies (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), terres arables (1,2 %), zones urbanisées (1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Pellegrue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[24],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 546 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 546 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Pellegrue est une bastide du XIIIe siècle.
Le nom de la commune qui signifie colline aux grues (pella grua) proviendrait de ce qu'un groupe de grues se reposant à proximité du village aurait été dérangé par des brigands s'apprêtant à l'investir de nuit et, en prenant son essor, aurait réveillé les habitants qui auraient ainsi pu défendre leurs biens[27].
À la Révolution, les paroisses Saint-André, Saint-Pierre de Genas, Notre-Dame de Lareyre, Saint-Blaise d'Esclottes, Saint-Laurent de Cervolle et son annexe, Saint-Martin de Cervolle, forment la commune de Pellegrue[28].
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« D'azur à la grue d'argent tenant sa vigilance du même. » Ce blason était aussi celui du cardinal Arnaud de Pellegrue, né au château de la Mothe Pellegrue (ancien diocèse de Bazas), qui fut préalablement vicaire général à Bordeaux.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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ca 1958 | ? | Georges Faure | Rad. | Conseiller général du canton de Pellegrue (1968-1974) |
1972 | juin 1995 | André Goudard[29] | Apparenté PCF | Conseiller général du canton de Pellegrue (1973-1988) |
juin 1995 | mars 2001 | … | ||
mars 2001 | En cours | José Bluteau[30] | DVD puis MoDem[31] | Artisan Conseiller général du canton de Pellegrue (2008-2015) |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le , la Communauté de communes du Pays de Pellegrue ayant été supprimée, la commune de Pellegrue s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du pays Foyen siégeant à Pineuilh.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 968 habitants[Note 6], en diminution de 6,65 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique |